Rue envahie de voitures stationnées le long des trottoirs, laissant à peine de la place pour les piétons, illustrant le stationnement abusif en ville.

Il entasse 99 voitures sur la voie publique : La police envoie tout à la fourrière !

INSOLITE

Dans une petite rue tranquille de la commune de Morlaix, un phénomène pour le moins insolite s’est installé : Un seul homme est responsable d’un véritable parc de 99 voitures, toutes stationnées depuis des mois sur la voie publique, sans bouger, sans contrôle et sans réaction… jusqu’à ce que la fourrière frappe à la porte.

Le décor

La rue : résidentielle, bordée de maisons modestes, quelques arbres, un trottoir étroit. Jusqu’au jour où les riverains ont commencé à remarquer une jonction d’empilement automobile : une dizaine de voitures devant la maison du propriétaire, puis d’autres à proximité, l’une derrière l’autre. Au fil des semaines, des mois, ce ne furent plus quelques véhicules mais près d’une centaine qui s’alignèrent sur la voie publique.

L’accumulation

Le propriétaire — dont l’identité reste partiellement protégée dans les rapports — possédait déjà un garage personnel, mais pour une raison inexpliquée, il avait disposé chaque véhicule sur le domaine public. Les voitures semblaient « ventouses », immobilisées, certaines visiblement hors d’usage, d’autres au contraire prêtes à rouler. Le phénomène s’est amplifié jusqu’à atteindre le total de 99 véhicules. Ce nombre semble symbolique tant il dépasse les usages habituels.

Le signalement et la réaction

Des riverains excédés ont alerté la mairie, estimant que la voie publique était désormais saturée, que le stationnement devenait gênant voire dangereux : passage réduit pour les piétons, sortie de garage compliquée, visibilité obstruée. La municipalité a donc mené une enquête, identifié le propriétaire et demandé à ce que la procédure de mise en fourrière soit lancée. Une trentaine de véhicules a d’ores et déjà été visée par l’enlèvement.

Le cadre légal

Selon la réglementation en matière de stationnement et de domaine public, tout véhicule immobilisé « en un même point de la voie publique pendant une durée excédant un certain délai » peut être enlevé d’office. Le propriétaire encourt une facture importante : frais d’enlèvement, frais de garde journalière, amende administrative.

Les enjeux et interprétations

– Urbanisme et civisme : Ce cas illustre la tension entre le droit individuel de disposer d’un véhicule et l’intérêt collectif de l’usage du domaine public.
– Responsabilité du propriétaire : Accumuler 99 voitures sur la voie publique n’est pas anodin : fréquentation des services municipaux, gêne pour les habitants, coût pour la collectivité.
– Signal d’alerte urbain : La situation peut être vue comme un symptôme d’un manque de contrôle du stationnement non déclaré ou abusif.
– Ressource publique : Chaque intervention, chaque jour de garde des véhicules cadre un coût pour la commune ou la collectivité, répercuté ensuite sur le propriétaire.

Le dénouement attendu

La mairie et la police locale planifient l’enlèvement des véhicules restant, la facturation des frais et probablement une réunion de conciliation avec le propriétaire. Les riverains espèrent retrouver une voie publique dégagée, une visibilité retrouvée, une rue rendue à son usage normal.

Source : MSN Actualité

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