Entre insultes misogynes, éclats de rage et volte-face politique, Donald Trump apparaît plus nerveux que jamais. Son entourage s’inquiète, la presse s’interroge.
Ces derniers jours, Donald Trump n’a plus vraiment cherché à cacher son agitation. Tout semble se mélanger : La pression politique, l’affaire Epstein, les tensions commerciales et une fatigue nerveuse qui apparaît désormais au grand jour. Devant la presse, face à ses conseillers ou dans l’avion présidentiel, il a accumulé les dérapages, révélant un président sous tension, prêt à exploser à la moindre contradiction.
Le moment le plus marquant s’est produit lorsqu’il a pris la parole avec une voix presque méconnaissable. Un timbre rauque, comme éraillé par des cris répétés. Interrogé, il a fini par admettre ce que beaucoup soupçonnaient déjà : Il venait de hurler. Une scène de colère brutale, née d’un désaccord sur un sujet commercial jugé “stupide” par lui. Il raconte avoir “remis les pendules à l’heure”, un aveu qui masque mal l’ampleur de la crise.
Cette voix cassée n’est qu’un signe parmi d’autres. Trois jours plus tôt, dans l’Air Force One, plusieurs journalistes ont vu Trump perdre totalement son calme après une question sur l’affaire Epstein. D’abord tendu, puis franchement furieux, il aurait pointé une reporter du doigt en lançant une insulte misogyne glaçante. Une phrase violente, choquante, que d’autres témoins confirment avoir entendue. L’atmosphère s’est figée, lourde, presque irréelle.
L’épisode a surpris même ceux qui le connaissent bien. Habituellement calculé, souvent provocateur mais contrôlé, Trump semble désormais réagir par instinct, comme s’il craquait sous la pression. Ses propres conseillers, pourtant habitués aux éclats, auraient été pris de court devant cette montée de colère soudaine.
Dans la foulée, il a opéré une volte-face surprenante sur la publication des documents judiciaires liés à Epstein. Après des mois d’opposition farouche, il demande soudain aux Républicains de soutenir leur divulgation complète. Un revirement total, difficile à dissocier de la nervosité qu’il expose depuis plusieurs jours.
Certains observateurs parlent d’un président excédé, d’autres d’un chef d’État débordé par des pressions qu’il n’arrive plus à contenir. Chaque apparition publique semble nourrir un peu plus le doute. Sa voix brisée, ses insultes misogynes et ses accès de rage tracent le portrait d’un dirigeant confronté à ses propres limites.
Pour ceux qui étaient présents dans l’avion, l’image restera gravée : Un président du pays le plus puissant du monde, hors de lui, hurlant contre la presse, prêt à bondir à la moindre question sensible. Une scène qui, selon plusieurs témoins, pourrait bien annoncer une période encore plus tumultueuse.
Source : Paris Match.

Yann GOURIOU est rédacteur et responsable éditorial de MyJournal.fr. Passionné d’actualité, de société et de récits de vie, il signe chaque article avec une approche humaine, sensible et engagée. Installé en Bretagne, il développe un journalisme proche du terrain, accessible et profondément ancré dans le quotidien des Français.
