Question posée par Clara : « Et si demain, une intelligence artificielle vous faisait passer pour un monstre, sans que personne ne vous croie ? »
Katie n’en revient toujours pas. Elle pensait vivre une semaine banale dans un appartement new-yorkais loué sur Airbnb. Au lieu de ça, elle s’est retrouvée plongée dans un véritable cauchemar technologique où l’intelligence artificielle, manipulée par un hôte malveillant, allait presque ruiner sa vie. Étudiante londonienne, elle avait réservé un logement à New York pour un séjour académique. Rien ne laissait présager ce qui allait suivre.
Quelques jours après avoir quitté les lieux, elle reçoit un message d’Airbnb. L’hôte demande un remboursement immédiat de plus de 5 000 livres, soit environ 6 000 euros, en prétextant des dégradations majeures dans l’appartement : Une table basse en miettes, un matelas prétendument imbibé de liquides, un aspirateur cassé, un canapé éventré. Le tout accompagné de photos soi-disant irréfutables. Mais le plus choquant, c’est le montant final réclamé : Près de 13 000 euros.
Katie panique. Elle n’a rien cassé. Elle s’est même assurée, en quittant l’appartement, de tout laisser impeccable. Et pourtant, face à ces images, Airbnb semble basculer du côté de l’hôte. Sans enquête poussée, la plateforme la met en demeure, l’invite à coopérer, à rembourser. On lui laisse croire qu’elle n’a plus le choix. Elle se sent seule, impuissante, salie.
Mais Katie n’est pas de celles qui se laissent faire. Elle analyse les clichés et comprend vite que quelque chose cloche. Les perspectives ne tiennent pas. Les objets paraissent artificiels. Le rendu est étrange, trop lisse, trop net, presque surréaliste. Elle en parle autour d’elle. Des amis graphistes confirment ses doutes : Les photos sont très probablement générées par une intelligence artificielle. Ce ne sont pas des preuves, mais des fabrications numériques.
Elle alerte alors Airbnb. Explique calmement. Démontre les incohérences. Montre ses propres photos prises lors de son séjour. Envoie des témoignages. Mais la plateforme reste sourde. Pire encore, elle semble prendre au sérieux les documents falsifiés plutôt que les preuves tangibles d’une cliente de bonne foi. Le stress monte. La pression est intenable. Katie envisage même d’engager un avocat, malgré le coût.
Mais alors que la jeune femme commence à médiatiser l’affaire et que le scandale prend de l’ampleur, Airbnb réagit enfin. Un représentant de la société la contacte. Il reconnaît que l’analyse interne des fichiers envoyés par l’hôte montre des signes évidents de génération artificielle. Il s’excuse. Katie est remboursée. Le dossier est classé. L’hôte est sanctionné. Mais le mal est fait.
La question qui demeure, plus inquiétante encore, c’est celle de l’ampleur que peuvent prendre ce type de manipulations à l’ère de l’IA générative. Peut-on encore faire confiance aux preuves visuelles envoyées dans le cadre d’un litige numérique ? Combien de personnes ont déjà payé sans jamais oser contester ? Airbnb promet aujourd’hui de revoir ses procédures, d’intégrer des outils de détection d’images générées par intelligence artificielle, de ne plus jamais accuser un client sans preuve vérifiée.
Katie, elle, a repris le cours de sa vie. Mais la cicatrice reste vive. Elle ne regarde plus une simple photo comme avant. Car elle sait désormais qu’une image peut mentir. Et que dans un monde où la technologie peut tout fabriquer, la vérité devient un combat.
🔴 SOURCE : BFMTV.
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