Camille : « Si l’Assemblée était de nouveau dissoute demain, le pays basculerait-il définitivement sous la bannière du Rassemblement National ? Dois-je craindre, moi Camille, de voir cette France que j’aime sombrer dans l’inconnu ? »
Une matinée pas comme les autres
Le 8 juin 2025, Paris se réveille sous un ciel gris, lourd de tensions politiques. Dans son petit appartement du XIe arrondissement, Camille, journaliste engagée, ouvre les yeux sur un écran de smartphone qui clignote. Une notification retient son attention : « RN en tête en cas de nouvelle dissolution : Sondage Elabe pour BFMTV ».
Son cœur se serre. Elle ouvre l’article d’un geste fébrile.
Des chiffres qui résonnent comme une déflagration
Le sondage est sans appel.
33 % des intentions de vote pour le Rassemblement National, un score qui égale presque celui obtenu lors des législatives anticipées de juin 2024.
Le Nouveau Front Populaire, malgré ses efforts d’unité, plafonne à 21 %.
Le camp présidentiel d’Emmanuel Macron chute à 15,5 %.
Les Républicains survivent difficilement avec 10 %.
Camille relit plusieurs fois les lignes de cet article. Un vertige la saisit. Que s’est-il passé en si peu de temps ?
Retour en arrière : La dissolution de tous les dangers
Camille se souvient parfaitement du choc de l’année précédente. En juin 2024, après des élections européennes calamiteuses, Emmanuel Macron choisissait l’arme ultime : dissoudre l’Assemblée Nationale.
Le pari était osé, presque suicidaire. Résultat : Un Parlement ingouvernable, des alliances fragiles, un président affaibli.
Le RN : Un rouleau compresseur électoral
Depuis, le Rassemblement National n’a cessé de grignoter le terrain.
Le sondage révèle que 84 % de ses électeurs de 2024 restent fidèles.
Ses soutiens se diversifient : Retraités, ouvriers, jeunes en quête de repères, professions intermédiaires déçues par les promesses non tenues.
Pour Camille, le danger est clair : Le RN n’est plus un vote de colère marginal. Il est devenu une option politique crédible pour une part croissante de la population.
Une gauche en quête d’unité, un centre en déroute
Le Nouveau Front Populaire a beau rassembler La France Insoumise, le Parti Socialiste, les écologistes et les communistes, il peine à convaincre au-delà de son socle militant.
Pire, le sondage propose un second scénario avec la gauche divisée :
- PS‑PCF‑EELV : 16 %
- LFI seule : 10 %
Dans ce cas, le RN creuse encore l’écart.
Quant à Macron, il subit un effondrement de sa base électorale. Les Français lui reprochent en masse la dissolution de 2024 : 71 % la jugent mauvaise, 63 % dénoncent les blocages qu’elle a engendrés.
Dissolution ou pas ? Le dilemme présidentiel
Emmanuel Macron retrouvera la possibilité de dissoudre l’Assemblée début juillet 2025. Mais osera-t-il ? Près de deux Français sur trois (66 %) ne veulent pas d’une nouvelle dissolution.
Camille imagine le président, seul dans son bureau à l’Élysée, consultant les derniers chiffres. Devant lui, un dilemme insoluble : Poursuivre avec un Parlement hostile ou risquer un nouveau coup de dés électoral.
Une société fracturée
Au fil de ses lectures, Camille sent grandir l’inquiétude.
Le RN est perçu par 42 % des Français comme le grand gagnant de la précédente dissolution.
La défiance envers les institutions est à son comble.
Le climat politique est délétère.
Dans les rues de Paris, les conversations tournent autour de cette possible bascule historique. Le spectre d’un gouvernement dirigé par le RN n’est plus un tabou.
Le choix d’Amélie, de Camille… et du peuple français
Le soir même, Camille retrouve son amie Amélie dans un café du Marais.
Autour d’un verre de vin, elles débattent, inquiètes.
