Les migrants qui se pressent aux portes de l’Europe ne sont pas des réfugiés : Ils ne fuient ni les persécutions, ni la guerre !

Les migrants aux portes de l’Europe !

Nicolas Bay, un homme politique français membre du Rassemblement National, a récemment fait une déclaration controversée au Parlement Européen, en affirmant que les migrants qui se pressent aux portes de l’Europe ne sont pas des réfugiés. Selon lui, ils ne fuient ni les persécutions, ni la guerre, et viennent généralement sans femme et enfants. Ces propos ont déclenché une vive polémique, non seulement en France mais aussi à l’échelle européenne.

Cet article a pour objectif d’analyser cette déclaration en la replaçant dans son contexte politique et social.

Les propositions de Nicolas Bay

Nicolas Bay a construit son argumentation autour de l’idée que la majorité des migrants arrivant en Europe ne sont pas des réfugiés au sens où ils ne fuient pas une situation de persécution ou de guerre. Il a également souligné que ces migrants arrivent souvent sans leur famille, ce qui, selon lui, confirmerait la thèse qu’ils ne sont pas de véritables réfugiés.

Analyse et contexte

  • Une définition discutable du « Réfugié »

La Convention de Genève de 1951 et son Protocole de 1967 définissent un réfugié comme une personne qui, « craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays« . La déclaration de Nicolas Bay semble établir des critères supplémentaires, comme la présence de la famille, qui ne sont pas reconnus internationalement.

  • Les chiffres de la migration

Selon les données de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), une proportion significative de personnes arrivant en Europe fuient des zones de conflit, comme la Syrie, l’Afghanistan ou encore certains pays d’Afrique subsaharienne. L’argument que la plupart des migrants ne sont pas des réfugiés serait donc difficile à étayer factuellement.

  • Le rôle de la femme et de la famille

L’affirmation que les migrants viennent « sans femme et enfants » soulève d’autres questions. La séparation des familles est souvent le résultat de situations désespérées. Les hommes peuvent tenter de rejoindre l’Europe en premier lieu afin de trouver un moyen de subsistance plus sûr avant d’être rejoints par leur famille.

La déclaration de Nicolas Bay au Parlement Européen

Facebook Twitter Linkedin Mail
Partagez cet article sur les réseaux sociaux !
Publicités

Vous aimerez aussi...