Grâce à une stratégie d’investissement optimisée, le gagnant de l’EuroMillions peut vivre en rentier avec plus de 160 000 euros de revenus mensuels.

EuroMillions : Comment transformer 243 millions d’euros en 5 500 euros par jour sans jamais travailler

FINANCE

Par une fraîche matinée d’avril, Éléonore ouvrit les volets de son hôtel particulier niché au cœur du 7e arrondissement de Paris. Le soleil perçait doucement à travers les rideaux de lin, illuminant les moulures dorées du salon. Elle n’était plus la même femme que six mois auparavant. Cette époque où elle se contentait d’un studio sous les toits, vivant au rythme de petits boulots, semblait appartenir à une autre vie. Car aujourd’hui, Éléonore faisait partie d’un cercle extrêmement restreint : Celui des multimillionnaires de l’EuroMillions.

Le 28 mars 2025, un joueur autrichien avait remporté 243 millions d’euros, un record historique. Mais Éléonore, quant à elle, aimait s’imaginer ce scénario dans sa propre peau. Et si ce jour-là, c’était elle qui avait coché les bons numéros ? Que ferait-elle de cette fortune ? Comment s’assurer que cet argent ne soit pas une malédiction mais une opportunité de liberté ? Elle s’était plongée, café à la main, dans des heures de recherches. Et ce qu’elle avait découvert l’avait fascinée.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, gagner une telle somme ne signifie pas forcément la dilapider en yachts et en diamants. Éléonore apprit qu’avec une bonne stratégie financière, elle pourrait générer jusqu’à 5 500 euros par jour, sans jamais toucher au capital initial. L’équation n’était pas magique, mais mathématique.

Prenons donc un exemple : Sur les 243 millions d’euros remportés, imaginons qu’Éléonore consacre 10 millions à des achats de plaisir — un château dans le Bordelais, une villa à Saint-Raphaël, et pourquoi pas un chalet de luxe à Chamonix. Il lui resterait alors 233 millions d’euros à investir. Pas question de tout mettre dans un seul panier : Les experts en gestion de patrimoine lui recommandèrent une stratégie équilibrée, entre actions cotées, obligations à haut rendement, SCPI, et fonds d’investissement à long terme.

Avec un rendement moyen estimé à 5% brut annuel, Éléonore pouvait s’attendre à gagner 11,65 millions d’euros par an. Une belle somme… mais attention, car le fisc n’est jamais bien loin. En France, les revenus du capital sont soumis au fameux Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), aussi appelé « flat tax« , à hauteur de 30%. Une fois cette taxe déduite, les gains nets s’élèveraient à 8,15 millions d’euros par an, soit environ 679 000 euros par mois.

Éléonore, femme de raison et de vision, choisit de réinvestir 75% de ces revenus pour continuer à faire fructifier son capital. Cela lui laissait tout de même 169 000 euros par mois, l’équivalent de 5 500 euros par jour, à dépenser selon ses envies. Des cours de peinture à Florence ? Une table étoilée à Tokyo ? Des donations à des œuvres caritatives ? Tout devenait possible, sans jamais entamer le pactole initial.

Mais la vraie richesse, se disait-elle, ne résidait pas seulement dans les chiffres. Ce que lui offrait cette somme colossale, c’était avant tout le luxe du choix. Celui de ne plus subir les horaires, les pressions, les contraintes. Celui de pouvoir faire le bien autour de soi, de transmettre, d’entreprendre sans chercher la rentabilité immédiate.

Cependant, gérer une telle fortune n’est pas un conte de fées. Éléonore découvrit l’envers du décor : Les fiscalistes, les notaires, les assurances-vie, les sociétés de gestion, les banques privées… Autant d’acteurs à choisir avec précaution, tant les enjeux sont élevés. Elle comprit aussi que l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) viendrait frapper à sa porte, si elle cumulait des biens en France d’une valeur supérieure à 1,3 million d’euros. Pas de panique : Une bonne structuration patrimoniale, via SCI ou démembrements, permettrait d’optimiser tout cela.

Elle engagea un family office, petite équipe dédiée à la gestion de ses affaires, capable de l’aider à planifier, sécuriser et transmettre son patrimoine. Elle créa une fondation, finança des projets éducatifs dans les quartiers populaires, investit dans des start-ups françaises. L’argent n’était plus une fin, mais un levier d’impact.

Ainsi, chaque jour, Éléonore se réveillait avec le sentiment d’être libre. Elle ne regardait plus son compte bancaire : Elle observait les résultats d’une stratégie, les fruits d’une vigilance constante, d’un apprentissage quotidien. Et lorsque ses amis lui demandaient : « Mais tu fais quoi de tes journées ? », elle répondait en souriant : « Je fais fructifier le temps. »

Car au fond, le véritable gain n’était pas dans les 243 millions. Il était dans la possibilité d’exister pleinement, sans compromis. Et c’est cela, la plus belle des victoires de l’EuroMillions.

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