Portrait d’un homme aux cheveux bruns et bouclés, le visage marqué par l’âge, portant un manteau sombre, photographié en lumière naturelle avec un arrière-plan flou.

Patrick Sébastien défend les électeurs du RN après la phrase choc d’Alain Souchon

SOCIETE

Une phrase de trop d’Alain Souchon met le feu aux poudres : Patrick Sébastien surgit et lui répond violemment.

Une matinée comme un autre jour, sinon qu’elle a viré à la tempête. Alain Souchon, figure de la chanson française, répondait à une question anodine sur la présidentielle de 2027 et sur la montée du Rassemblement National. Une phrase a tout fait basculer : « Je ne crois pas que les Français soient assez cons pour élire quelqu’un du RN. » Le ton est direct. Le mot, cru. L’onde de choc immédiate.

Dans la foulée, les réactions pleuvent : Indignation chez les électeurs du RN, surprise dans les médias, débats enflammés sur les plateaux. Certains voient dans cette formule un constat désabusé, d’autres, une insulte gratuite à des millions d’électeurs. Car non, on ne traite pas impunément un électeur de « con » sans retour de flamme. Et c’est justement là que surgi Patrick Sébastien.

« J’adore Souchon, mais il a dit une bêtise », lâche-t-il publiquement. « C’est ce mépris-là qui a fabriqué le RN. Plus on les méprise à ce point-là, plus on les réconforte. » Le ton est ferme. L’accusation directe. Le décor, politique. Le message, clair : Stigmatiser ne fait pas reculer mais radicaliser.

Car dans cet échange, c’est toute une fracture française qui s’affiche. D’un côté, l’élite culturelle, assurée de son regard critique, opposée à un parti qualifié de danger, de l’autre, les électeurs de ce parti, qui se sentent ignorés, voire insultés, dans leur légitimité. Le mépris, ou la question des sentiments d’abandon, rôdent.

Ce n’est pas que deux artistes qui se livrent à une joute verbale. C’est un miroir tendu à une société où l’élection de 2027 se profile déjà, où les identités, les appartenances et les frustrations se mêlent. Où chaque mot est potentiellement un déclencheur. Et où les heures à venir pourraient voir s’accroître l’écart entre un discours dominant et une réalité électorale.

Dans l’arène médiatique, le débat est lancé : Peut-on dire ce genre de choses sur des électeurs ? Quel rôle jouent les responsables culturels dans l’espace politique ? Le mépris est-il une posture acceptable ? Et surtout, quel effet produit-il ? En explosant sous les projecteurs, ce dialogue révèle les tiraillements d’un pays en quête de reconnaissance, d’appartenance, mais aussi d’écoute.

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