Histoire vraie insolite

Livraison par drone en prison : Quand le cannabis et les téléphones finissent chez les gardiens… Oups !

INSOLITE

Une histoire digne d’un sketch ! 🤣

Il est tôt ce matin-là à la prison de Brest. Le soleil à peine levé, un surveillant pénitentiaire, café fumant à la main, entame sa journée avec la nonchalance d’une routine bien rodée. Mais cette matinée va vite devenir l’une des plus mémorables de sa carrière. Alors qu’il entre dans son bureau, un colis, soigneusement emballé, trône sur le rebord de la fenêtre. Curieux, il l’ouvre… Et là, surprise ! À l’intérieur : Deux smartphones flambant neufs, un chargeur dernier cri, une paire d’écouteurs et, cerise sur le gâteau, un sachet de cannabis digne des meilleures offres promotionnelles.

Un colis pour lui ? Pas tout à fait. Le pilote du drone, censé larguer cette précieuse cargaison dans la cellule d’un détenu, a complètement raté son coup. Mauvaise fenêtre, mauvaise adresse, et surtout : Mauvais destinataire ! La scène a de quoi faire sourire, mais elle révèle aussi un problème sérieux qui, dans ce cas précis, vire à la farce.

Quand les drones deviennent des livreurs (et se plantent d’adresse)

Le concept de livraisons par drone, autrefois réservé aux rêves futuristes de la science-fiction, a trouvé une application… inattendue en prison. Oubliez les colis lancés maladroitement par-dessus les murs ou les complices déguisés en facteurs. Désormais, les drones sont les meilleurs amis des détenus qui souhaitent s’approvisionner en douce.

Ces engins volants, équipés de GPS et parfois de caméras, survolent les prisons avec une précision redoutable. Enfin, presque. Le drone brestois de ce fameux matin devait visiblement être en panne de batterie ou confus dans ses coordonnées. Résultat ? Un largage parfait… mais pas au bon endroit. On imagine déjà le pilote en train de murmurer à son drone : « Non, pas là ! Pas là !« 

Une organisation millimétrée… enfin, en théorie

Derrière ces livraisons aériennes se cache un business bien rôdé. Les commandes se passent comme sur un site de commerce en ligne. Un détenu, aidé de ses complices à l’extérieur, établit une liste de courses : « Un téléphone, des écouteurs pour Netflix, un chargeur pour tenir la batterie et un peu de cannabis pour la détente. » Les complices, eux, préparent soigneusement le colis et programment le drone pour qu’il dépose la marchandise discrètement à la fenêtre de la cellule.

Mais la technologie, aussi avancée soit-elle, n’est pas infaillible. Une petite erreur de programmation ou une rafale de vent imprévue, et c’est le fiasco. Dans ce cas précis, le colis a échoué dans le bureau des surveillants, transformant cette livraison clandestine en une farce digne d’un sketch.

« La Poste, mais en pire » : Quand les gardiens deviennent destinataires

L’histoire aurait pu passer inaperçue, mais l’ironie de la situation l’a rendue inoubliable. Imaginez la scène : Un surveillant perplexe, ouvrant un colis comme s’il s’agissait d’un cadeau de Noël, découvrant le contenu et réalisant soudain qu’il vient de mettre la main sur une livraison express pour détenus.

« Ah, enfin un colis pour nous !« , a dû plaisanter l’un des gardiens. Mais l’affaire est plus sérieuse qu’elle n’en a l’air. Selon Reynald Cochennec, délégué FO Pénitentiaire, ces livraisons par drone deviennent une pratique courante dans de nombreuses prisons. Et si celle-ci prête à sourire, toutes n’ont pas une issue aussi comique.

Un trafic de haut vol qui inquiète les autorités

Les drones, initialement conçus pour le loisir ou les livraisons légales, se retrouvent au cœur d’un trafic florissant. Téléphones, drogues, parfois même armes : Tout est bon pour alimenter les réseaux clandestins à l’intérieur des prisons. Dernièrement, des couteaux en céramique – indétectables par les scanners – auraient été introduits par ce biais.

Mais à Brest, l’erreur de livraison a mis en lumière une faille dans ce trafic millimétré. Outre le fou rire qu’elle a provoqué chez les gardiens, elle soulève des questions sur la sécurité des établissements et la capacité des autorités à contrer ces intrusions technologiques.

Des solutions en cours… mais des défis persistants

Face à ce phénomène, les syndicats pénitentiaires tirent la sonnette d’alarme. Certains établissements ont commencé à investir dans des brouilleurs de fréquences et des filets anti-drones. Mais ces solutions coûtent cher et ne couvrent pas toujours l’ensemble des zones sensibles.

De leur côté, les pilotes amateurs de drones illégaux s’adaptent. Techniques de vol plus précises, matériaux plus discrets : La course entre les trafiquants et les autorités s’intensifie. À Brest, on peut toutefois supposer que le pilote en question a reçu un sérieux rappel à l’ordre après sa bourde monumentale.

Une anecdote qui fait sourire… mais qui inquiète aussi

Si l’histoire de Brest a de quoi amuser, elle reflète un problème plus large. Les drones, outils modernes et ingénieux, sont détournés de leur usage initial pour alimenter un trafic de plus en plus sophistiqué. Et même si cette livraison ratée restera dans les annales comme une des erreurs les plus hilarantes de l’année, elle rappelle la nécessité d’une vigilance accrue.

Pour les surveillants brestois, cette matinée restera sans doute gravée dans les mémoires comme le jour où un drone a fait d’eux les destinataires accidentels d’un colis clandestin. Et pour le pilote ? Une leçon : Toujours vérifier l’adresse avant d’appuyer sur « livrer maintenant ».

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