Madeleines piégées ? Un étudiant positif sans boire une goutte

Un étudiant testé positif à l’alcool après avoir mangé… des madeleines

CHOC

Un étudiant landais a récemment vécu une situation pour le moins absurde. Âgé d’une vingtaine d’années et employé saisonnier sur une exploitation agricole à Mont-de-Marsan (Landes), il a été contrôlé positif à l’alcool lors d’un test d’embauche, alors qu’il affirme n’avoir bu aucune goutte d’alcool.

Un test positif… après deux madeleines

Les faits remontent au 23 juillet 2025. L’étudiant doit passer un test d’alcoolémie avant de débuter sa journée de travail. Surprise : Le résultat est positif. Le jeune homme, abasourdi, explique n’avoir consommé que deux madeleines avant le test. Sa mère, intriguée, tente l’expérience : Après avoir mangé une madeleine de la même marque, elle se retrouve elle aussi positive à l’alcoolémie.

La police mène ses propres tests

Alertés, les policiers de Mont-de-Marsan décident de tester les madeleines elles-mêmes. Résultat : L’éthylotest réagit à 0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré. Ces gâteaux proviennent de la marque Arenas, qui a aussitôt annoncé qu’un échantillon allait être envoyé pour analyse en laboratoire afin de comprendre cette réaction anormale.

Une affaire prise très au sérieux

Si l’entreprise affirme que ses produits ne contiennent pas d’alcool, le cas soulève de vraies questions. Un contrôle d’alcoolémie positif peut avoir des conséquences professionnelles graves : Perte d’emploi, dossier entaché, voire suspension de poste. L’étudiant, lui, redoute d’avoir été injustement pénalisé pour un simple goûter.

L’enquête continue

Les autorités et les experts cherchent à savoir si un phénomène de fermentation naturelle, une mauvaise conservation ou un résidu d’alcool aromatique aurait pu fausser le test. Des analyses complémentaires doivent déterminer si les madeleines incriminées sont en cause ou si le test lui-même a réagi à un autre composé chimique.

Quand une madeleine sème le doute

L’affaire, rapportée par RTL, met en lumière une faille surprenante : Un produit alimentaire du quotidien pourrait, dans certains cas, déclencher un résultat d’alcoolémie positif. Une situation inédite qui rappelle combien les contrôles doivent être maniés avec prudence.

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