Une élue quitte un hémicycle vide, silhouette seule dans la lumière, symbole du désenchantement politique.

« J’en peux plus » : Écœurée, une députée LR claque la porte de l’Assemblée Nationale et brise le silence !

POLITIQUE

Épuisée, menacée, désabusée : La députée LR de Haute-Savoie Christelle Petex jette l’éponge et quitte tous ses mandats. Une décision rare, qui en dit long sur la lassitude du monde politique.

Elle avait toujours parlé de servir son territoire avec sincérité et humilité. Mais ce jeudi, Christelle Petex, députée Les Républicains de Haute-Savoie, a pris tout le monde de court. Dans un message simple et désarmant, elle a annoncé sa démission de l’Assemblée Nationale et de son mandat départemental, expliquant être « écœurée » par la tournure qu’a prise la vie politique.

« Trop de critiques, trop d’attaques, trop de menaces », écrit-elle, avant d’ajouter cette phrase lourde de sens : « Trop de politique politicienne qui m’épuise et m’éloigne de mes valeurs. » Une confession qui résonne comme un cri d’alarme dans un climat parlementaire de plus en plus tendu.

Elue en Haute-Savoie, Christelle Petex avait pourtant connu une ascension solide : Maire, conseillère départementale, puis députée. Mais derrière cette réussite se cachait une fatigue grandissante. Ces derniers mois, elle avait déjà évoqué une perte de sens, un « trop de tout » – trop d’agressivité, trop d’attentes, trop de malveillance.

Autour d’elle, ses proches parlent d’une femme sincèrement affectée par la violence verbale, les pressions et la dureté du débat public. L’élue avait récemment pris du recul pour raisons de santé, avant de se résoudre à quitter la scène politique.

Sa démission entraîne automatiquement une élection législative partielle dans la 3e circonscription de Haute-Savoie. Mais au-delà des conséquences électorales, le départ de Christelle Petex met en lumière une réalité que beaucoup d’élus taisent : L’usure morale et psychologique du mandat.

Dans les couloirs du Palais Bourbon, le message est perçu comme un signal d’alerte. Certains y voient le symptôme d’un monde politique devenu invivable. D’autres saluent au contraire un acte de courage et de lucidité, dans un système où la parole sincère se fait rare.

Christelle Petex, elle, préfère désormais se retirer dans l’ombre. « Je veux retrouver ma liberté, ma sérénité et mes valeurs », confie-t-elle. Une phrase qui sonne comme une leçon d’humilité, dans un univers où trop souvent, la carrière prime sur la conscience.

Source : BFMTV

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