10 septembre 2025, grève nationale de la carte bleue : comment préparer son quotidien sans CB ?

10 septembre 2025 : Journée sans carte bancaire, comment s’organiser pour vivre sans CB ?

SOCIETE
10 septembre 2025 : Journée sans carte bancaire

Le 10 septembre 2025 restera gravé dans la mémoire collective comme le jour où des milliers de Français ont choisi de glisser leur carte bancaire au fond du tiroir pour reprendre le contrôle de leur argent. L’affiche circulait déjà depuis des semaines sur les réseaux sociaux, relayée comme un mot d’ordre : #10SeptembreSansCB. Derrière ce geste symbolique, une volonté commune : Dire non à la dépendance numérique, aux commissions bancaires invisibles, à la surveillance permanente que permettent les paiements dématérialisés.

Mais comment vivre concrètement sans carte bancaire, même pour une seule journée, dans une société où tout semble exiger le fameux bip d’un terminal de paiement ?

Ce matin du 10 septembre, dans les boulangeries, les cafés et les supermarchés, l’ambiance n’était pas la même que d’habitude. Certains commerçants, complices, avaient ressorti leur vieille caisse enregistreuse en métal. Les tiroirs s’ouvraient et se fermaient au son des pièces de monnaie, rappelant une époque où l’argent liquide circulait dans toutes les poches. D’autres, plus réticents, fronçaient les sourcils en voyant arriver des clients avec un billet froissé à la main. Mais une chose était certaine : L’expérience avait commencé.

L’argent liquide, de nouveau roi pour une journée

« Je n’avais pas payé un café en pièces depuis des années », avoue Christophe, 42 ans, croisé dans un bar-tabac parisien. Pour lui, cette journée sans carte bancaire a réveillé une étrange nostalgie : Celle du portefeuille rempli de billets et de la petite monnaie qui tinte au fond de la poche. Les distributeurs automatiques de billets, pris d’assaut la veille, affichaient déjà des files d’attente impressionnantes. Certains guichets avaient même été vidés, preuve que le cash n’a pas disparu aussi complètement qu’on le croyait.

Les commerçants eux-mêmes y trouvaient un avantage : Pas de frais bancaires, pas de commission prélevée par Visa ou Mastercard. « Chaque transaction par CB, c’est quelques centimes qui s’envolent », confiait une boulangère de Rennes. « Aujourd’hui, je gagne un peu plus sur chaque baguette. »

Les alternatives modernes : Chèques, virements, troc et entraide

Mais tout le monde n’avait pas anticipé. Certains, pris de court, ont dû improviser. Pour acheter un frigo sur un site de petites annonces, Nicolas, étudiant à Montpellier, a proposé un virement instantané. « Ce n’est pas une carte, mais ça passe », sourit-il. D’autres ont redécouvert le chèque, ce rectangle de papier que beaucoup pensaient relégué au musée. Dans certains quartiers, on a même vu apparaître de petits systèmes de troc : Légumes contre services, outils prêtés contre coups de main.

L’esprit d’entraide s’est invité dans la journée : Des amis payaient en espèces pour d’autres, remboursés plus tard en liquide ou par virement. Des voisins partageaient leurs courses. Finalement, cette grève de la carte bleue devenait aussi un prétexte pour retisser des liens humains que le « sans contact » avait peu à peu effacés.

Une journée pas si simple : Les galères du quotidien

Pourtant, tout n’a pas été simple. Certains distributeurs automatiques de billets sont tombés en panne face à l’afflux d’utilisateurs. Dans les grandes surfaces, des clients ont dû abandonner leurs caddies faute d’espèces suffisantes. Les transports, eux, ont posé un véritable casse-tête : Dans certaines gares, impossible d’acheter un billet de train sans carte. À Paris, quelques stations de métro ont vu des files s’allonger devant les rares guichets acceptant encore les billets.

« On se rend compte à quel point on est dépendants », soupirait Amandine, une mère de famille rencontrée devant un terminal hors service. « Sans carte, on a l’impression d’être exclus du système. »

Une action militante aux résonances politiques

Derrière le geste du 10 septembre se cache une véritable contestation. Les initiateurs du mouvement, relayés sur internet par des collectifs citoyens, dénoncent la disparition programmée du cash et l’obligation implicite d’utiliser la carte bancaire pour tout achat, même minime. Ils rappellent que l’argent liquide reste le seul moyen de paiement 100% anonyme et libre de frais bancaires, et que son recul profite avant tout aux grandes banques et aux géants du numérique.

Selon eux, la généralisation de la CB et du paiement sans contact conduit à une société de contrôle permanent, où chaque dépense devient une donnée monnayable. Cette journée sans CB est donc plus qu’un simple boycott : C’est une manière de rappeler que le citoyen doit garder la possibilité de choisir son mode de paiement.

Le symbole d’une résistance

Au fil des heures, les témoignages affluent sur les réseaux sociaux. Certains racontent avec humour leurs mésaventures, d’autres affichent fièrement une photo de leur billet de 20 € brandi comme un drapeau. On voit des hashtags comme #SansCB ou #LibertéDePayer s’imposer dans les tendances.

Au-delà de l’anecdote, cette journée du 10 septembre 2025 aura prouvé une chose : Même dans un monde ultra-numérisé, l’humain reste capable de résister, ne serait-ce que par un petit geste du quotidien. Refuser de sortir sa carte bancaire, c’est refuser un peu de cette dépendance imposée, et rappeler que la liberté commence parfois dans la poche, avec quelques pièces qui tintent.

Une journée pour réfléchir à notre rapport à l’argent

Le 10 septembre 2025 n’aura pas changé la face du monde, mais il aura semé une graine. Celle d’une réflexion sur notre dépendance aux banques, aux systèmes numériques et à cette petite carte plastique qui semble régir nos vies. Vivre sans carte bancaire, ne serait-ce qu’un jour, c’est redécouvrir des gestes oubliés, réapprendre la valeur du cash, et peut-être se réapproprier une part de liberté perdue.

1 thought on “10 septembre 2025 : Journée sans carte bancaire, comment s’organiser pour vivre sans CB ?

  1. La généralisation de la CB et du paiement sans contact conduit à une société de contrôle permanent.
    Un moyen de pression inéluctable de l’UE et son pouvoir tentaculaire.

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