Clara : « Pourquoi personne ne s’est inquiété plus tôt de cette femme disparue ? Elle vivait seule, isolée… Mais comment a-t-on pu attendre que l’odeur de la mort empoisonne l’immeuble pour agir ? »
Aix-en-Provence, été 2025. Une chaleur écrasante pèse sur le quartier de la Duranne, lotissement résidentiel paisible à première vue. Pourtant, derrière l’une des portes closes de cet ensemble immobilier sans histoires, le temps semble s’être arrêté. Il y a des jours que l’odeur interpelle, dérange, irrite les narines des habitants. Mais personne n’ose vraiment imaginer l’horreur. Jusqu’à ce lundi 4 août.
Au deuxième étage d’un immeuble moderne, la porte de l’appartement ne s’ouvre plus depuis plusieurs jours. Et cette odeur… nauséabonde, dense, presque vivante. L’alerte est finalement donnée. Les secours, accompagnés de la police, forcent la porte. Ce qu’ils découvrent glace les sangs.
Le corps sans vie d’une femme est allongé dans l’appartement, en décomposition avancée. Le décès ne date pas d’hier. La chaleur estivale, conjuguée à l’isolement du logement, a accéléré le processus de putréfaction. L’odeur, insupportable, s’est infiltrée partout, dans les cages d’escaliers, dans les couloirs, jusque dans les appartements voisins.
La victime est une femme âgée de 39 ans. On ignore encore son identité complète, mais elle vivait ici, seule. Très seule. Selon les premiers éléments rapportés par 20 Minutes, aucune trace d’effraction n’a été relevée. La porte était fermée de l’intérieur. Les volets clos. Aucune lumière. Un silence de mort, au sens littéral.
Dans le logement, les enquêteurs découvrent du sang, sans qu’on sache s’il est lié à un acte violent ou à une blessure antérieure. Ce détail sème le doute : Accident ? suicide ? mort naturelle ? homicide ? À ce stade, tout est possible. L’enquête, désormais entre les mains du parquet, s’oriente vers une autopsie complète, même si celle-ci s’annonce complexe compte tenu de l’état du corps.
Les voisins, eux, sont sous le choc. Certains disent qu’ils n’ont jamais vu la femme. D’autres racontent qu’elle était très discrète, invisible même. Une vie effacée, une mort silencieuse, passée inaperçue jusqu’à ce que la nature reprenne ses droits et fasse parler les cadavres.
Ce drame soulève une fois encore une réalité glaçante : Celle de la solitude absolue. Mourir seul, sans que personne ne s’en aperçoive pendant des jours. Ce n’est pas seulement tragique, c’est une crise sociale déguisée. Dans un monde où l’on se croise sans se connaître, où les portes restent closes et les visages baissés, combien sont-ils, aujourd’hui, à vivre cette même existence fantomatique ?
Le rapport du médecin légiste sera décisif. Mais même sans cause précise du décès, les autorités devront répondre à une question simple et terrible : Comment une femme de 39 ans peut-elle mourir, se décomposer, et ne manquer à personne ?
Pour aller plus loin
Le parquet a ouvert une enquête pour rechercher les causes de la mort. L’autopsie, rendue difficile par l’état avancé du corps, devra confirmer s’il s’agit d’une mort naturelle, accidentelle ou suspecte. À ce stade, aucun élément ne permet de conclure à un acte criminel, mais rien n’est écarté.
L’histoire n’est pas terminée. Elle commence à peine. Et le visage de cette femme, oubliée parmi les vivants, restera à jamais lié à cette journée étouffante d’août 2025 à Aix-en-Provence.
Le médecin légiste pourrait être dans l’impossibilité de se prononcer sur les causes du décès.
J’avais un frère, décédé dans les mêmes circonstances . La police est intervenue sur appel de ses voisins , inquiets de constater, » depuis près d’ UN mois » la maison et les volets constamment fermés. C’est le commissariat qui m’a contacté le lendemain de l’intervention. Les pompes funèbres ont été dans l’obligation de glisser la dépouille dans deux housses. Une odeur épouvantable et des énormes mouches dans la pièce où le corps gisait. Il semble que l’autopsie (malgré les prélèvements effectués) n’a rien apporté de concret. , Même en interrogant le médecin traitant, je n’ai jamais pu connaître le dénouement de ce pénible évènement.