Famille assise autour d’une table en bois dans un salon lumineux, examinant des documents vierges et un calculateur, avec une expression inquiète illustrant l’impact potentiel de la baisse des allocations familiales.

CAF : Le gouvernement veut réduire les aides – Qui perdrait, et de combien ?

FINANCE

Le gouvernement prépare un nouveau tour de vis social : La majoration des allocations dès 14 ans pourrait être repoussée à 18 ans, entraînant une perte potentielle allant jusqu’à 2 700 € par an pour les familles nombreuses.

Le gouvernement travaille sur une réforme des allocations familiales qui pourrait entraîner une perte importante pour des milliers de foyers.

Au cœur des discussions : La majoration versée aujourd’hui dès que l’un des enfants atteint 14 ans.

Cette majoration pourrait être repoussée à 18 ans, ce qui décalerait de plusieurs années le moment où les familles bénéficient de cette aide supplémentaire.

Une perte pouvant atteindre 2 700 € pour les familles nombreuses

Pour les foyers ayant deux enfants de plus de 14 ans, la perte annuelle serait d’environ 900 €. Pour les familles nombreuses, l’impact serait beaucoup plus lourd : Jusqu’à 2 700 € par an selon les estimations.

Les familles les plus touchées seraient celles de la classe moyenne supérieure : trop « riches » pour bénéficier de certaines aides, mais dépendantes de ces allocations pour compenser le coût réel d’un adolescent.

Pourquoi une telle réforme ?

La branche « Famille » de la Sécurité Sociale fait face à une pression budgétaire importante.

L’objectif du gouvernement est clair : Réduire la dépense publique, mais sans supprimer complètement la majoration des allocations familiales.

Le principe consiste donc à décaler l’âge d’ouverture de cette aide pour limiter les dépenses, tout en conservant le dispositif pour les plus jeunes à terme.

Qui serait concerné ?

Les familles dont un enfant aura 14 ans après l’entrée en vigueur de la réforme seraient immédiatement touchées.

Celles dont les enfants bénéficient déjà de la majoration pourraient, selon les arbitrages finaux, conserver leur droit actuel.

Les négociations se poursuivent et aucune confirmation définitive n’a été annoncée, mais les premiers éléments montrent une volonté claire de revoir les dépenses liées aux adolescents.

À partir de quand ?

Plusieurs dates circulent, mais le scénario le plus probable évoque 2026. Le gouvernement veut intégrer cette réforme dans un plan plus global d’ajustement des prestations sociales.

Les familles devront donc rester particulièrement vigilantes dans les mois à venir.

Comment se préparer à cette baisse ?

Même si la réforme n’est pas encore votée, certains gestes peuvent déjà être anticipés :

  • Évaluer la perte éventuelle si la majoration passe réellement à 18 ans.
  • Ajuster le budget familial pour absorber un éventuel manque de 900 à 2 700 €.
  • Suivre les annonces officielles, car la version finale pourrait encore évoluer.
  • Envisager des solutions alternatives pour les dépenses liées aux adolescents.

Une réforme qui inquiète les associations familiales

Plusieurs associations soulignent un risque d’affaiblissement du soutien aux familles, surtout dans un contexte d’inflation durable.

Elles rappellent que les dépenses liées aux adolescents augmentent dès 12-13 ans : Alimentation, vêtements, transports, activités sportives.

Décaler la majoration jusqu’à 18 ans reviendrait, selon elles, à ignorer la réalité du coût de la vie pour les familles.

Une mesure qui divise

Pour le gouvernement, il s’agit d’un ajustement budgétaire nécessaire.

Pour les familles concernées, c’est un recul social qui pourrait fragiliser leur équilibre financier.

La réforme n’est pas encore définitive, mais elle marque déjà le début d’un débat délicat autour du financement des politiques familiales en France.

Un changement majeur pour les budgets familiaux

Si elle est adoptée, cette réforme pourrait transformer durablement la manière dont les allocations familiales soutiennent les foyers.

Le report de la majoration à 18 ans entraînerait des pertes significatives pour les familles nombreuses, avec un impact pouvant atteindre 2 700 € par an.

👉 SOURCE : MSN Finance

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