Amélie : « Et si, au beau milieu de la nuit, une trentaine de silhouettes armées surgissaient dans votre chambre, prétendant défendre les droits d’un propriétaire ? »
Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 août 2025, le calme apparent de la rue de Vitry à Montreuil a été brisé par une scène de violence d’une intensité rare. L’affaire, révélée par Le Figaro, glace le sang : Deux hommes, considérés comme squatteurs, ont été violemment agressés par le propriétaire du pavillon qu’ils occupaient et une trentaine de complices venus en renfort.
Il est un peu plus d’une heure du matin. Le quartier dort encore, bercé par le silence estival. Soudain, le bruit de pas lourds, des éclats de voix, puis la porte du pavillon qui cède sous la pression. Trente individus pénètrent dans la maison, certains armés de battes de baseball et d’objets contondants. Les deux occupants, encore engourdis par le sommeil, n’ont pas le temps de comprendre. Les coups pleuvent, secs, violents, sans répit. La chambre se transforme en théâtre de brutalité, où les cris de douleur résonnent dans la nuit.
L’un des hommes, dans un ultime réflexe de survie, parvient à fuir. Hagard, ensanglanté, il trouve refuge dans un bus de la ligne 34, que le chauffeur alerte aussitôt. Ce rescapé est pris en charge à la gare de Val-de-Fontenay, dans le Val-de-Marne, puis transféré à l’hôpital Bégin de Saint-Mandé. Il présente une plaie profonde à la tête mais son pronostic vital n’est pas engagé.
Son compagnon d’infortune n’a pas eu cette chance. Retrouvé sur place par les forces de l’ordre, il gît au sol, le crâne ouvert par une plaie de 4 cm, le genou tuméfié. Les pompiers l’évacuent vers l’hôpital André Grégoire de Montreuil en urgence relative. Les images de son corps meurtri témoignent de la violence déchaînée cette nuit-là.
Les premiers éléments de l’enquête, confiée au commissariat de Montreuil, évoquent un différend locatif. Les victimes occupaient le logement depuis plus d’un an. Pour certains, il s’agirait de squatteurs. Pour d’autres, ce sont des locataires en litige avec leur bailleur. Selon leurs dires rapportés par Le Figaro, ils auraient cessé de payer leur loyer, non par mauvaise foi, mais en raison de manquements imputés au propriétaire lui-même.
Mais cette nuit, ce dernier aurait choisi la voie de la force, mobilisant une trentaine de personnes pour reprendre son bien manu militari. Une expédition punitive organisée, préparée, préméditée. Une dérive inquiétante qui dépasse le simple conflit de voisinage pour entrer dans le registre de la justice sauvage.
L’affaire soulève de nombreuses questions. Jusqu’où peut aller un propriétaire pour défendre ses droits ? Peut-on tolérer que la justice soit ainsi remplacée par la violence d’une horde ? Et surtout, quelles séquelles physiques et psychologiques laissera cet assaut sur les victimes, désormais marquées à vie par la peur ?
À Montreuil, la stupeur est immense. Les habitants du quartier des Murs à pêches, réputé pour son atmosphère populaire et solidaire, peinent à croire qu’une telle scène se soit produite à quelques mètres de leurs maisons. L’affaire fait déjà grand bruit sur les réseaux sociaux, où s’affrontent les commentaires indignés et les voix de ceux qui, à tort ou à raison, estiment que les squatteurs ne méritaient pas mieux.
Au-delà des polémiques, une certitude demeure : Deux hommes ont failli perdre la vie sous les coups, dans un pays où seule la justice est censée trancher les litiges. Les enquêteurs du commissariat de Montreuil devront désormais démêler les responsabilités, entendre toutes les parties et mettre au jour la vérité derrière cette nuit d’horreur.
La justice est défaillante, les juges sont animés par la politique du chaos : A quand les rendre responsables ?
si ce sont des squatteurs c est bien fait pour leurs gueules , dommage qu ils s en sortent vivants car c est encore nous qui allons payer les soins. Ca suffit toute cette « merde » la france aux francais qui travaillent ou ont travaillé.
Votre article est écœurant, le responsable de cette situation est l’état et la justice de ce pays qui ne protège plus les honnêtes citoyens, un squateur ou un locataire qui ne paie pas son loyer est un voleur et doit être sanctionner comme tel, c’est à dire expulsion immédiate et dommages et intérêts au propriétaire !… Si l’état ne protège plus les honnêtes gens, alors ceux-ci se doivent de faire justice eux-mêmes… Si rien n’est fait, ce genre de « fait divers » va se reproduire de plus en plus !… Le peuple honnête en a ras le bol de l’injustice, Macron réveille-toi !