“Camille se demande : Son propriétaire pourra-t-il vraiment augmenter son loyer alors qu’elle peine déjà à payer ses factures ?”
En 2026, la hausse des loyers en France devrait atteindre 1,04%, selon la Fédération nationale des Offices Publics de l’Habitat (FOPH). Cette augmentation, bien que modérée, inquiète de nombreux locataires déjà fragilisés par la flambée du coût de la vie et la stagnation des salaires.
Basée sur l’évolution de l’Indice de Référence des Loyers (IRL) du deuxième trimestre 2025, cette hausse correspond au plafond légal pour les logements du parc social, mais elle influence aussi le marché privé. En clair, un propriétaire ne pourra pas augmenter son loyer de plus de 1,04%, sauf exceptions prévues au contrat ou travaux justifiant une réévaluation.
Dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Rennes, où l’encadrement des loyers reste strict, cette hausse ne pourra s’appliquer que si le bail le mentionne explicitement. Les locataires doivent donc vérifier la clause de révision annuelle inscrite dans leur contrat de location.
Pour un loyer de 800€, la hausse maximale autorisée sera d’environ 8,30€ par mois. Cela peut sembler minime, mais cumulé aux autres augmentations prévues en 2026 — électricité, assurances, charges de copropriété —, l’impact sur le budget des ménages risque d’être significatif.
Certains experts estiment d’ailleurs que cette hausse pourrait être supérieure si l’inflation repart à la hausse fin 2025. Le gouvernement n’a, pour l’heure, annoncé aucune mesure de gel ou de plafonnement exceptionnel.
La FOPH précise néanmoins que cette évolution des loyers est “nécessaire pour maintenir l’équilibre économique du parc social et continuer à investir dans la rénovation énergétique des logements”.
Selon le site foph.fr, la hausse des loyers prévue pour 2026 sera de 1,04 %, un chiffre qui reste contenu mais symbolique d’un contexte économique tendu pour des millions de locataires français.