« Élodie, intriguée par l’appel viral circulant sur les réseaux sociaux, se demande : Cette grève de la carte bancaire du 10 septembre est-elle une arme citoyenne redoutable contre les banques, ou seulement un geste symbolique qui passera inaperçu ? »
Ils l’ont appelé la « grève de la carte bancaire ». Une formule choc, un slogan qui frappe les esprits, relayé massivement sur les réseaux sociaux depuis la fin du mois d’août. Le mot d’ordre est clair : Le 10 septembre, ne pas utiliser sa carte bleue, préférer les espèces ou tout autre moyen de paiement, pour frapper les banques là où ça fait mal, dans leurs commissions sur chaque transaction. L’initiative, présentée comme un mouvement citoyen, s’inscrit dans la lignée de l’appel « Bloquons tout », une mobilisation qui espère redonner aux consommateurs un levier de pression direct sur le système bancaire.
Dans les groupes Facebook et sur X (ex-Twitter), les appels se multiplient, certains parlent d’une perte potentielle de plusieurs milliards d’euros si des millions de Français décident de jouer le jeu, d’autres plus réalistes évoquent un simple geste symbolique.
Mais derrière les slogans, que disent les chiffres ? Le Figaro, dans son article du 29 août 2025, apporte un éclairage chiffré : Les commissions perçues par les banques en France sur l’ensemble des transactions par carte bancaire représentent environ 5,3 milliards d’euros par an. En clair, une journée complète sans CB représenterait une perte estimée à 14,5 millions d’euros. Une somme non négligeable, certes, mais qui reste infime à l’échelle du système bancaire national.
Les partisans de la grève, eux, préfèrent mettre en avant le symbole : Montrer que le peuple peut agir, qu’il peut reprendre le contrôle sur l’argent, au moins le temps d’une journée. L’idée séduit, interpelle, inquiète aussi. Car si l’action devait s’étendre sur plusieurs jours, ou être répétée à intervalles réguliers, les banques finiraient par ressentir une pression réelle, non seulement financière mais surtout politique et médiatique.
Élodie, simple consommatrice, raconte dans un forum avoir l’impression de « reprendre la main » : « En payant en cash, je choisis. C’est mon geste à moi, une manière de dire stop à un système où l’argent est devenu virtuel, contrôlé et surveillé. » Ce sentiment d’émancipation, même fugace, nourrit la popularité du mouvement.
Du côté des experts, les analyses restent prudentes. Si une journée de boycott représente une perte de plusieurs dizaines de millions, elle ne mettra pas le système bancaire à genoux. Mais l’onde de choc médiatique pourrait avoir un autre impact : Sensibiliser l’opinion publique sur le poids réel des commissions, sur la place du cash dans notre quotidien, et sur la dépendance croissante aux moyens de paiement numériques.
Le 10 septembre sera donc un test grandeur nature : Une démonstration de force ou un simple feu de paille. Une chose est certaine, les banques observent de près cette initiative, conscientes que la confiance de leurs clients est leur principal capital. Et si le geste de ne pas sortir sa carte bleue pour une journée paraît anodin, il révèle surtout une inquiétude profonde : Celle d’une population qui se demande si son argent lui appartient encore vraiment.
Ainsi, la « grève de la carte bancaire » dépasse la seule question économique. Elle devient un symbole, celui d’un rapport de force entre citoyens et institutions financières. Le Figaro le rappelle : La puissance du message ne réside pas seulement dans les pertes immédiates, mais dans l’idée qu’un simple geste collectif peut faire trembler les géants bancaires.
« une manière de dire stop à un système où l’argent est devenu virtuel, contrôlé et » surveillé. » Cette surveillance devient trop pesante à la longue. Une nouvelle tutelle, une sensation de ne plus disposer de son argent, en fin ce qui reste de notre argent, puisque Bercy ponctionne également sur nos salaires ou retraites via employeurs et organismes retraites.
Les banques sont devenues les laquais du gouvernement, responsables vis à vis de leur clients.Reprenons le contrôle de nos vies. Blanchiment d’argent,(voyez plutôt chez les barbiers ou marchands de kebab) drogues ,terrorisme sont des motifs trop faciles pour exercer cet écrasant pouvoir de nos politiques et de l’UE.