Après la condamnation à perpétuité incompressible de Dahbia Benkired pour le meurtre de la collégienne Lola Daviet, la question se pose : Combien vont toucher les parents de la fillette en indemnités ? Voici ce que prévoit la justice.
La condamnation de Dahbia Benkired à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible marque un tournant judiciaire historique. Mais après le verdict pénal, une question essentielle demeure : Quelle indemnité vont toucher les parents de la petite Lola Daviet ?
Une décision pénale exemplaire mais qui ouvre une nouvelle étape civile
Le procès a abouti à la peine la plus lourde que puisse prononcer une cour d’assises. Cette condamnation confirme la responsabilité totale de Dahbia Benkired dans le meurtre, la torture et les actes de barbarie commis sur l’enfant.
Mais la fermeture du volet pénal n’éteint pas les démarches des parents. Une seconde étape débute désormais : L’évaluation financière du préjudice moral et matériel subi par la famille de la collégienne.
Que prévoit la justice pour les parents de Lola ?
Dans ce type de dossier, la famille peut demander :
- La reconnaissance du préjudice moral (perte d’un enfant, traumatisme, souffrance durable)
- Le préjudice matériel (arrêts de travail, perte d’emploi, déménagement forcé, frais liés au drame)
- La prise en compte des troubles dans les conditions d’existence
Pour un homicide d’une telle gravité, les montants peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros et parfois davantage, selon les dossiers évalués par les cours d’assises.
Un montant encore inconnu mais des estimations possibles
Le montant exact que toucheront les parents de Lola n’est pas encore fixé.
L’audience civile dédiée aux intérêts civils a été renvoyée pour permettre aux avocats de chiffrer précisément les conséquences du drame.
Dans des affaires similaires, les montants peuvent être :
- Très élevés lorsque le préjudice moral est majeur
- Variables selon la situation économique de l’auteur
- Réévalués par la CIVI (Commission d’indemnisation des victimes d’infractions) quand l’auteur ne peut payer
Le versement réel de l’indemnité reste incertain
Même si la justice reconnaît le droit à une indemnisation de la famille, le paiement effectif dépend de la capacité financière de la personne condamnée.
Dans ce cas précis, Dahbia Benkired ne dispose d’aucune ressource. Ainsi, une grande partie de la réparation pourrait être prise en charge par la CIVI, qui intervient lorsque le condamné ne peut indemniser lui-même.
Une indemnisation avant tout symbolique
Pour les parents de Lola, l’indemnité ne pourra jamais réparer la perte de leur enfant. Cette réparation a d’abord une valeur symbolique, une façon pour la justice de reconnaître le traumatisme immense vécu par la famille.
Une procédure qui va durer plusieurs mois
Les experts, les avocats et la cour devront étudier :
- La réalité du préjudice moral
- Les conséquences psychologiques
- Les dommages économiques
- La perte d’opportunités professionnelles
- L’impact durable du drame sur la vie familiale
Cela peut conduire à plusieurs audiences et à une fixation définitive du montant dans les prochains mois, voire davantage.
L’indemnisation de la famille de Lola Daviet sera déterminée dans un second temps judiciaire. Le montant exact reste encore inconnu, mais la reconnaissance du préjudice est engagée et constitue une étape essentielle pour les proches.
👉 SOURCE : MSN Actualité
On peut parler de sommes, d’indemnités, de réparations… mais au fond, tout le monde le sait : Aucun argent, même des millions, ne pourra ramener la petite Lola. Rien n’effacera la douleur de ses parents, ni celle de sa famille, ni celle de leurs proches.
Quand on perd un enfant de cette manière, il n’y a pas de compensation possible. Il n’y a que le manque, l’injustice et un vide qui ne se comblera jamais. L’argent n’adoucit pas une blessure aussi profonde, il ne fait que rappeler à quel point ce drame est irréparable.