Mathilde : « Comment peut-on justifier qu’un détenu ayant agressé du personnel pénitentiaire parte surfer une semaine à Saint-Malo, pendant que les agents restent à bout de souffle dans les couloirs de la prison ? »
Rennes, été 2025. Le soleil frappe les toits du centre pénitentiaire de Vezin-le-Coquet, mais l’ambiance est loin d’être à la détente dans les couloirs gris du bâtiment. Au sein des murs, une information fait grincer des dents : Des détenus souffrant de troubles psychiatriques allaient, selon un projet du Service Médico-Psychologique Régional (SMPR), partir une semaine entière en séjour de surf thérapeutique à Saint-Malo. Oui, du surf. En mer. Encadrés par des soignants. Hébergés. Pris en charge. En vacances, diront certains.
La nouvelle a fait bondir Éric Toxe, secrétaire local du syndicat UFAP-Unsa Justice, qui n’a pas mâché ses mots en dénonçant une décision « incompréhensible » et « irrespectueuse pour les personnels pénitentiaires ». « Une semaine de surf pour des détenus qui, parfois, frappent nos collègues ?! » tonne-t-il dans les colonnes d’Actu.fr. « Ce n’est pas une blague, c’est notre quotidien qu’on insulte. »
En effet, ce programme avait été pensé par le SMPR de Rennes, qui dépend du CHGR (Centre Hospitalier Guillaume Régnier). Il visait à accompagner quelques détenus dits patients, dans une logique de soins et de préparation à la réinsertion, notamment en cas de troubles psychiatriques lourds. Il ne s’agissait pas d’un programme de vacances, mais bien d’un dispositif médicalisé, strictement encadré.
Mais à l’heure où les surveillants de prison subissent des agressions, des menaces, et travaillent en sous-effectif chronique, l’initiative a provoqué un tollé. « C’est une claque. On n’a même pas assez de personnels soignants à l’intérieur, et voilà qu’on finance une semaine d’activités de bien-être à la mer pour les détenus les plus instables », déplore un agent sous couvert d’anonymat.
🏄 Surf, réinsertion ou provocation ?
Le surf thérapeutique n’est pourtant pas une lubie bretonne : C’est une pratique reconnue. Elle est déjà en place dans des établissements hospitaliers, comme en Loire-Atlantique, pour des victimes de traumatismes, notamment des femmes ayant subi des violences sexuelles ou conjugales. Encadrée par des psychologues, une infirmière et une éducatrice formée, cette activité vise à reconstruire le schéma corporel, l’estime de soi et la gestion des émotions. Elle repose sur des études scientifiques validant son impact.
Mais là où le bât blesse, c’est dans l’application aux auteurs de violences, en détention. La victime et l’agresseur ne sauraient, dans l’imaginaire collectif, bénéficier du même type de soin. Surtout lorsqu’il s’agit de prendre la mer et de « communier avec les vagues ».
Le ministère a vite senti le vent tourner. Devant l’ampleur de la polémique et les critiques venues tant des syndicats que des responsables politiques — notamment de la droite et du Rassemblement National — Gérald Darmanin a réagi avec fermeté.
« J’ai demandé l’annulation immédiate de cette activité. »
Le message est clair. Le surf en prison, ce ne sera pas pour cette rentrée.
🤯 Colère des agents et clivage institutionnel
Les syndicats voient dans ce type de projet un symbole d’inversion des priorités. Les détenus, même malades, semblent parfois mieux lotis que les agents pénitentiaires en souffrance. L’UFAP-Unsa demande un renforcement des soins psychiatriques intra-muros, pas des projets hors les murs.
De son côté, le CHGR reste discret. Officiellement, il s’agissait d’un projet pilote, qui n’avait pas encore été mis en œuvre. Cinq détenus étaient potentiellement concernés, choisis parmi ceux ayant un profil favorable à une sortie future sous condition. Il n’y avait donc, au moment de la polémique, aucun départ encore acté, aucune valise de surf encore chargée dans le fourgon.
Mais l’idée seule a suffi à mettre le feu aux poudres.
