Des chips, plats tout prêts, sodas : Au-delà des calories, les aliments ultra-transformés s’infiltrent dans nos corps — et les scientifiques dressent une longue liste des risques.
Depuis des décennies, nos habitudes alimentaires ont basculé vers le prêt-à-consommer. Snacks, plats préparés, sodas, barres chocolatées : Ces aliments ultra-transformés ont envahi nos vies. Les scientifiques tirent désormais la sonnette d’alarme : Ce n’est pas seulement leur teneur élevée en sucre, sel ou graisse qui pose problème, mais leur nature industrielle elle-même.
Des études menées en France et dans le monde montrent un lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés et une hausse de maladies chroniques : Diabète de type 2, obésité, pathologies cardiovasculaires.
Même lorsque l’apport calorique est maintenu constant, un régime riche en ultra-transformés peut entraîner des perturbations métaboliques et hormonales en quelques semaines.
Pourquoi ? D’abord, ces aliments exploitent des procédés industriels qui transforment profondément les matières premières. Alors que des produits peu ou pas transformés conservent leur matrice naturelle, les ultra-transformés sont recomposés, enrichis d’additifs, de textures et de couleurs artificielles, difficilement reconnus par notre organisme.
Ensuite, ils sont conçus pour être attirants, faciles à consommer et à renouveler : Gros conditionnements, marketing massif, prix accessibles. Cette facilité conduit souvent à une surconsommation, un facteur aggravant des risques.
Au-delà de cela, des effets biologiques nouveaux émergent : Altération de la fertilité masculine, augmentation des marqueurs inflammatoires, et impact négatif sur le microbiote intestinal.
Ainsi, consommer régulièrement des aliments ultra-transformés ne relève pas seulement d’un choix « moins sain », mais d’un risque bien concret pour la santé. Il ne suffit plus de compter les calories : Il faut regarder la qualité des ingrédients, le degré de transformation, la présence d’additifs et la manière dont notre corps réagit.
Que faire ? Favoriser les aliments peu transformés : Légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses. Lire les étiquettes, repérer les listes longues d’ingrédients ou les formulations difficiles à comprendre. Intégrer davantage de repas faits maison, limiter les portions d’aliments « prêts à manger ». Et surtout, changer de perspective : L’alimentation n’est pas qu’un carburant, c’est un système complexe qui interagit avec nos hormones, notre microbiote, notre métabolisme.
En changeant ses habitudes, on ne promet pas seulement une silhouette plus fine : On se donne la chance d’une vie plus longue, d’une santé mieux préservée.
Source : MSN / Lifestyle – Trucs et astuces

Yann GOURIOU est rédacteur et responsable éditorial de MyJournal.fr. Passionné d’actualité, de société et de récits de vie, il signe chaque article avec une approche humaine, sensible et engagée. Installé en Bretagne, il développe un journalisme proche du terrain, accessible et profondément ancré dans le quotidien des Français.
