Nouveau scandale dans la Macronie : Clara Chappaz aurait réquisitionné un chauffeur préfectoral pour une sortie personnelle à Paris.

La ministre Clara Chappaz accusée d’avoir mobilisé un chauffeur préfectoral pour sortir en boîte toute une nuit

POLITIQUE

Clara Chappaz, ministre de l’IA, et sa nuit très privée aux frais de l’État

Les lampadaires de Paris lançaient encore leurs reflets blafards sur les trottoirs quand la berline officielle, noire et discrète, se gara devant une adresse huppée du centre-ville. Le moteur tournait doucement, le chauffeur — un fonctionnaire de la préfecture — se redressa sur son siège, prêt à attendre. C’était le début d’une nuit longue et silencieuse, pour lui du moins. Pour sa passagère, Clara Chappaz, 38 ans, ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle, la soirée ne faisait que commencer.

Une ministre, une boîte de nuit, et un chauffeur préfectoral à disposition. Toute la nuit. Voilà les éléments bruts d’une affaire révélée par Valeurs Actuelles qui, depuis, alimente toutes les conversations dans les couloirs de l’Assemblée comme sur les plateaux télévisés.

Un usage “personnel” d’un véhicule préfectoral

Les faits, s’ils sont avérés dans leur totalité, ont de quoi déranger. Selon le média, Clara Chappaz aurait mobilisé une berline de la préfecture de Paris, avec chauffeur attitré, pendant plusieurs heures au cours de la nuit du vendredi 5 au samedi 6 juillet 2025. Et ce, non pas pour une urgence politique, ni une mission gouvernementale, mais pour sortir en boîte de nuit avec des proches.

Le chauffeur, rattaché à la préfecture et non directement au ministère, aurait été mobilisé de 22h jusqu’au petit matin, sans justification officielle. D’après plusieurs sources, la ministre n’a quitté l’établissement qu’au lever du jour, regagnant son domicile en véhicule d’État — pendant que le fonctionnaire, resté sans pause, l’attendait à l’extérieur.

Clara Chappaz : Une étoile montante sous pression

Nommée en janvier 2024 à ce poste stratégique, Clara Chappaz incarne la nouvelle génération de la Macronie : Brillante, connectée, technophile, parfois perçue comme un peu distante. Diplômée de HEC, passée par Station F et la French Tech, elle était censée symboliser l’alliance entre innovation et pouvoir politique. Mais la transition semble plus rude que prévu.

Ce n’est pas la première fois que la ministre se retrouve au cœur d’une controverse. En mars, déjà, elle avait été épinglée pour un voyage à Dubaï financé partiellement par un acteur privé du numérique. Elle s’en était sortie avec une mise au point discrète. Cette fois, le dossier semble plus épineux.

Indignation dans l’opposition et embarras dans la majorité

Le Rassemblement National a immédiatement réagi par la voix de son vice-président, qui dénonce “le mépris de caste de ceux qui prétendent gouverner en pensant qu’un chauffeur préfectoral est un Uber personnel.” À gauche, La France Insoumise a ironisé : “L’intelligence artificielle, c’est bien, mais ce serait bien aussi de réapprendre les règles de base de la fonction publique.”

Du côté du gouvernement, c’est la gêne. Pas de communiqué officiel, mais des conseillers ministériels interrogés en off évoquent un “incident privé regrettable” qui “ne mérite pas d’être monté en épingle”.

Vers une enquête administrative ?

Selon les révélations de Valeurs Actuelles, plusieurs syndicats de la préfecture auraient saisi la direction sur cet usage considéré comme abusif. Une enquête administrative pourrait être déclenchée dans les prochains jours pour déterminer si la mobilisation du véhicule et du chauffeur a été ordonnée dans le respect des règles en vigueur.

Le ministère de l’Intérieur, lui, reste pour l’instant silencieux.

Une affaire révélatrice d’un malaise plus large

Au-delà du cas Chappaz, cette histoire illustre un profond malaise récurrent dans la République française : La tentation permanente de confondre biens publics et confort personnel, de faire passer des loisirs privés pour des extensions de mission.

Combien de ministres ou hauts fonctionnaires ont déjà franchi cette ligne grise ? Combien de chauffeurs, gardes du corps ou assistants vivent dans l’ombre, parfois instrumentalisés pour ces écarts protocolaires ?

Quand les privilèges ministériels jettent une ombre sur la promesse de transparence républicaine

Cette “nuit en boîte” pourrait coûter cher à Clara Chappaz — non seulement en image, mais aussi en crédibilité dans un gouvernement déjà critiqué pour ses déconnexions avec la réalité quotidienne des Français. Alors que les prix flambent, que les jeunes galèrent pour trouver un logement ou un emploi, que les services publics souffrent… voir une ministre s’offrir une virée nocturne avec chauffeur payé par nos impôts a de quoi choquer.

Et la question demeure : Clara Chappaz peut-elle encore incarner une gouvernance moderne et responsable, à l’ère des crises et de la transparence exigée ?

2 thoughts on “La ministre Clara Chappaz accusée d’avoir mobilisé un chauffeur préfectoral pour sortir en boîte toute une nuit

  1. absolument honteux quand on percoit un bon salaire en tant que ministre et que l’on a 320000 euros d’actions comme capital personnel de ne pas payer de sa poche un uber plutot que de s’accaparer un chauffeur de prefecture pour aller faire la fete, il n’y a pas longtemps c’etait bayrou qui prenait un jet prive au frais du contribuable pour aller faire son conseil municipal a pau ou gerard larcher avec ses fauteuils a 40000 euros, quand on pense que le general de gaulle payait de sa poche son electricite, etc, dans quelle dystopie sommes nous ? ces gens sont une honte, ils doivent etre lourdement sanctionné et éjecté de toutes fonctions politique

  2. Oui pour une enquete administrative et ensuite des sanctions sévères pour eviter a d’autres de suivre cet abus !!

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