Caroline s’interroge : “Et si, un matin ensoleillé, en croisant la rue, vous vous retrouviez à la télévision sous un prénom différent à chaque apparence, sans que personne ne le sache ?”
C’était un début d’après-midi comme un autre, le soleil glissait sur les ruelles de Marseille. Un homme élégant, silhouette discrète, avançait sans intention particulière. Il s’appelait Arthur — du moins, c’était son vrai prénom, connu de très peu. Ce jour-là, deux journalistes de BFMTV Marseille-Provence le croisèrent par hasard pour un micro-trottoir sur une boutique éphémère Shein. À la caméra, Arthur, avec un sourire déjà joueur, déclara se nommer Pablo. Aucune mise en scène, aucune attente, simplement un éclat de gaîté.
Un an plus tard, presque par défi, il revint sous l’œil d’une nouvelle équipe. L’été finissant, le sujet portait cette fois sur le retour des vacances. Même visage, même aisance, nouveau prénom : Édouard. Deux reportages, deux prénoms, un seul homme — et bientôt des milliers de vues sur les réseaux, accompagnées d’une question lancinante : BFMTV aurait-elle payé un comédien ?
L’affaire devint virale. Sur Facebook, l’ancien député Gilbert Collard s’interrogea publiquement : « Est-il un intermittent du spectacle rémunéré par la chaîne ? » Pendant ce temps, la tension montait dans les commentaires, entre fascination et reproche silencieux.
C’est là que Libération – CheckNews intervient. Arthur, retrouvé par nos soins, explique dans un éclat de sincère légèreté qu’il ne connaît personne chez BFMTV, que tout est dû au hasard et à son goût de l’acteur improvisé. Aucun contrat, aucun salaire — juste une passion pour la caméra et l’élocution. Un geste spontané, sans préméditation, transformé en dossier impromptu.
De leur côté, les équipes de BFMTV Marseille-Provence ont rapidement clarifié : Jamais ils n’ont payé quelqu’un pour un micro-trottoir — format par essence simple, anonyme, peu coûteux, où la rémunération serait démesurée. Démenti clair, solide, sans appel.
Ce récit révèle l’absurde dans toute sa beauté : Un homme ordinaire, apparu par hasard devant une caméra, devient un caméléon des plateaux, à travers des prénoms multiples. Le tout sans intention malveillante, pris au piège de sa propre légèreté. Libération – CheckNews dissipe volontiers les doutes : Ce n’est pas une fabrication, ni un coup médiatique, mais une épopée spontanée, drôle et innocente.