« Peut-on encore croire à la solidité du pouvoir présidentiel quand, après la chute de Michel Barnier et celle de François Bayrou, l’ombre d’une fin pour Emmanuel Macron se dessine comme une évidence ? »
Dans les couloirs feutrés du pouvoir, il est des images qui marquent plus que des discours. Celle diffusée et commentée par de nombreux internautes – et relayée notamment par le site Ouest-France – montre Emmanuel Macron en pleine discussion avec François Bayrou. Un cliché en noir et blanc, grave, solennel, presque dramatique. En dessous, une phrase-choc :
« L’évidence est là : Après la chute de Barnier et celle de Bayrou, la fin de Macron arrive. »

Ce slogan résonne comme une sentence. Il ne s’agit pas d’une rumeur sans fondement mais d’une observation politique largement partagée : l’affaiblissement de deux piliers de la majorité, Michel Barnier et François Bayrou, fragilise directement Emmanuel Macron.
La chute de Michel Barnier : Un coup dur pour la crédibilité européenne
Michel Barnier, figure de la droite modérée et ancien négociateur du Brexit, avait trouvé dans le macronisme un espace pour exister politiquement. Mais sa chute, qu’elle soit électorale, judiciaire ou simplement stratégique, résonne comme un aveu d’échec pour Emmanuel Macron. Celui qui incarnait une passerelle entre l’Europe et la France politique n’a pas résisté aux turbulences, laissant le président sans ce soutien symbolique essentiel.
François Bayrou, l’allié historique désormais affaibli
Quant à François Bayrou, le centriste fidèle, il fut l’un des artisans de la victoire de Macron en 2017. Son soutien avait apporté crédibilité et équilibre. Mais sa propre fragilité – qu’elle soit liée aux affaires judiciaires ou aux défaites politiques – prive le président de ce relais historique. Voir Bayrou chuter, c’est voir une part du socle macronien s’effondrer.
L’effet domino : Macron isolé
Dans ce contexte, l’image se veut prophétique : Après Barnier et Bayrou, c’est Macron lui-même qui pourrait bien être entraîné dans la tourmente. L’évidence, disent certains, est implacable : Le président, déjà contesté par une opposition revigorée, affaibli par des mouvements sociaux, se retrouve désormais sans deux de ses béquilles politiques.

L’opinion publique comme juge
La phrase « la fin de Macron arrive » n’est pas seulement un slogan militant. Elle traduit un sentiment de plus en plus partagé dans l’opinion. Les Français, lassés des scandales et des promesses non tenues, observent la scène politique comme une succession de chutes : Celle des alliés d’abord, celle du président ensuite.
Un parfum de fin de règne
Il flotte autour de cette image une impression de crépuscule. Les présidences, comme les empires, se terminent rarement dans le faste. Elles se consument lentement, rongées de l’intérieur par les trahisons, les affaires, les départs en cascade. Emmanuel Macron, qui rêvait d’incarner le renouveau, pourrait bien se retrouver prisonnier de cette mécanique implacable.
Une évidence ou une prédiction auto-réalisatrice ?
L’histoire jugera si l’image avait raison. Mais en politique, les symboles comptent. Et ce symbole-là est fort : Macron discutant avec Bayrou, comme deux hommes conscients que le temps s’accélère, que les soutiens tombent un à un, et que la fin approche.
La phrase en lettres capitales prend alors tout son sens :
« L’évidence est là : Après la chute de Barnier et celle de Bayrou, la fin de Macron arrive. »
Un avertissement plus qu’une prophétie, mais qui, à en croire l’opinion, semble chaque jour un peu plus réaliste.
✅ SOURCE : Yann GOURIOU – Rédacteur et Responsable Éditorial de MyJournal.fr