Jérôme Rodrigues, victime de la répression ou provocateur judiciaire à répétition ?
Une icône née de la colère populaire
Jérôme Rodrigues, né le 16 mai 1979 à Montreuil (Seine-Saint-Denis), s’impose en quelques semaines comme l’un des visages emblématiques du mouvement des Gilets Jaunes. Fils d’un père portugais et d’une mère française, il grandit en banlieue parisienne avant de travailler tour à tour chez Disneyland Paris, Club Med, Renault et EDF, avant de devenir plombier à son compte.
Lorsque la contestation sociale éclate fin 2018, il se joint rapidement aux mobilisations, dénonçant la hausse des taxes et la perte de pouvoir d’achat. Sa maîtrise des réseaux sociaux et son ton accessible lui valent une large audience parmi les manifestants.
Mais le 26 janvier 2019, tout bascule. En plein « Acte XI » à Paris, place de la Bastille, il est grièvement blessé à l’œil par une grenade de désencerclement tirée par un policier. Il perd la vision de son œil droit. L’image de Jérôme Rodrigues ensanglanté, criant sa douleur face caméra, devient virale. L’homme devient alors un symbole des violences policières et un porte-voix des blessés du mouvement.
Une série de déboires judiciaires
Si son engagement lui vaut une notoriété nationale, sa trajectoire militante est également marquée par plusieurs affaires judiciaires qui alimentent la controverse.
🔸 Juillet 2019 : Garde à vue pour violences conjugales
Quelques mois après sa blessure, Jérôme Rodrigues est placé en garde à vue à Paris pour des soupçons de violences conjugales. L’affaire suscite une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Cependant, la plaignante reviendra rapidement sur ses accusations, et le militant est libéré sans poursuite. Il dénoncera par la suite une tentative de le discréditer politiquement.
🔸 Avril 2021 : Ses propos contre la police jugés au tribunal
En marge d’un rassemblement à Paris, Jérôme Rodrigues avait qualifié certains policiers de « bande de nazis », des propos qui lui valent une plainte du syndicat Alliance Police nationale.
Son procès a lieu au tribunal correctionnel de Paris. Finalement, le 7 avril 2021, il est relaxé, le tribunal estimant qu’il visait les méthodes de certains agents, et non l’ensemble de la profession.
🔸 Février 2022 : Arrestation lors du « Convoi de la liberté »
Toujours actif dans les mobilisations sociales, Jérôme Rodrigues rejoint le Convoi de la liberté, mouvement inspiré du modèle canadien visant à protester contre les restrictions sanitaires et la politique du gouvernement.
Le 12 février 2022, il est interpellé par la police à Paris pour « organisation de manifestation interdite » et « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ».
Libéré après quelques heures de garde à vue, il se déclare alors « prisonnier politique » et dénonce une répression d’État.
Entre engagement, procès et polarisation médiatique
Ces affaires successives ternissent l’image de celui qui se présentait comme un « citoyen ordinaire blessé par l’État ». D’un côté, ses partisans continuent de le voir comme un martyr du peuple, victime d’un système qu’il dénonce. De l’autre, ses détracteurs estiment qu’il exploite son statut de victime pour alimenter un discours radical contre les institutions.
Son influence sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook et X (ex-Twitter), reste importante. Il y publie régulièrement des vidéos dans lesquelles il commente l’actualité politique, les violences policières, ou les mouvements sociaux, souvent sur un ton virulent et accusateur.
Aujourd’hui : Une figure toujours controversée
En 2025, Jérôme Rodrigues demeure une figure polarisante de la contestation française. Toujours marqué par sa blessure et fidèle à son combat contre les abus du pouvoir, il revendique une parole libre, quitte à heurter.
Ses déboires judiciaires l’ont fragilisé sur le plan médiatique, mais ils ont également renforcé sa notoriété auprès de ceux qui le perçoivent comme un symbole de la répression politique en France.
Malgré les polémiques, il continue d’être invité à des manifestations, conférences ou débats citoyens, et reste un acteur incontournable de la mémoire du mouvement des Gilets Jaunes.
Jérôme Rodrigues, symbole blessé d’une France divisée
Jérôme Rodrigues incarne la complexité d’un engagement social né de la colère populaire mais transformé par la notoriété, les blessures et les controverses. D’un plombier anonyme, il est devenu une icône de la contestation, parfois respectée, souvent critiquée, mais toujours observée.
Selon les informations vérifiables disponibles sur Wikipedia, son parcours illustre à la fois la puissance et les dérives possibles de l’activisme à l’ère numérique.
Je vais être honnête : Je n’ai jamais pu supporter Jérôme Rodrigues.
Je l’ai croisé plusieurs fois lors des manifestations des Gilets Jaunes, et à chaque fois, la même impression. Il n’était pas du tout aimable, ni avec moi, ni avec d’autres manifestants. Cet homme a la parole dure, agressive, toujours sur le ton du reproche ou du cri. Il ne sait pas dialoguer calmement pour se faire comprendre, il préfère hurler, surtout dès qu’il y a une caméra dans les parages. On dirait qu’il cherche le buzz plus que la vérité. Et quand on voit ses déboires judiciaires, ça en dit long…
Être relaxé plusieurs fois par la justice, ça ne prouve rien d’autre qu’une chose : Entre “gauchistes”, ils se couvrent entre eux — juges compris.
Moi, dès que je vois Jérôme Rodrigues apparaître à la télé ou dans un reportage, je zappe immédiatement. Trop de bruit, trop d’arrogance, pas assez d’exemplarité.