Une vidéo montrant un bébé “tatoué” pour un défi TikTok a déclenché une vague d’indignation mondiale et poussé les autorités à ouvrir une enquête.
L’indignation a explosé sur TikTok, Instagram et Telegram après la diffusion d’une vidéo montrant un bébé d’environ un an, visiblement en détresse, tandis qu’un adulte applique un pistolet de tatouage sur son bras. Les images, partagées dans le cadre d’un concours viral, ont déclenché un raz-de-marée de réactions et poussé les autorités à intervenir.
Une vidéo tournée pour un concours organisé par un streamer
Au cœur de la polémique, un couple russe qui aurait participé à un défi lancé par le streameur biélorusse Mellstroy, connu pour ses challenges toujours plus extrêmes.
L’enjeu annoncé : Un appartement d’une valeur d’environ 60 000 dollars offert à la vidéo jugée “la plus incroyable”.
Dans la séquence devenue virale, on voit le bébé maintenu par un adulte tatoué, tandis qu’un appareil semblable à une machine à tatouer est posé sur son bras. L’enfant pleure, ce qui a immédiatement été interprété comme une réaction à la douleur.
Un tollé mondial en quelques heures
Dès la mise en ligne, les internautes ont commencé à signaler la vidéo massivement. Images insoutenables, exploitation d’enfant, mise en danger : Les messages de colère se comptent par milliers.
La Ligue russe pour un Internet sécurisé a confirmé avoir lancé une demande d’enquête, estimant que la scène pouvait relever de mauvais traitements et d’une exposition abusive d’un mineur.
Les parents se défendent : “C’était une mise en scène”
Face au scandale, la mère a publié une vidéo d’explications.
Selon elle, le tatouage n’était pas réel :
- Le motif aurait été dessiné avec un simple stylo,
- La machine ne contenait pas d’aiguille,
- Les pleurs du bébé seraient dus à la fatigue et non à la douleur,
- L’ensemble était présenté comme une “blague” dans l’espoir de gagner le concours.
Une justification qui n’a fait qu’aggraver l’indignation.
Pour beaucoup, utiliser un enfant comme accessoire pour une vidéo choc dépasse largement les limites de ce qui peut être toléré sur les réseaux sociaux.
Les autorités désormais impliquées
Une évaluation de la situation familiale a été demandée par les services de protection de l’enfance.
L’objectif : Comprendre si l’enfant est en danger, si la mise en scène constitue une infraction ou si les parents ont simplement commis une imprudence grave.
De son côté, Mellstroy, débordé par les dérives du défi qu’il avait initié, a annoncé bannir toute participation impliquant des enfants. Il a qualifié la vidéo d’“immorale”, tout en se dédouanant de toute responsabilité.
Un débat plus large : Les limites des défis viraux
Au-delà du choc immédiat, cette affaire relance un débat récurrent : Jusqu’où les plateformes doivent-elles aller pour protéger les enfants mis en scène dans du contenu viral ?
Cette vidéo illustre la dérive moderne des “défis extrêmes” qui poussent certains à franchir la ligne rouge pour obtenir visibilité, gains financiers ou approbation de la communauté en ligne.
Entre besoin de régulation, responsabilité parentale et rôle des créateurs de contenus, ce scandale révèle, une fois de plus, les zones grises d’un écosystème numérique où tout peut devenir spectacle, même ce qui ne devrait jamais l’être.
L’affaire du “bébé tatoué” révèle une réalité inquiétante : Au cœur de la quête de viralité, certains n’hésitent plus à exploiter l’image d’un enfant pour gagner un concours ou attirer l’attention. Une histoire qui a profondément choqué la communauté en ligne et dont les conséquences continuent d’être examinées, comme l’a rapporté ce site Internet.
 
	