Mort d’Adama Traoré : La justice prononce un non-lieu pour les trois gendarmes !

L’affaire de la mort d’Adama Traoré, survenue en 2016, a pris un nouveau tournant judiciaire. Vendredi 1er septembre, un non-lieu a été prononcé pour les trois gendarmes impliqués. La famille du défunt a immédiatement annoncé son intention de faire appel.
Les faits : Rappel de l’affaire Adama Traoré
Adama Traoré est mort le 19 juillet 2016 à Persan, quelques heures après son interpellation dans sa ville de Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise), en pleine canicule. Il avait été arrêté lors d’une opération visant son frère, suspecté d’extorsion de fonds. Depuis, sa famille et notamment sa sœur Assa Traoré, accusent les forces de l’ordre d’être responsables de sa mort.
Prononcement du non-lieu : Une décision controversée
Les magistrates en charge de l’enquête ont prononcé un non-lieu en faveur des gendarmes, mettant un terme provisoire à une enquête houleuse et centrée sur des expertises médicales contradictoires. Me Yassine Bouzrou, avocat de la famille Traoré, a dénoncé cette décision, la qualifiant de « déshonorable pour l’institution judiciaire » et a annoncé qu’un appel serait fait.
Les réactions des deux camps : Une affaire polariseuse
Alors que les avocats des gendarmes ont salué la décision comme « logique et conforme à la réalité« , la famille Traoré et leurs soutiens voient en ce non-lieu une grave injustice. L’objectif de l’appel serait d’envoyer les gendarmes devant une juridiction où « un débat contradictoire pourra dire si les violences ayant causé la mort d’Adama Traoré étaient ou non proportionnées et nécessaires », selon Me Bouzrou.
Vers l’avenir : Quelles sont les prochaines étapes ?
Avec l’annonce de l’appel, l’affaire est loin d’être terminée. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer le futur de cette affaire qui a pris une dimension symbolique autour des questions de violences policières et de racisme en France.
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