La cour d’appel a reconnu qu’Assa Traoré a commis une faute civile en accusant une gendarme d’avoir menti dans l’enquête sur la mort de son frère Adama Traoré.
Elle a été condamnée à verser 5 000 euros de dommages et intérêts et 4 000 euros en frais d’avocats à l’adjudante.
Les avocats des gendarmes se réjouissent de cette décision, considérant qu’elle rappelle que le militantisme d’Assa Traoré ne doit pas être un prétexte pour dire n’importe quoi sur les gendarmes.
Résumé sur cette affaire :
Assa Traoré est une militante Française et la sœur d’Adama Traoré, un jeune homme noir mort lors de son interpellation par des Gendarmes en 2016 à Beaumont-sur-Oise.
Depuis la mort de son frère, elle s’est engagée dans la lutte contre les violences policières et la justice pour Adama. Elle est devenue complètement obsédée par la lutte contre le racisme et les violences policières en France et a même fondé le comité « La vérité pour Adama » pour obtenir justice pour son frère et pour les victimes de violences policières en général.
Certaines de ses actions et déclarations ont été controversées et ont suscité des débats en France. Par exemple, ses accusations contre la gendarme qu’elle a accusée d’avoir menti dans l’enquête sur la mort de son frère ont été jugées diffamatoires par la cour d’appel de Paris.
Elle a également été critiquée pour certaines de ses déclarations qui ont été considérées comme incendiaires ou divisives, notamment lorsqu’elle a déclaré que la police était « un bras armé de l’Etat » ou qu’elle a comparé la situation des noirs en France à celle des juifs pendant l’occupation nazie.
Partagez cet article sur les réseaux sociaux !