Quelle serait votre réaction si vous découvriez qu’une délégation olympique que vous soutenez depuis plusieurs jours n’existe en réalité pas ? C’est le canular audacieux qu’a orchestré Mehdi Jibril, un influenceur connu pour ses vidéos humoristiques, lors des JO de Paris 2024. Plongeons ensemble dans cette histoire rocambolesque où l’imagination dépasse la réalité.
La naissance du canular
L’idée de ce canular a germé dans l’esprit de Mehdi Jibril, un influenceur français connu pour ses farces et ses vidéos humoristiques sur TikTok, où il compte plus de 65 000 abonnés. Avec son équipe de trois amis, Mehdi décide de profiter de l’ambiance festive des Jeux Olympiques pour réaliser une farce inédite. Le concept : Se faire passer pour des athlètes d’un pays imaginaire, le « Sergeïstan ».
Le « Sergeïstan » : Un pays imaginaire
Le « Sergeïstan » n’existe pas sur la carte du monde, mais cela n’a pas empêché Mehdi et ses amis de le rendre crédible. Pour cela, ils ont conçu des tenues sportives bleu et jaune, floquées « Sergeïstan official ». Chaque membre de la fausse délégation répond au prénom de Sergeï, ajoutant une touche d’authenticité à leur imposture. L’idée s’inspire du Listenbourg, un autre pays imaginaire créé sur X (anciennement Twitter) en 2022 pour se moquer de la faible connaissance géographique des Américains.
Une mise en scène impeccable
La blague prend forme le jeudi précédent, lorsque Mehdi Jibril publie une vidéo sur TikTok expliquant les différentes étapes de ce canular savamment orchestré. La vidéo devient rapidement virale, atteignant plus de 2,6 millions de vues. Le succès est au rendez-vous, et la fausse délégation du Sergeïstan commence à arpenter les sites olympiques.
Les quatre complices prennent des selfies avec des touristes, dansent et parviennent même à se faire remarquer par le public. L’apogée de leur aventure survient lors d’une présentation officielle sur la scène de l’India House, au Parc de la Villette.
La présentation à l’India House
Annoncés en grande pompe par le présentateur, les « athlètes » du Sergeïstan sont acclamés par les spectateurs présents. « Mesdames et Messieurs, veuillez accueillir l’équipe olympique du Sergeïstan ! », clame-t-il. Les faux athlètes montent sur scène, se présentent chacun leur tour et enchantent le public avec leur charisme et leur humour. Chacun répond au prénom Sergeï, ajoutant une dose supplémentaire de crédibilité à cette farce grandiose.
Rencontre avec une journaliste Brésilienne
Le point culminant de cette imposture survient lorsqu’une journaliste brésilienne, du Huffington Post, leur propose une interview. Ce moment de reconnaissance médiatique signe le succès total de leur entreprise. La journaliste, tout comme le public, est complètement dupe de l’existence de ce pays imaginaire et de ses athlètes talentueux.
L’impact du canular
Ce canular, bien que ludique, interroge sur la facilité avec laquelle il est possible de duper le public et les médias lors d’un événement de cette envergure. La création d’un pays fictif et la mise en scène de ses représentants ont fonctionné au-delà des espérances de Mehdi Jibril et de ses amis. Ils ont réussi à capter l’attention et la sympathie des spectateurs, créant un moment mémorable dans l’histoire des JO de Paris 2024.
L’histoire du « Sergeïstan » aux JO de Paris 2024 restera gravée dans les mémoires comme l’un des canulars les plus audacieux et réussis de l’événement. Elle démontre non seulement la créativité et l’ingéniosité de Mehdi Jibril et de ses amis, mais aussi l’incroyable capacité des réseaux sociaux à amplifier une farce jusqu’à la rendre presque réelle. Si cette histoire vous a fait sourire, elle rappelle également l’importance de rester vigilant et critique face aux informations que nous consommons, même dans un cadre festif comme celui des Jeux Olympiques.