« Marius, comment pourrais-tu expliquer à ta petite sœur ce qu’a voulu dire Mélenchon en levant le doigt, alors que les micros enregistraient tout ? »
Jean-Luc Mélenchon fait un doigt d’honneur à Benjamin Duhamel sur France Inter : la séquence qui enflamme la toile et choque la sphère politique française. Ce matin-là, dans les studios feutrés de France Inter, rien ne laissait présager un tel dérapage.
L’interview du leader de La France Insoumise par le journaliste Benjamin Duhamel semblait suivre un cours classique, avec des questions franches et un ton maîtrisé. Mais quelques minutes ont suffi pour que la tension monte, les voix s’élèvent et la scène bascule dans l’histoire politique médiatique.
En pleine émission, Jean-Luc Mélenchon, visiblement irrité par les relances du journaliste, a adressé un doigt d’honneur à son interlocuteur. Le geste, rapide mais explicite, a été capté par une caméra présente dans le studio, et la vidéo s’est aussitôt répandue sur les réseaux sociaux.
C’est le compte AlertesInfos sur X (ancien Twitter) qui a relayé la séquence avec un message devenu viral : « Jean-Luc Mélenchon a adressé un DOIGT D’HONNEUR à Benjamin Duhamel sur France Inter. » En moins d’une heure, la publication a été vue plus de deux millions de fois, provoquant une avalanche de réactions, d’analyses et de débats.
Sur les réseaux sociaux, les soutiens de La France Insoumise ont tenté de justifier l’attitude du leader, dénonçant une provocation journalistique. Mais la plupart des internautes, y compris certains proches du mouvement, ont jugé le geste indigne d’un responsable politique. Pour d’autres, ce moment illustre le ras-le-bol d’un homme exaspéré par ce qu’il considère comme une hostilité médiatique permanente.
Benjamin Duhamel, de son côté, est resté imperturbable. Il n’a pas réagi sur le plateau, poursuivant son entretien sans perdre son calme. Aucun mot public n’a été prononcé dans l’immédiat, ni sur les réseaux sociaux, ni dans les médias. Une attitude professionnelle saluée par nombre de journalistes et de personnalités politiques, qui ont vu dans ce silence une forme d’élégance face à une humiliation publique. Du côté de France Inter, la direction n’a pas encore officiellement commenté l’incident, mais plusieurs témoins présents dans le studio ont confirmé la véracité des images. L’un d’eux a déclaré : « On a cru d’abord à une plaisanterie, mais le regard de Mélenchon ne laissait aucun doute. »
Pour les politologues, ce geste est symbolique d’une fracture profonde entre Jean-Luc Mélenchon et le monde médiatique. Depuis plusieurs années, le chef insoumis accuse les journalistes de manipuler ses propos et de caricaturer son mouvement. Mais jamais il n’avait franchi un tel cap. Le politologue François Delorme estime que « cet acte traduit une défiance totale envers les médias, une manière radicale d’exprimer son rejet d’un système qu’il juge hostile. » D’autres y voient une perte de contrôle pure et simple, une explosion d’ego dans un contexte tendu où chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté et commenté.
L’image de Jean-Luc Mélenchon levant un doigt d’honneur à un journaliste en direct sur France Inter restera sans doute l’un des moments les plus marquants de sa carrière politique. En un instant, le chef de La France Insoumise a résumé la complexité de sa relation avec les médias : une méfiance ancienne, un ton souvent agressif, et désormais un geste qui dépasse toutes les bornes. Sur les réseaux, les hashtags #Mélenchon, #Duhamel et #FranceInter se sont hissés parmi les plus partagés de la journée, divisant une fois encore l’opinion publique entre ceux qui défendent un homme “authentique” et ceux qui dénoncent un comportement “indigne d’un élu de la République”.
L’incident soulève une question plus large : Jusqu’où peut-on aller au nom de la colère politique ? Peut-on prétendre défendre le peuple tout en insultant la presse ? Pour certains observateurs, le geste de Mélenchon s’inscrit dans une stratégie de rupture totale avec le système médiatique traditionnel, visant à parler directement aux électeurs via les réseaux sociaux. Pour d’autres, il s’agit d’un simple débordement, le signe d’une fatigue politique et morale. Quoi qu’il en soit, ce doigt d’honneur restera dans les annales de France Inter comme un symbole de défiance et de provocation.
Relayé par le compte AlertesInfos sur X, cet épisode témoigne d’un fossé grandissant entre les journalistes et certains responsables politiques, où la confrontation remplace le dialogue et où un simple geste peut faire vaciller l’image d’un homme public. Jean-Luc Mélenchon, fidèle à lui-même, ne s’excuse jamais. Mais cette fois, son geste a parlé plus fort que ses mots.