L’acteur-écrivain Lorànt Deutsch affirme que la France « arrive peut-être en fin de cycle » et accueille l’idée d’un changement de société lié à l’immigration : « On va découvrir de nouveaux modes de vie ».
Lorànt Deutsch reste debout face à la caméra, un léger sourire au coin des lèvres, conscient que ses propos vont sans doute faire réagir. Lorsqu’on l’interroge sur l’avenir de la France et sur l’immigration, il ne choisit pas la posture de l’alerte ou de la peur. Au contraire, il opte pour celle de l’observation et de l’acceptation : « La France arrive peut-être en fin de cycle, mais cette continuité je l’accepte. Ce qui a fait la puissance des sociétés c’est la force et le nombre. » Puis : « On va être changé, transformé. Si ça se trouve ça va être chouette », lâche-t-il avec une franchise surprenante.
Il évoque « découvrir de nouveaux modes de vie », accepter le mouvement et non le craindre. Dans son esprit, l’immigration ne se résume pas à un défi ou une crise, mais à un moment de bascule — une invitation à repenser la société française, à l’envisager sous un jour nouveau. Cette démarche le place à contre-courant du discours dominant, qui présente souvent l’immigration comme une menace identitaire. Au lieu de cela, Deutsch propose la métamorphose, la réinvention collective : « Si ça se trouve ça va être chouette ».
Son propos retentit dans un contexte marqué par des débats féroces autour de l’identité nationale, de l’intégration et du modèle républicain. Il affirme que la France n’est plus figée, elle est en mouvement. Il accepte même l’idée d’un « fin de cycle », non comme une chute mais comme une ouverture vers quelque chose de nouveau. C’est précisément l’immigration, selon lui, qui pourrait en être l’élément déclencheur – non pas dans la douleur mais dans la découverte.
Pour le lecteur, cela invite à regarder les flux migratoires autrement : Pas uniquement comme des chiffres ou des problèmes à résoudre, mais comme des visages, des histoires, des manières de vivre à explorer. La transformation n’est pas simplement démographique, elle est culturelle, sociale, et potentiellement enrichissante.
Il reste à voir comment cette vision se traduira concrètement dans les quartiers, les écoles, les entreprises, et dans la manière dont la France envisage son avenir. Le discours de Deutsch ne prétend pas fournir de réponse détaillée à chaque défi. Il pose une philosophie : Accepter l’inconnu, envisager le changement non comme une perte mais comme une opportunité. Et si la France changeait pour être… mieux ?
Source : Valeurs Actuelles.
Yann GOURIOU est rédacteur et responsable éditorial de MyJournal.fr. Passionné d’actualité, de société et de récits de vie, il signe chaque article avec une approche humaine, sensible et engagée. Installé en Bretagne, il développe un journalisme proche du terrain, accessible et profondément ancré dans le quotidien des Français.
Non mais là, c’est trop ! Lorànt Deutsch parle d’immigration comme si c’était une promenade au parc, mais qu’il vienne vivre UNE journée dans nos quartiers ! Lui, bien au chaud dans son confort, il n’a aucune idée de ce que vivent les gens au quotidien. C’est insupportable d’entendre quelqu’un qui ne subit rien donner des leçons à ceux qui encaissent tout. Ces propos, c’est le sommet de la déconnexion !