La « discrimination capillaire » souvent ignorée en France

Discrimination capillaire
Discrimination capillaire

Les discriminations capillaires sont une réalité souvent ignorée en France, mais qui touchent pourtant de nombreuses personnes au quotidien. Celles-ci se manifestent notamment lors de l’embauche, où les recruteurs peuvent refuser une candidature en raison de la coiffure de la personne.

C’est pourquoi un député français souhaite introduire la notion de « discrimination capillaire » dans la loi française.


Aux États-Unis, certains États ont déjà pris des mesures pour lutter contre cette forme de discrimination. Par exemple, l’État de New York a adopté en 2019 la loi CROWN (Create a Respectful and Open Workplace for Natural Hair), qui interdit la discrimination capillaire dans les lieux de travail et les écoles publiques. La Californie et le New Jersey ont également adopté des lois similaires.

En France, la question de la discrimination capillaire a été soulevée à plusieurs reprises ces dernières années. En 2019, une lycéenne de 16 ans avait été exclue de son établissement scolaire pour avoir refusé de retirer son turban, porté pour des raisons religieuses. Cette affaire avait suscité une vive émotion dans l’opinion publique et avait relancé le débat sur les discriminations capillaires.

Un député souhaite désormais introduire la notion de « discrimination capillaire » dans la loi française. Selon lui, il est essentiel de protéger les droits des personnes qui sont victimes de ce type de discrimination, qui peut avoir des conséquences graves sur leur vie professionnelle. Si sa proposition est adoptée, il sera ainsi interdit de refuser d’embaucher une personne en raison de sa coiffure.

Cette proposition de loi a été saluée par de nombreuses associations de lutte contre les discriminations. Selon elles, la discrimination capillaire est une réalité souvent ignorée en France, mais qui touche pourtant de nombreuses personnes, notamment les personnes noires ou métisses, qui peuvent être victimes de discriminations en raison de leur texture de cheveux. Cette forme de discrimination peut également toucher les personnes d’origine asiatique ou les personnes portant des coiffures traditionnelles pour des raisons religieuses.

En France, il est déjà interdit de discriminer une personne en raison de son origine, de sa religion, de son sexe ou de son orientation sexuelle. La proposition de loi de ce député vise simplement à ajouter la discrimination capillaire à cette liste de critères. Elle permettrait ainsi de renforcer la protection des droits des personnes victimes de cette forme de discrimination.

En conclusion, la discrimination capillaire est une réalité souvent ignorée en France, mais qui peut avoir des conséquences graves sur la vie professionnelle des personnes qui en sont victimes. La proposition de loi du député vise à lutter contre cette forme de discrimination en interdisant de refuser d’embaucher une personne en raison de sa coiffure. Si elle est adoptée, cette mesure permettra de renforcer la protection des droits des personnes victimes de discrimination capillaire.

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