Restaurants trop chers : l’addition salée fait polémique. Coca à 35€ et omelette à 15€, symbole de la dérive.

Vacances 2025 : Coca à 35€ et omelette à 15€, pourquoi les touristes fuient certains restaurants ?

TOURISME

L’été 2025 restera sans doute gravé dans la mémoire de bien des vacanciers français et étrangers. Non pas à cause du soleil ou des paysages idylliques, mais pour une tout autre raison : Les additions astronomiques présentées dans certains restaurants de bord de mer. L’histoire, révélée par le site Marie France, a fait bondir l’opinion publique : Un simple verre de Coca affiché à 35 euros et une omelette facturée 15 euros. Les restaurateurs concernés s’étonnent d’être boudés, mais les vacanciers, eux, ne décolèrent pas.

Des terrasses désertées malgré l’afflux de touristes

Imaginez la scène : une terrasse ensoleillée, des parasols colorés, des chaises alignées avec vue sur la mer. Tout est réuni pour attirer le voyageur en quête de détente et de saveurs locales. Mais à l’heure du déjeuner, les tables restent désespérément vides. Les clients, après avoir jeté un œil à la carte, préfèrent s’éloigner.

Car le choc est immédiat : 35 euros le Coca-Cola. Non pas une bouteille rare importée d’un autre continent, mais un simple verre servi à table. À côté, 15 euros l’omelette nature, sans accompagnement, sans truffe ni homard. Pour beaucoup, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

La colère des vacanciers face aux “pièges à touristes”

Pauline, 34 ans, en vacances avec sa famille, raconte :

« Nous étions installés, les enfants voulaient une boisson fraîche. Quand le serveur a annoncé 35 euros pour un Coca, nous avons éclaté de rire en pensant à une blague. Mais c’était bien le prix réel. Nous sommes partis immédiatement. »

Son témoignage n’est pas isolé. Les réseaux sociaux regorgent désormais de photos d’additions salées, de menus extravagants et de clients outrés. Le terme de “piège à touristes” revient sans cesse, nourrissant la mauvaise réputation de certains établissements.

Les restaurateurs, surpris d’être désertés

Du côté des restaurateurs pointés du doigt, l’incompréhension règne. Certains affirment que leurs tarifs reflètent la “qualité de la prestation”, d’autres évoquent la hausse du prix des matières premières, du loyer ou de l’électricité.

Un gérant interrogé explique :

« Les gens veulent la vue sur mer, le confort, le service… Tout cela a un prix. Si nous devons facturer 15 euros une omelette pour couvrir nos charges, c’est légitime. »

Mais cette justification passe mal auprès du grand public. Pour de nombreux vacanciers, payer 15 euros pour deux œufs battus relève d’une provocation.

Un phénomène récurrent en période estivale

Chaque été, la même polémique refait surface : Additions exorbitantes, menus gonflés, cocktails au prix d’un repas complet. Cette année, l’exemple du Coca à 35 euros a cristallisé toutes les critiques.

Les associations de consommateurs rappellent que, légalement, les prix doivent être clairement affichés à l’extérieur. Mais face à l’indignation générale, la légalité ne suffit pas à calmer la colère. Les vacanciers, eux, sanctionnent directement… en désertant ces restaurants.

Quand les touristes choisissent l’alternative

Face à ces excès, une tendance se renforce : Pique-niques sur la plage, repas achetés dans les boulangeries locales, food-trucks ou petits établissements familiaux. Les touristes préfèrent dépenser leur argent dans des adresses authentiques plutôt que dans des lieux jugés abusifs.

Un couple d’Allemands rencontré sur le port confie :

« Nous aimons la France, sa gastronomie, ses paysages. Mais payer 35 euros pour un Coca, c’est ridicule. Nous avons acheté une baguette, du fromage et du vin : Nous avons mieux mangé pour moins cher et avec plus de plaisir. »

Une image ternie pour le tourisme français

L’affaire du Coca à 35 euros ne relève pas simplement de l’anecdote. Elle soulève une question plus profonde : Quelle image la France veut-elle donner à ses visiteurs ?

Un pays accueillant, fier de sa gastronomie, ou une destination où les vacanciers repartent avec le sentiment d’avoir été floués ?

Les experts en tourisme préviennent : Dans un contexte de concurrence mondiale, où l’Espagne, la Grèce ou encore le Portugal séduisent par leurs prix attractifs, ces pratiques pourraient nuire à long terme à l’attractivité française.

Quand le prix tue le plaisir

La gastronomie française est un trésor, un art de vivre reconnu dans le monde entier. Mais l’épisode du Coca à 35 euros et de l’omelette à 15 euros, révélé par Marie France, illustre les dérives d’une partie du secteur. Les vacanciers, eux, envoient un message clair : Ils refusent de se laisser piéger.

En préférant les alternatives locales, les pique-niques ou les restaurants raisonnables, ils rappellent une évidence : En vacances, le plaisir ne devrait pas coûter le prix d’un repas de luxe pour un simple soda.

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