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Déni de démocratie : Ces Députés qui décident de mépriser le vote de plus de 11 millions d’électeurs qui ont voté pour le RN

POLITIQUE
Déni de démocratie

La douche froide : Les résultats de l’élection des membres du bureau

Le 19 juillet, la salle de l’Assemblée Nationale est en effervescence. Les Députés sont réunis pour élire les membres du bureau, une instance cruciale pour le fonctionnement de l’Assemblée. Avec 143 députés, le Rassemblement National espérait obtenir plusieurs postes clés, notamment des vice-présidences, des postes de questeurs et des secrétaires. Cependant, les résultats sont une douche froide pour le parti de Marine Le Pen et ses alliés. Aucun poste clé ne leur est attribué, malgré leur nombre conséquent de sièges.

Des accusations de déni de démocratie

Laurent Jacobelli, Député RN réélu de la Moselle, exprime sa frustration sur BFMTV. « Nous sommes finalement les seuls à avoir joué le jeu démocratique« , déclare-t-il, soulignant que les manoeuvres des autres partis ont conduit à cette exclusion. Pour Jacobelli, il s’agit clairement d’un « déni de démocratie« .

Edwige Diaz, Députée RN de Gironde et vice-présidente du parti, partage cette indignation. Elle accuse les Députés actuels de s’asseoir sur le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, méprisant ainsi le vote de plus de 11 millions de Français.

Sébastien Chenu, Député RN du Nord, renchérit avec un message concis sur X (anciennement Twitter) : « Le déni, le mépris… pensée aux 11 millions d’électeurs.” Marine Le Pen va plus loin, dénonçant une « manœuvre honteuse » et un « deal » entre les Macronistes et Laurent Wauquiez qui aurait privé le RN de la représentation à laquelle il avait droit.

Déni de démocratie

La majorité surprise du Nouveau Front populaire

Contre toute attente, le Nouveau Front populaire (NFP) remporte la majorité absolue des sièges au bureau de l’Assemblée Nationale. Sur les 22 membres, 12 sont issus du NFP, leur conférant une majorité confortable. Le reste des sièges est réparti entre les groupes du camp présidentiel, la Droite républicaine et les indépendants de Liot. Cette victoire inattendue du NFP laisse le RN sans aucune position de pouvoir au sein du bureau.

En 2022, le RN avait réussi à obtenir deux postes de vice-présidents avec seulement 89 Députés. Cette fois-ci, avec un nombre nettement plus élevé de sièges, leur exclusion totale est perçue comme une injustice par leurs partisans.

Déni de démocratie

Réactions et implications

Les réactions des Députés RN mettent en lumière une tension croissante au sein de l’Assemblée Nationale. Les accusations de déni de démocratie soulèvent des questions sur l’équité et la transparence des processus électoraux internes. Pour les 11 millions d’électeurs du RN, cette situation est vécue comme une trahison et un mépris de leur voix.

La décision de priver le RN de toute représentation au bureau de l’Assemblée pourrait avoir des répercussions à long terme sur la confiance des électeurs dans le système politique français. Alors que le débat continue de faire rage, la question demeure : Cette exclusion était-elle une manœuvre politique légitime ou un véritable déni de démocratie ?

En conclusion, l’élection des membres du bureau de l’Assemblée Nationale de juillet 2024 restera gravée dans les mémoires comme un moment de controverses et de divisions politiques. Le Rassemblement National, fort de ses 143 Députés, se retrouve sans aucune position de pouvoir, un résultat qui ne manquera pas de susciter des débats sur la nature de la démocratie représentative en France.

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