⚖️ Entre soins et image publique
Cette affaire soulève une question délicate : Où s’arrête le soin et où commence le scandale ? Les experts en psychiatrie pénitentiaire rappellent que les troubles mentaux doivent être traités sérieusement. L’hôpital psychiatrique, même en détention, ne peut être une antichambre de la punition. Pourtant, l’opinion publique est sensible à l’idée que le surf ou d’autres activités ludiques puissent sembler être des « récompenses ».
Pour un Français moyen, l’idée d’un détenu qui surfe pendant que lui se bat pour ses congés paraît difficile à accepter.
Entre justice, soin et opinion publique : La ligne de crête d’un projet avorté
Ce que révèle cette affaire, au-delà du surf et de la prison, c’est le tiraillement permanent entre soin, justice et perception collective. Peut-on guérir quelqu’un sans choquer ceux qu’il a blessés ? Peut-on envisager la réinsertion sans donner l’impression de relâcher la sanction ?
Le ministère de la Justice, par la voix de Gérald Darmanin, a tranché : Le surf, ce sera pour les vacanciers, pas pour les détenus.
Mais dans les couloirs de la prison de Rennes-Vezin, la colère continue de gronder. Car si les détenus n’iront pas surfer, les soignants, eux, restent toujours en sous-effectif. Et les surveillants, toujours en danger.
📍 Source : Article original publié par Actu.fr le 2 août 2025.
« Ah mais c’est formidable ! 😃 Franchement, moi j’attends avec impatience le prochain programme : spéléologie pour les braqueurs 🧗, plongée sous-marine pour les agresseurs sexuels 🤿 et stage de poterie en Toscane pour les multirécidivistes 🏺 ! Pendant qu’on y est, pourquoi pas une croisière bien-être pour ceux qui ont poignardé leur voisin ?! 🚢 Et qu’on n’oublie pas les massages ayurvédiques pour les incendiaires 💆♂️🔥. Franchement, je propose qu’on construise un club Med directement dans la cour de la prison 🏖️. Avec vue sur mer, s’il vous plaît ! 🌊 Ce pays est tellement absurde que même l’absurde s’est pendu. 🪢🤡 »
Non mais là, c’est plus un scandale, c’est un doigt d’honneur géant fait à toute la France qui bosse, qui galère, qui respecte les règles !
Ces tarés, condamnés pour violences, on les envoie bronzer sur la côte et jouer les surfeurs à Saint-Malo, pendant que des surveillants se font ouvrir le crâne à coups de chaise dans l’indifférence ?!
Et c’est nous qui payons avec nos fichus impôts ?!
Moi je me tue à la tâche, j’ai même pas les moyens de partir une semaine avec mes gosses, et eux, ils se font dorloter comme des petits princes ! Mais réveillez-vous ! C’est plus un pays, c’est un cirque de malades où les criminels sont traités comme des VIP pendant que les travailleurs crèvent à petit feu !
J’ai la haine, mais une haine… 😤😤😤
Mais on est où, là ?! Moi je me lève à 5h du matin pour gagner 1 400 balles par mois à m’occuper de patients en fin de vie, sans moyens, sans pause, sans respect.
Et là, j’apprends que des types violents, des détenus suivis en psychiatrie, vont faire du surf à Saint-Malo aux frais du contribuable ?! Qu’on m’explique ! Parce que moi, je peux pas me payer trois jours à la mer, mais eux, si ! On récompense la violence, l’agression, l’instabilité mentale… pendant que les honnêtes gens tirent la langue.
J’en peux plus de ce système pourri qui méprise ceux qui bossent et chouchoute ceux qui cognent. C’est une honte nationale !
Franchement, je suis tombé de ma chaise en lisant ça. On parle bien de détenus violents, internés en psychiatrie, qui auraient eu droit à une semaine de surf à Saint-Malo ?
Et pendant ce temps, les surveillants continuent de se faire insulter, frapper, menacer ?
C’est une blague ?
Moi je bosse 45 heures par semaine, j’arrive à peine à emmener mes gamins à la mer deux jours en été. Et là, l’État, avec nos impôts, finance une pseudo « thérapie » pour des types qui ont parfois agressé du personnel ?
J’ai du mal à avaler la pilule. Ce pays marche sur la tête.