Aurélien s’interroge : « Comment en est-on arrivé à ce point de rupture où le peuple, jadis allié de l’extrême gauche, semble désormais se détourner d’elle en masse ? »
Dans les rues de France, un parfum de révolte flotte dans l’air. Ce n’est pas une grève ordinaire, ni une manifestation classique. C’est une colère diffuse, profonde, enracinée dans les cœurs de ceux qui se sentent abandonnés par le système. Le mouvement baptisé « Bloquons tout » surgit tel un cri de désespoir, un appel à suspendre le temps pour exiger que justice soit rendue au peuple.
Le 10 septembre 2025, ce slogan devient symbole. Des pancartes s’élèvent, des voix grondent, des regards s’embrasent. Derrière ces mots simples — « Bloquons tout » — se cache une réalité complexe : L’expression d’un malaise citoyen face aux décisions gouvernementales jugées injustes. Gel des retraites, suppression de jours fériés, coupes budgétaires dans les services publics : Autant de mesures qui nourrissent une colère sourde.

Mais pour Valeurs Actuelles, cette mobilisation est bien plus qu’une revendication sociale. Elle marque un divorce du peuple avec l’extrême gauche. L’analyse est tranchante : Alors que l’extrême gauche se veut le porte-voix des oubliés, elle semble désormais coupée d’une partie du peuple qui l’accuse d’instrumentaliser la colère plutôt que de l’incarner.
Le constat est sévère. Claude Malhuret, sénateur, parle d’une extrême gauche « pratiquement en train d’appeler à l’émeute ». Ces mots ne tombent pas dans le vide. Ils traduisent une inquiétude grandissante : Celle que les idéaux égalitaires et populaires se transforment en une mécanique d’agitation qui divise plus qu’elle ne rassemble.

Sur les réseaux sociaux, dans les cafés, dans les familles, le débat enflamme les discussions. Certains saluent l’audace d’un mouvement qui ose briser les codes et s’affranchir des partis traditionnels. D’autres redoutent une récupération politique, une manipulation des foules au service de causes idéologiques.
Ce qui frappe, c’est l’ampleur de la fracture. Une France qui se sent trahie, fatiguée des discours, s’oppose à une gauche radicale perçue comme déconnectée. Le divorce évoqué par Valeurs Actuelles n’est pas seulement une formule. C’est une réalité palpable, vécue dans le quotidien des citoyens qui peinent à finir le mois, qui voient leurs services publics se déliter, qui redoutent l’avenir de leurs enfants.

Dans cette confrontation, chacun projette ses peurs et ses espoirs. Les uns espèrent un sursaut démocratique, les autres craignent une dérive violente. Mais une chose est certaine : Le mouvement « Bloquons tout » a ouvert une brèche dans le paysage politique français. Une brèche où s’engouffrent toutes les frustrations, toutes les colères, mais aussi toutes les attentes d’un peuple en quête de dignité et de reconnaissance.
Ainsi, ce 10 septembre restera gravé comme un tournant. Peut-être le signe d’une recomposition politique. Peut-être aussi celui d’une fracture irréversible. Car lorsque le peuple rompt avec ceux qui prétendaient le représenter, c’est tout l’équilibre républicain qui vacille.

Témoignages de nos lecteurs
La rédaction de MyJournal.fr a reçu de nombreux messages d’internautes révoltés par le rôle de Jean-Luc Mélenchon et de son parti politique La France Insoumise (LFI) dans le contexte du mouvement « Bloquons tout ». Voici une sélection représentative de cette colère citoyenne.
Marc, 52 ans, artisan
👉 « J’en ai ras le bol de Mélenchon et de son parti politique LFI. Chaque fois qu’il ouvre la bouche, c’est pour diviser les Français et mettre de l’huile sur le feu. Le mouvement Bloquons tout est la preuve que les citoyens n’en peuvent plus de sa manière de manipuler la colère populaire. »
Karine, 41 ans, infirmière
👉 « Franchement, Mélenchon et LFI ne me représentent pas. Ils prétendent défendre le peuple, mais au final ils bloquent tout progrès et ne proposent aucune solution crédible. Avec Bloquons tout, on a bien vu que les Français en avaient assez de cette extrême gauche qui ne fait que crier. »
David, 33 ans, chauffeur routier
👉 « Je suis fatigué de voir Jean-Luc Mélenchon transformer chaque contestation sociale en scène de théâtre. LFI ne pense qu’à faire le buzz et à radicaliser les débats. Beaucoup de collègues pensent comme moi : il faut tourner la page de ce parti politique. »
Sophie, 46 ans, commerçante
👉 « Ce divorce du peuple avec l’extrême gauche est logique. Mélenchon et son mouvement LFI vivent dans un autre monde, loin de nos réalités. Ils crient au nom des pauvres mais eux, ils profitent bien de leurs privilèges. Ça suffit ! »

Julien, 29 ans, étudiant
👉 « LFI, c’était censé représenter la jeunesse. Aujourd’hui, c’est devenu un repoussoir. Mélenchon n’a plus rien de crédible, il ne fait que diviser et caricaturer. Avec Bloquons tout, on comprend que le peuple dit stop à ces discours radicaux. »
Claire, 58 ans, retraitée
👉 « J’ai cru en Mélenchon il y a quelques années, mais maintenant j’ai honte. LFI se moque complètement de nos problèmes. Le gel des retraites, la hausse du coût de la vie… ils n’ont aucune solution sérieuse. Ils se nourrissent seulement de la colère. »
Patrick, 37 ans, cadre dans le privé
👉 « Le problème avec Mélenchon et LFI, c’est qu’ils veulent tout casser au lieu de construire. Leur soutien à des mouvements comme Bloquons tout montre bien qu’ils ne cherchent pas à améliorer la France, mais à semer le chaos. »
Amandine, 25 ans, aide-soignante
👉 « Je travaille dur tous les jours et j’en peux plus d’entendre Mélenchon parler en mon nom. LFI n’est pas le peuple, ils ne comprennent rien à la vie des travailleurs. Le mouvement Bloquons tout prouve que la colère va au-delà de leur parti. »
Michel, 64 ans, ancien ouvrier
👉 « Moi qui ai connu les grandes luttes sociales, je peux dire que Mélenchon n’est pas un vrai homme du peuple. Il utilise LFI comme un outil personnel et il trahit les ouvriers qu’il prétend défendre. Il est temps que les Français ouvrent les yeux. »
Laura, 39 ans, mère de famille
👉 « Ras le bol de Mélenchon et de ses provocations. LFI ne fait rien pour améliorer la vie des familles. Quand on voit la crise actuelle, ils ne proposent que du bruit et de la division. Le peuple s’éloigne d’eux, et c’est bien normal. »