« Il ne lui reste que quelques jours à vivre » : suivez l’affaire Évyatar David, un otage israélien au bord de la mort, dans une captivité infernale.

Évyatar David, otage israélien en danger de mort : Le cri d’alerte glaçant de sa famille ébranle la planète

CHOC

Dans l’obscurité d’un tunnel creusé sous les décombres de Gaza, un corps décharné lutte pour rester vivant. Ce corps, c’est celui d’Évyatar David, un jeune Israélien de 24 ans, enlevé le 7 octobre 2023 par le Hamas lors du terrible massacre du festival de musique Nova. Depuis ce jour-là, pour lui, le temps s’est figé. Et aujourd’hui, il ne lui reste peut-être que quelques battements de cœur.

La vidéo qui a bouleversé Israël — et que Le Parisien a relayée le 4 août 2025est insoutenable. On y découvre Évyatar, squelettique, le regard vide, creusant lentement la terre poussiéreuse. Une pelle dans une main tremblante, il semble enterrer non seulement son corps, mais aussi ses derniers espoirs. Son frère, Eli David, ne cache plus sa colère : « Il ne lui reste que quelques jours à vivre. Il est en train de mourir à petit feu, et le monde regarde ailleurs. »

L’image de l’horreur

Dans cette vidéo relayée par plusieurs médias israéliens puis par Le Parisien, Évyatar David apparaît méconnaissable. Le jeune homme vigoureux et souriant qu’il était avant le 7 octobre a laissé place à une silhouette effondrée par la faim. Ses côtes transpercent la peau. Ses joues sont creuses. Ses gestes sont lents, douloureux. Derrière la caméra, des voix ricanent. Elles ordonnent. Elles filment. Le Hamas signe ici une mise en scène ignoble : Forcer un otage à creuser sa propre tombe, puis diffuser la séquence.

Mais pourquoi ? Pour briser. Pour humilier. Pour envoyer un message glaçant.

L’appel désespéré d’une famille

Face à cette barbarie, la famille d’Évyatar refuse le silence. Elle autorise la diffusion de la vidéo — pourtant insoutenable — dans un seul but : Réveiller les consciences. Eli, son frère, a la voix brisée lorsqu’il s’exprime devant les caméras : « J’ai vu les images. Ce n’est plus un homme, c’est une ombre. Mon petit frère meurt de faim. Il est maintenu dans l’obscurité. Il n’y a pas de mots. »

Selon plusieurs experts médicaux consultés par l’armée israélienne, Évyatar serait désormais dans un état critique : À ce stade de maigreur, ses organes peuvent cesser de fonctionner à tout instant. « Il ne lui reste que quelques jours à vivre », insistent les médecins.

Une stratégie de terreur assumée

Le Hamas a-t-il affamé volontairement ses otages ? De nombreux anciens captifs le confirment. Tal Shoham, ex-otage libéré lors d’un précédent échange, raconte : « Nous étions sous terre, sans lumière, parfois privés de nourriture pendant des jours. Mais nos geôliers, eux, mangeaient à quelques mètres. Ils recevaient les colis d’aide humanitaire, et en profitaient. Nous, on crevait. »

C’est une guerre de l’estomac. Une guerre psychologique. Une guerre de la terreur.

Un dossier politique explosif

Le sort d’Évyatar David dépasse le simple cadre d’un témoignage. Il devient une affaire d’État. Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Joe Biden, et d’autres dirigeants internationaux sont interpellés par la famille. « Ne détournez pas les yeux », leur lance Eli David. « Si vous laissez Évyatar mourir, vous laissez gagner la barbarie. »

Le gouvernement israélien affirme de son côté que 27 otages seraient déjà morts depuis le 7 octobre, sur les 49 personnes encore détenues à ce jour. Des chiffres glaçants. Des silences qui pèsent lourd.

Une onde de choc en Israël

Dans les rues de Tel-Aviv, des milliers d’Israéliens se rassemblent chaque semaine pour réclamer la libération des otages. Depuis la diffusion de la vidéo, les visages sont plus graves. Certains manifestants brandissent des pancartes avec ces mots : « Si Évyatar meurt, nous aurons tous échoué ». D’autres restent silencieux, la gorge nouée.

Le gouvernement Netanyahou, acculé, promet une intensification des pressions diplomatiques. Mais le temps presse.

Le compte à rebours a commencé

Évyatar David n’est plus seulement un nom. Il est devenu un symbole. Le symbole de l’indifférence, mais aussi de la résistance. La vidéo qui le montre creusant la terre de ses propres mains est aujourd’hui partout. Et si l’émotion est vive, elle ne suffira pas.

Ce qu’il faut maintenant, c’est une action.

Une négociation.

Un échange.

Une issue.

Avant qu’il ne soit trop tard.

Source : Le Parisien – Article publié le 4 août 2025.

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