« Comment un ministre comme Bruno Le Maire, censé incarner le sérieux de l’État, a-t-il pu enchaîner des déclarations aussi surréalistes que celles que nous découvrons aujourd’hui dans ces vidéos ? »
Bruno Le Maire dément… puis accepte un ministère 2 semaines plus tard !
Le 22 septembre dernier, dans une interview accordée à L’Usine Nouvelle, Bruno Le Maire affirmait catégoriquement qu’il ne rentrerait « en aucun cas » dans un futur gouvernement. Pourtant, à peine deux semaines plus tard, le 5 octobre, l’homme fort de Bercy a accepté sa nomination comme ministre d’État, chargé des Armées et des Anciens Combattants.
Un virage à 180 degrés qui alimente les critiques et donne l’image d’un ministre en totale contradiction avec ses propres propos.

Bruno Le Maire et le col roulé contre la crise énergétique !
En septembre 2022, alors que la France traversait une crise énergétique historique liée à la dépendance au gaz russe, Bruno Le Maire surprend sur France Inter. Loin d’annoncer une mesure structurelle, le ministre lance une proposition vestimentaire : abandonner la cravate pour enfiler un col roulé.
« Vous ne me verrez plus avec une cravate mais avec un col roulé », déclarait-il avec aplomb, ajoutant que ce choix vestimentaire contribuerait à « faire des économies d’énergie » et à « montrer l’exemple de sobriété ».
Une sortie jugée déconnectée par beaucoup de Français, qui y ont vu un symbole d’impuissance politique face à l’ampleur de la crise.
Bruno Le Maire avoue : « Je n’ai jamais été doué en maths »
Le 22 février 2011, alors qu’il occupait le poste de ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire surprend en reconnaissant publiquement : « Je n’ai jamais été doué en maths. » Pire encore, il avoue ne pas connaître la signification exacte d’un hectare, une unité pourtant incontournable dans le domaine agricole.
Ironie du sort, cet énarque s’est vu confier quelques années plus tard le portefeuille le plus stratégique de la République : Ministre de l’Économie et des Finances, un poste qu’il occupe depuis plus de sept ans. Pendant son mandat, la dette publique est passée de 2 200 milliards à plus de 3 100 milliards d’euros, soit une augmentation colossale qui fait polémique.
Un aveu de faiblesse en mathématiques qui résonne aujourd’hui comme une contradiction flagrante avec sa mission de gérer les finances de la France.
Bruno Le Maire, donneur de leçons sur LCI
Avril 2024, sur le plateau de LCI face à Darius Rochebin, Bruno Le Maire endosse le rôle de grand donneur de leçons. Invité à commenter la perspective de l’élection présidentielle de 2027, le ministre de l’Économie étrille violemment le programme de Marine Le Pen :
« La politique de Marine Le Pen serait économiquement, financièrement, culturellement une catastrophe pour notre pays. C’est la politique du pire. »
Un discours qui n’a pas manqué de faire réagir. Beaucoup rappellent alors que c’est sous sa propre responsabilité que la dette publique française a franchi la barre symbolique des 3 000 milliards d’euros.
Une sortie perçue comme ironique, voire hypocrite, de la part d’un ministre accusé d’avoir lui-même plongé la France dans une spirale d’endettement sans précédent.
Bruno Le Maire professeur en Suisse : L’ironie du destin
En septembre 2024, l’annonce a de quoi faire sourire, voire grincer des dents. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie critiqué pour avoir laissé filer la dette française au-delà de 3 000 milliards d’euros, décroche un prestigieux poste de professeur de politique publique et de géopolitique à l’Université de Lausanne, en Suisse. Un pays qui, ironie du sort, est reconnu comme l’un des modèles mondiaux en matière de rigueur budgétaire.
Emmanuel Macron avait ironisé quelques mois plus tôt sur les difficultés des ministres à « retrouver un emploi ». La réalité prouve exactement le contraire : Les anciens ministres ont su rebondir dans des postes influents et souvent confortables.
Parmi eux :
☑️ Christophe Castaner, devenu directeur du Port de Marseille et conseiller stratégique pour le géant chinois Shein.
☑️ Olivier Véran, qui lance une société de lobbying baptisée Innov.
☑️ Stéphane Séjourné, propulsé par Ursula von der Leyen à la Commission européenne.
☑️ Jean Castex, reconduit à la tête de la RATP.
☑️ Pap Ndiaye, nommé ambassadeur auprès du Conseil de l’Europe.
☑️ Catherine Colonna, chargée d’un groupe d’évaluation à l’ONU.
☑️ Richard Ferrand, désormais au Conseil constitutionnel.
☑️ Et bien d’autres, comme Emmanuelle Wargon à la CRE, Françoise Parly au conseil d’administration d’Air France-KLM, ou encore Brune Poirson chez Getlink.
Bref, contrairement à la petite phrase présidentielle, il semble qu’il y ait toujours une vie dorée après les ministères.
Bruno Le Maire : « J’ai sauvé l’économie française »
Septembre 2024, sur le plateau de BFMTV, Bruno Le Maire se présente en véritable sauveur de l’économie française. Interrogé sur l’explosion de la dette publique, passée à plus de 3 100 milliards d’euros sous sa responsabilité, le ministre balaie les critiques d’un revers de main :
« Moi je prends toutes mes responsabilités. Si aujourd’hui nous avons un niveau de dette élevée, c’est pourquoi ? C’est parce que j’ai sauvé l’économie française. »
Une déclaration qui a immédiatement suscité la controverse. Pour beaucoup, il est difficile de concilier un endettement record avec l’idée de salut économique. Et pourtant, c’est ce même Bruno Le Maire qui a été accueilli avec les honneurs à l’Université de Lausanne, où il a débuté une carrière de professeur.
Un paradoxe qui ne manque pas de faire sourire certains observateurs : la Suisse, modèle de rigueur financière, confiant une chaire académique à celui qui incarne pour beaucoup la gabegie budgétaire française.
Bruno Le Maire : Entre polémiques virales, dettes records et contradictions politiques
De son col roulé présenté comme une arme contre la crise énergétique à son aveu de n’avoir « jamais été doué en maths », en passant par ses attaques contre Marine Le Pen et son incroyable nomination comme professeur en Suisse, Bruno Le Maire enchaîne les déclarations qui font sourire, grincer des dents ou tout simplement halluciner. Ministre de l’Économie depuis plus de sept ans, responsable d’une dette publique dépassant les 3 100 milliards d’euros, il continue pourtant de se présenter comme le « sauveur » de la France.
Ces vidéos, devenues virales, rappellent combien ses sorties médiatiques surréalistes nourrissent les polémiques et participent à forger une image d’homme politique déconnecté. Alors que son rôle au sein du gouvernement continue de susciter débats et critiques, une question demeure : Bruno Le Maire restera-t-il dans l’histoire comme un stratège économique… ou comme le ministre des contradictions ?