Une histoire vraie digne d’un film : un médecin accusé de mutilation volontaire pour fraude à l’assurance. Enquête sur une affaire hors norme.

Affaire choc : Un chirurgien accusé d’avoir organisé l’amputation de ses propres jambes pour toucher 500 000 € d’assurance

CHOC

Une affaire à glacer le sang : Le chirurgien qui aurait volontairement perdu ses jambes pour 500 000 euros

Le 24 juillet 2025, la France entière découvre, stupéfaite, les révélations d’une affaire judiciaire hors du commun, mêlant médecine, mutilation et argent. À première vue, le scénario semble impensable, irréel. Et pourtant, les faits sont là, documentés, brutaux, accablants : Un chirurgien expérimenté, installé en région parisienne, est accusé d’avoir orchestré sa propre amputation des deux jambes dans le but de toucher 500 000 euros d’indemnités d’assurance.

Ce que la justice décrit aujourd’hui comme une escroquerie préméditée de grande ampleur, s’est déroulé dans le silence feutré d’un service hospitalier, là où l’on soigne, là où l’on sauve, et non là où l’on détruit.

Les débuts d’un scénario macabre

Tout commence il y a quelques mois, lorsque cet homme de 50 ans, décrit comme méticuleux, discret et très compétent, aurait affirmé avoir été victime d’un accident d’une extrême gravité. Selon ses déclarations, une complication médicale brutale aurait nécessité l’amputation de ses deux jambes. Le chirurgien, désormais handicapé lourdement, ne peut plus exercer. Très vite, il saisit son assurance et dépose un dossier de sinistre accompagné de multiples certificats médicaux.

Et là, tout semble coller. Le diagnostic, les bilans, les expertises… tout est solide. Trop solide.

Les soupçons de l’assureur

Mais dans l’ombre des grands groupes d’assurance, des spécialistes scrutent chaque mot, chaque ligne, chaque justificatif. Et rapidement, une incohérence clinique attire l’attention. Les lésions constatées ne correspondent pas exactement aux déclarations de l’assuré. Des manquements, des silences, des formulations trop vagues.

Une enquête est discrètement ouverte. L’assureur alerte la justice. Ce qui n’était au départ qu’un simple dossier d’indemnisation devient une affaire judiciaire explosive.

Le cœur de l’accusation : Une amputation préméditée

Selon les éléments communiqués par le Parquet de Paris, l’homme aurait organisé ses amputations en se présentant aux urgences de manière répétée, prétextant des douleurs insupportables, voire des nécroses artificielles. Certains documents évoquent l’utilisation possible de techniques pour provoquer volontairement l’infection de ses membres inférieurs.

L’objectif ? Convaincre les équipes médicales de l’urgence d’une ablation.

Les enquêteurs découvrent aussi qu’avant même les amputations, le chirurgien avait souscrit plusieurs assurances complémentaires, toutes très généreuses en cas d’accident invalidant. L’indemnité globale potentielle frôlerait le demi-million d’euros.

Des témoignages glaçants

Un infirmier raconte, sous anonymat :

« Je l’ai vu entrer en fauteuil, le visage fermé. Mais ce qui m’a troublé, c’est qu’il semblait… soulagé. Comme si tout était sous contrôle. Pas comme un homme à qui on vient d’enlever les jambes. »

Un ancien collègue, atterré, ajoute :

« Il savait tout. Les protocoles, les angles morts, les seuils d’alerte. Il a construit son dossier comme une opération chirurgicale. Millimètre par millimètre. »

L’homme nie farouchement

Aujourd’hui, le praticien est placé sous contrôle judiciaire, interdit d’exercer et poursuivi pour escroquerie aggravée et mise en danger de la vie d’autrui.

Il nie tout en bloc, parle d’un « acharnement », d’un « complot administratif », et évoque la douleur d’un homme brisé, privé de sa vocation, humilié publiquement. Ses avocats dénoncent une lecture à charge, une chasse à l’homme.

Mais les juges d’instruction, eux, disposent d’éléments accablants :

  • La chronologie des actes médicaux
  • L’absence de justification physiologique aux amputations
  • Les clauses assurantielles suspectes
  • L’absence d’antécédents médicaux cohérents

Un scandale au cœur du monde médical

Ce que cette affaire révèle, au-delà du sordide, c’est la vulnérabilité d’un système basé sur la confiance. L’assurance santé repose sur la présomption d’honnêteté, sur la compassion pour les victimes, sur la probité des soignants. Et voilà qu’un homme, formé pour sauver, aurait utilisé ses propres connaissances pour frauder froidement, en se mutilant délibérément.

Une question morale vertigineuse

Peut-on imaginer qu’un professionnel de santé, aguerri, accepte de se faire amputer volontairement pour de l’argent ? Cette hypothèse, qui frise la folie, est pourtant aujourd’hui examinée très sérieusement par la justice française. À ce jour, aucun précédent connu d’une telle ampleur n’a été enregistré.

Une société face à elle-même

Cette affaire ne renvoie pas qu’à un chirurgien en quête d’argent. Elle renvoie à notre époque, à une société fascinée par l’argent facile, à la course aux indemnisations, à la perte du sens éthique, même chez les plus instruits. Ce scandale, s’il est avéré, marquera un tournant dans la lutte contre la fraude médicale. Et dans la conscience collective, il restera cette question : « Et s’il avait vraiment choisi de perdre ses jambes pour quelques centaines de milliers d’euros ? »

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