Quand un SDF vole un bus RATP et sème la panique sur le périphérique parisien

Incroyable cavale nocturne : À Paris, un SDF vole un bus RATP et sème la panique sur le périphérique

INSOLITE

La nuit parisienne a parfois des allures de roman noir. Ce n’est pas seulement le brouillard qui recouvre les boulevards, ni le grondement lointain des moteurs de camions sur le périphérique. C’est aussi l’imprévisible, l’absurde, le dramatique. Ce lundi 22 septembre 2025, un fait divers rapporté par Actu.fr a sidéré autant qu’il a inquiété : Un homme sans domicile fixe a volé un bus RATP en plein cœur de Paris, avant de prendre la fuite au volant de ce mastodonte sur le périphérique.

La scène s’est jouée dans une atmosphère irréelle. Sur le dépôt de bus, l’homme erre, silhouette solitaire, vêtue de vêtements usés, ses pas résonnant sur le bitume encore tiède de la journée écoulée. Personne ne se méfie. Qui imaginerait qu’un sans-abri, en marge de tout, puisse avoir l’audace — ou la folie — de grimper dans un bus de la RATP, d’allumer le moteur, et de s’élancer comme si ce véhicule lui appartenait ? Pourtant, c’est ce qui s’est produit.

Le rugissement inattendu du moteur

Le silence nocturne a été rompu par le grondement puissant du moteur d’un bus articulé. Dans la cabine, le SDF avait trouvé le moyen de lancer la machine. Était-ce le fruit du hasard, de l’instinct, ou d’une expérience passée ? Nul ne le sait encore. Mais soudain, le géant vert et blanc s’est mis en branle, quittant lentement son emplacement. Les pneus ont crissé, les phares se sont allumés, et dans la nuit parisienne s’est dessinée l’image incongrue d’un bus RATP piloté par un homme perdu dans la rue.

Le véhicule s’est engagé vers le périphérique, artère colossale qui ceinture la capitale, comme si l’homme avait voulu goûter à une liberté fugitive, comme si le simple fait de tenir ce volant représentait un acte de révolte contre une société qui l’avait rejeté.

Le périphérique en état d’alerte

Pour les automobilistes déjà engagés sur le périphérique, la scène avait de quoi surprendre, voire effrayer. Un bus qui zigzague, avance trop vite, puis ralentit brutalement. Certains conducteurs se sont écartés, d’autres ont immédiatement contacté la police. Très vite, les forces de l’ordre ont été mobilisées.

Des véhicules de police ont pris en chasse ce bus de 12 tonnes qui filait à vive allure. Dans les talkies-walkies, les voix s’entrechoquaient : « Interception immédiate. Prudence. Risque de collision. » L’homme au volant semblait perdu, peut-être dépassé par la puissance du véhicule qu’il contrôlait à peine. Les gyrophares bleus illuminaient la nuit, transformant le périphérique en théâtre d’urgence.

Une arrestation musclée

La cavale n’a pas duré longtemps. Après plusieurs minutes de tension, le bus a fini par s’immobiliser, coincé par les barrages policiers. Les agents se sont approchés, armes prêtes à être dégainées, redoutant un refus d’obtempérer. Mais face à eux, il n’y avait pas un terroriste, ni un braqueur, seulement un homme éreinté par la vie, hagard, presque absent.

L’arrestation a eu lieu sans violence, mais dans une atmosphère pesante. Le SDF a été interpellé, menotté, et conduit au poste. Derrière lui, le bus RATP, géant silencieux, semblait reprendre son souffle après cette course absurde.

Pourquoi voler un bus ?

La question hante encore les esprits. Était-ce un acte de désespoir, un coup de folie, ou une manière de crier au monde qu’il existait encore ? Les enquêteurs cherchent à comprendre. L’homme n’avait pas d’arme, pas de plan. Seulement une pulsion soudaine : Prendre le volant, fuir, rouler, dominer l’asphalte pour quelques instants.

Mais derrière ce fait divers, il y a une réalité sociale plus sombre. Les sans-abri de Paris vivent à la marge, invisibles aux yeux de beaucoup, survivant entre gares et trottoirs. Ce geste fou pourrait n’être que le miroir d’une détresse ignorée, d’une société où certains, privés de toit, en viennent à chercher dans la démesure un instant de lumière.

Les réactions

Dans les jours qui ont suivi, les réseaux sociaux se sont enflammés. Certains internautes ont crié au scandale sécuritaire : « Comment un SDF peut-il accéder si facilement à un bus RATP ? ». D’autres ont exprimé une forme d’empathie : « Cet homme voulait juste fuir sa misère. »

La RATP, elle, a promis de renforcer ses dispositifs de sécurité pour empêcher tout nouvel accès non autorisé à ses véhicules.

Une nuit gravée dans les mémoires

À Paris, les nuits sont rarement silencieuses. Mais celle-ci restera particulière. Un bus volé, un périphérique transformé en piste de cavale, et au milieu de tout cela, un homme perdu, dont le geste insensé aura rappelé que l’exclusion sociale peut parfois se traduire par des actes imprévisibles.

La ville a repris son souffle, les voitures circulent à nouveau comme si de rien n’était. Mais dans la mémoire collective, cette nuit de septembre marquera un chapitre à part dans le grand livre des faits divers parisiens.

👉 Publié sur MyJournal.fr, avec les faits rapportés par Actu.fr.

1 thought on “Incroyable cavale nocturne : À Paris, un SDF vole un bus RATP et sème la panique sur le périphérique

  1. En effet, si un simple SDF peut voler un bus, que faut il craindre encore ?
    Cet homme avait du déjà en conduire un car il a reussi à le mettre en marche.
    On ne devient pas SDF sans raisons (alcool, drogue, chomage, divorce, expulsion, etc…)
    Triste réalité !

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