Alerte rouge sur les finances publiques : le Haut-Commissaire au Plan François Bayrou dévoile un constat accablant et appelle à une réforme profonde.

François Bayrou : « Chaque seconde, notre dette augmente de 5.000 euros ! »

POLITIQUE

C’était un mardi matin de juillet, lourd d’orage sur le ciel politique, quand François Bayrou, visage grave et costume sombre, est apparu devant la presse, comme on monte en chaire pour délivrer une prophétie. Et ce qu’il avait à dire avait tout du choc : « Chaque seconde, notre dette augmente de 5.000 euros. » Une phrase, une statistique, un coup de massue. Et derrière elle, une réalité comptable qui pourrait devenir une tragédie nationale si rien ne change.

Le cri d’alarme d’un homme d’État

Depuis qu’il a été nommé Haut-Commissaire au Plan, François Bayrou n’est pas du genre à multiplier les sorties médiatiques. Mais quand il parle, il pèse ses mots. Ce 15 juillet 2025, sur l’antenne de RMC, il a dévoilé les grandes lignes d’un rapport explosif remis à Emmanuel Macron sur les finances publiques et les priorités du budget 2026. L’objectif ? Économiser 40 milliards d’euros. Une somme vertigineuse, dans un pays où chaque réforme déclenche des colères, des manifs, des nuits debout.

Ce que dit Bayrou, c’est simple et glaçant : Si l’on continue comme ça, la France court à la catastrophe. La dette publique dépasse les 3.100 milliards d’euros. Et à raison de 5.000 euros supplémentaires chaque seconde, c’est plus de 430 millions par jour. Combien de temps tiendrons-nous avant que les créanciers ne demandent des comptes ? Avant que les taux s’envolent ? Avant que notre souveraineté budgétaire ne nous échappe ?

Le budget 2026 : Le plus explosif de la décennie ?

Le Président de la République a demandé des propositions concrètes pour ramener la France dans les clous. Car Bruxelles veille, les agences de notation aussi. Bayrou a donc dégainé : Des réductions de dépenses, oui, mais pas à l’aveugle. Pas question, selon lui, de sacrifier les investissements d’avenir, ni de couper dans la santé ou l’éducation. Alors où trouver ces fameux 40 milliards ?

Parmi les pistes évoquées :

  • Une réforme plus rigoureuse de l’assurance chômage.
  • Une meilleure évaluation des aides sociales, pour limiter les abus.
  • Une refonte des niches fiscales qui coûtent chaque année plus de 100 milliards.
  • Une rationalisation des agences publiques et des doublons administratifs.

Mais tout cela suffira-t-il ? Bayrou lui-même admet que les choix seront « douloureux ».

Un diagnostic implacable sur 40 ans d’aveuglement

Le plus inquiétant, dans cette prise de parole, c’est la lucidité. François Bayrou ne cherche pas à faire peur, il dresse un constat. Depuis quarante ans, dit-il, la France vit au-dessus de ses moyens. Et ce ne sont pas les gouvernements les plus récents qui détiennent le monopole de l’irresponsabilité. De droite comme de gauche, tous ont creusé le même sillon, en reportant à plus tard les efforts nécessaires.

Bayrou parle de « dérive chronique ». D’un État qui dépense plus qu’il ne perçoit. D’un modèle social qu’on n’ose pas adapter. Et d’un peuple qu’on préfère flatter plutôt que responsabiliser.

Un pays au bord de la bascule

Ce n’est pas qu’une question de chiffres. La dette, ce sont des écoles qui ferment demain, des hôpitaux sans moyens, des générations futures condamnées à l’austérité. Et à la merci des marchés.

Bayrou a rappelé que la France verse chaque année plus de 50 milliards d’euros en intérêts de la dette. C’est plus que le budget de la défense. Plus que celui de la justice et de l’écologie réunis. Une saignée silencieuse, mais continue.

Et cette spirale, personne ne semble prêt à l’arrêter. Ni le gouvernement, prisonnier de ses promesses. Ni l’opposition, en mode populiste. Ni même l’opinion publique, anesthésiée par l’habitude.

La réaction de l’Élysée : Embarras ou adhésion ?

Selon les informations de RMC, Emmanuel Macron aurait accueilli le rapport Bayrou avec intérêt… mais aussi inquiétude. Car le calendrier est serré : La loi de finances 2026 doit être présentée à l’automne. Et la menace d’une motion de censure plane déjà, agitée par un Rassemblement National plus combatif que jamais.

Un proche du chef de l’État confie : « Le Président sait que le pays n’est pas prêt à entendre des vérités aussi brutales. Mais il sait aussi qu’on n’a plus le choix. »

Le risque de la pédagogie sans courage

Reste à savoir si cette alerte sera suivie d’effet. François Bayrou a jeté un pavé dans la mare. Mais s’il ne se passe rien ? S’il n’est qu’une voix de plus dans le désert ? Le danger est là : À force de diagnostiquer, sans jamais prescrire, on aggrave le mal.

Car pendant qu’on débat, qu’on tergiverse… la dette continue de courir. Tic. 5.000 euros. Tac. 5.000 euros de plus. Tic. Encore 5.000 euros. Et demain, ce seront nos enfants qui paieront l’addition.

👉 « Chaque seconde, notre dette augmente de 5.000 euros », martèle François Bayrou. Le compte à rebours est enclenché. Et s’il n’y a pas un réveil collectif, ce ne sont pas seulement les comptes publics qui s’effondreront, mais l’idée même de justice entre les générations.

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