Camille, une jeune passionnée d’animaux, n’en croit pas ses yeux en découvrant une vidéo virale : Des ânes déguisés en zèbres dans un zoo chinois ! Mais pourquoi une telle mascarade ? Jusqu’où certains établissements sont-ils prêts à aller pour attirer des visiteurs ?
Le monde animalier est une source intarissable d’émerveillement, mais aussi parfois de controverses. Récemment, une histoire troublante venue de Chine a enflammé les réseaux sociaux : Un zoo a été pris en flagrant délit de supercherie en peignant des ânes pour les faire passer pour des zèbres. Ce subterfuge, révélé par des visiteurs et des vidéos virales, a suscité une vague d’indignation et relancé le débat sur l’éthique des parcs animaliers.
Une découverte stupéfiante
Camille, une jeune passionnée d’animaux, se promenait sur les réseaux sociaux lorsqu’elle est tombée sur une vidéo qui a immédiatement capté son attention. Des ânes, grossièrement décorés de rayures noires et blanches, étaient exhibés dans un parc zoologique chinois. Les images, largement relayées sur Weibo, montraient clairement des animaux dont le pelage semblait artificiellement modifié. Stupéfaite, Camille s’est demandé comment un tel stratagème pouvait être mis en place et, surtout, pourquoi un parc animalier aurait recours à une telle ruse.
Un aveu surprenant du zoo
Face à l’ampleur du scandale, les responsables du parc de loisirs de Zibo, situé à l’est de la Chine, ont rapidement réagi. Interrogés par le média d’État CCTV News, ils ont reconnu que les animaux en question étaient bel et bien des ânes, et que leur apparence zébrée était le résultat d’une initiative « marketing ». Selon eux, l’objectif était simplement d’attirer plus de visiteurs et de proposer une attraction originale. Cependant, ils ont nié toute intention de tromper le public, affirmant qu’une pancarte expliquait clairement la supercherie.
Les gérants du zoo ont également tenu à rassurer le public en affirmant que les produits utilisés pour peindre les ânes étaient inoffensifs et facilement lavables. Ils ont précisé que des rubans adhésifs avaient été employés pour tracer les rayures, garantissant ainsi l’absence de douleur ou de souffrance pour les animaux.
Un tollé sur les réseaux sociaux
Malgré ces justifications, l’affaire a provoqué un véritable tollé sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont exprimé leur colère et leur indignation face à une pratique jugée trompeuse et contraire à l’éthique.
« C’est une tromperie pure et simple ! Un zoo devrait être un lieu d’éducation et de préservation, pas un théâtre de mises en scène absurdes », s’indigne un utilisateur de Weibo. Un autre internaute ajoute : « C’est irrespectueux envers les visiteurs et encore plus envers les animaux. Où est le respect du bien-être animal dans cette affaire ? »
Les critiques ne concernent pas seulement l’aspect éthique, mais aussi l’impact de telles pratiques sur l’éducation du public. Certains estiment que ces initiatives contribuent à une vision erronée du monde animal et que les zoos ont la responsabilité d’informer correctement les visiteurs, et non de les induire en erreur.
Une tendance inquiétante ?
Ce n’est pas la première fois que des parcs animaliers chinois font l’objet de polémiques similaires. En janvier dernier, un zoo a reconnu avoir transformé des chiens Chow Chow en tigres en les peignant en orange et noir. En 2024, un autre parc a maquillé des chiens de la même race en noir et blanc afin qu’ils ressemblent à des pandas. Une pancarte humoristique accompagnait alors l’attraction : « Je suis un panda qui vous fait croire que je suis un chiot ! ».
Ces pratiques, bien qu’amusantes pour certains, posent de sérieuses questions sur la gestion des zoos et la manière dont ils perçoivent leurs animaux. Dans certains cas, ces mises en scène sont justifiées par des contraintes budgétaires : Élever un véritable zèbre ou un panda coûte bien plus cher que d’utiliser un subterfuge.
Mais où tracer la ligne entre attraction ludique et manipulation trompeuse ?
Une réglementation insuffisante ?
En Chine, la législation sur la protection animale reste relativement souple comparée à celle d’autres pays. Si certains règlements encadrent le bien-être des animaux en captivité, il existe encore de nombreuses zones grises permettant ce type de pratiques. Face à la montée des critiques, certains militants espèrent que ce scandale relancera le débat sur la nécessité d’une réglementation plus stricte concernant les pratiques des zoos et des parcs de loisirs.
Quelle réaction du public ?
Malgré l’indignation générale, il existe aussi des voix discordantes. Certains internautes estiment que cette polémique est exagérée. « Après tout, les humains se teignent bien les cheveux », argumente un utilisateur, minimisant ainsi l’impact de cette affaire. D’autres font valoir que tant que les animaux ne souffrent pas, il n’y a pas de réel problème.
Toutefois, la majorité semble s’accorder sur un point : Un zoo doit avant tout respecter ses animaux et ses visiteurs. Plutôt que de recourir à de telles mises en scène, ces établissements gagneraient à investir dans des moyens plus éducatifs et éthiques pour attirer le public.
Un scandale révélateur des pratiques douteuses des zoos
L’affaire des ânes peints en zèbres a mis en lumière une facette dérangeante de certains parcs animaliers. Si l’objectif était de faire parler du zoo, c’est réussi, mais probablement pas de la manière escomptée. Entre indignation et débat sur l’éthique animale, cette histoire soulève une question fondamentale : Comment garantir des pratiques respectueuses tout en conservant l’attractivité des parcs animaliers ?
En attendant, le scandale continue de faire des vagues sur les réseaux sociaux, et le zoo de Zibo pourrait bien voir son image durablement ternie par cette affaire.
