Portrait en gros plan d’une femme souriante portant des lunettes à monture dorée, les cheveux bruns légèrement ondulés, photographiée en extérieur avec un arrière-plan flou de verdure.

Mixité sociale à Paris : Qu’a dit Naïma M’Faddel pour déclencher une telle polémique sur les HLM ?

SOCIETE

L’échange semblait banal. Un plateau télé, un débat sur le logement social à Paris, des chiffres, des constats habituels. Puis Naïma M’Faddel a prononcé cette phrase. Une phrase brève, presque glissée au milieu du flot d’arguments. Et soudain, tout a basculé. En quelques minutes, les réseaux sociaux se sont enflammés, les réactions se sont multipliées, et Paris s’est retrouvé au cœur d’une nouvelle polémique autour des HLM et de la mixité sociale.

La scène se déroule en direct. Elle explique être favorable à la mixité, affirme même qu’elle est indispensable pour éviter les fractures dans la ville. Mais son discours change brusquement de ton lorsqu’un exemple précis surgit dans la conversation. Elle évoque un des quartiers les plus prestigieux de la capitale, un lieu connu pour ses façades parfaites et ses pavillons symétriques. Et là, elle lâche une phrase qui surprend le plateau : Oui à la mixité sociale, mais pas là. Pas dans ce quartier. Pas dans cet endroit considéré comme intouchable.

Ce “pas là” résonne immédiatement comme un aveu. Pour certains, un aveu d’hypocrisie. Pour d’autres, une vérité que personne n’ose dire à voix haute. Elle évoque ensuite des problèmes d’attribution, des incivilités, des dégradations, des habitants choqués par l’arrivée de voisins qu’ils n’attendaient pas. Mais il est trop tard : La tempête est déjà lancée. La mixité sociale, une idée souvent présentée comme un idéal, devient soudain un sujet brûlant dès qu’elle touche un quartier riche.

L’intervention rappelle une réalité inconfortable : La mixité est applaudie… tant qu’elle reste loin de certaines adresses. La polémique explose alors que Paris fait face à des tensions croissantes sur le logement, les HLM, la densité, les prix, et l’impression d’une ville à deux vitesses. Les mots de Naïma M’Faddel, volontairement ou non, soulèvent une question cruciale : Veut-on vraiment une capitale mélangée, ou seulement l’illusion d’une ville inclusive ?

Ce que la polémique révèle, c’est surtout le choc entre les principes affichés en public et les limites tacites que beaucoup posent en privé. Et c’est peut-être là que sa phrase a été la plus violente : En montrant soudain où, pour certains, la mixité sociale doit s’arrêter.

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