« Si l’Assemblée était de nouveau dissoute demain, que ferions-nous ? » demande Amélie.
Camille soupire : « Je crois que nous devrions nous battre, plus que jamais, pour défendre notre démocratie. Le pire serait de rester spectateurs. »
Alors que les lumières de la ville s’allument, une question demeure en suspens : La France est-elle prête à confier les clés du pouvoir au RN ?
En cas de nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale, le RN semble prêt à transformer l’essai. Ce sondage Elabe pour BFMTV met en lumière une recomposition politique majeure et un électorat de plus en plus acquis à la cause de l’extrême droite.
La gauche doit s’unir pour espérer freiner cette dynamique, tandis que le centre présidentiel semble en perte de vitesse. Les mois à venir seront cruciaux pour l’avenir démocratique du pays.
👉 « Ce sondage a été réalisé en ligne du 3 au 5 juin 2025, auprès d’un panel de 1 610 personnes représentatives de la population adulte vivant en France métropolitaine. L’échantillon a été constitué de manière à refléter la diversité de la population, en tenant compte notamment du sexe, de l’âge, de la profession, de la région et du type de lieu de résidence. »
Je vais le dire sans détour : Oui, je souhaite que le Rassemblement National (RN) obtienne la majorité absolue à l’Assemblée Nationale.
Pourquoi ?
Parce que je suis convaincu qu’aujourd’hui, la France a besoin d’un profond renouvellement politique, et que seule une majorité claire et cohérente permettra de sortir du blocage institutionnel dans lequel nous sommes plongés.
Depuis trop longtemps, nous vivons dans un pays paralysé par des alliances contre-nature, des compromis stériles, des gouvernements minoritaires incapables de tenir une ligne claire.
Résultat :
Une Assemblée ingouvernable, des débats envenimés, des réformes impossibles à faire passer, et une défiance grandissante des citoyens envers leurs élus.
Une majorité absolue du RN offrirait plusieurs points positifs concrets :
👉 1. Stabilité politique
Avec une majorité absolue, le gouvernement ne serait plus à la merci de coalitions fragiles ou de majorités de circonstance. Il pourrait enfin gouverner de manière stable pendant cinq ans.
👉 2. Clarté démocratique
Le RN ayant été massivement soutenu par les urnes, il serait légitime qu’il puisse appliquer son programme. Les Français sauraient clairement quelle politique est menée, par qui et dans quel cadre.
👉 3. Fin des petits arrangements politiciens
Nous en avons assez de ces jeux d’alliances improbables qui dénaturent le message des urnes. Une majorité absolue du RN mettrait fin à ces tractations permanentes et redonnerait du sens au vote.
👉 4. Remise en ordre de l’État
Le RN propose de remettre de l’ordre dans les politiques migratoires, dans la lutte contre l’insécurité, dans la défense de la laïcité. Avec une majorité solide, ces mesures pourraient enfin être mises en œuvre.
👉 5. Protection du pouvoir d’achat
Le RN porte un discours de protection sociale et économique qui me parle : défense du pouvoir d’achat, baisse des taxes sur l’énergie, soutien aux petites retraites. Avec une majorité absolue, ces propositions deviendraient réalité.
👉 6. Respect de la souveraineté nationale
Le RN veut rendre à la France plus de souveraineté, face à une Union européenne toujours plus intrusive. Je partage ce souhait d’un pays maître de ses lois et de ses choix.
Je ne suis pas naïf : Je sais que cette perspective inquiète certains. Mais pour moi, c’est justement parce que le système actuel est à bout de souffle qu’il faut avoir le courage d’essayer autre chose.
Une majorité absolue du RN ne serait pas un danger pour la démocratie — elle serait au contraire l’expression directe de la volonté populaire. Si les Français choisissent cette voie, il faudra la respecter et la mettre en œuvre pleinement.
En démocratie, c’est le peuple qui décide. Et aujourd’hui, je crois que de plus en plus de Français, comme moi, sont prêts à donner au RN les moyens de gouverner.