« Quand une tragédie déchire une ville entière, la justice peut-elle vraiment clore les blessures d’un drame qui a coûté la vie à une enfant ? »
La nouvelle est tombée comme une conclusion lourde, presque solennelle, à une histoire qui a bouleversé La Rochelle et bien au-delà. Une conductrice de 83 ans, condamnée le 22 juillet 2025 à quatre ans de prison avec sursis et à une interdiction de conduire pendant cinq ans, a finalement choisi de renoncer à faire appel. Ce retrait rend désormais définitive la condamnation prononcée par le tribunal correctionnel.
Le drame remonte au 5 juin 2024, sur l’avenue Coligny, une rue limitée à 30 km/h. Ce jour-là, la conductrice, au volant de son véhicule, s’était engagée à contresens, percutant un groupe d’enfants circulant à vélo. Le choc fut terrible. Margot, une fillette de 10 ans, grièvement blessée, perdit la vie deux jours plus tard. Six autres enfants furent blessés dans l’accident, marquant à jamais cette journée d’une cicatrice douloureuse dans la mémoire rochelaise.
Lors du procès, l’octogénaire évoqua un « trou noir », affirmant qu’elle n’avait aucun souvenir précis des événements. Face aux juges, ses mots furent jugés insuffisants par les familles endeuillées. Selon le tribunal, l’accident aurait pu être évité : Plusieurs témoins avaient rapporté que la conductrice souffrait de malaises à répétition avant le drame, et qu’elle roulait bien au-dessus de la vitesse autorisée.
Le verdict fut lourd mais jugé juste par la majorité : Quatre ans de prison avec sursis, une amende de 200 euros et une interdiction de conduire. Pourtant, à peine quelques jours après ce jugement, le 28 juillet 2025, son avocat annonçait son intention de faire appel. Une décision qui avait choqué et profondément heurté les parents de Margot, dénonçant une absence de remords et un refus de responsabilité.
Mais le temps a fait son œuvre. Ce 28 août 2025, l’avocat a confirmé que sa cliente abandonnait finalement son recours. Ainsi, le jugement devient définitif, sans possibilité de contestation. Pour les familles, c’est la fin d’un processus judiciaire douloureux, même si aucune décision ne pourra jamais effacer la perte de leur enfant.
Comme le rappelle BFMTV, ce choix marque un tournant : La page judiciaire se ferme, mais le souvenir de Margot reste ancré dans les cœurs et dans la mémoire collective. Cet accident tragique aura sans doute un impact durable sur les débats concernant la conduite des personnes âgées et la responsabilité des conducteurs vulnérables, un sujet sensible mais nécessaire dans une société où la sécurité routière doit rester une priorité.
J’ai 74 ans, et depuis plus de 13 années, je ne conduis plus. J’ai pris cette décision à l’époque ne me jugeant plus apte à la conduite . Cela me gène beaucoup, habitant dans une petite ville dépourvue de commerces ou de médecins . Les transports en commun sont insuffisants, les horaires mal adaptés.
Je sui affolé de voir certaines personnes commettre des erreurs de conduite (ex : Rouler trop vite, freiner dans un virage, lâchant la pédale en fin de courbe , utiliser toujours les freins sans rétrograder, rouler trop au centre de la route,.téléphoner..) ou qui ne connaissent pas l’empatement de leur véhicule. J’ai failli être renversé deux fois par des personnes qui étaient concentrées ou en conversations sur leur smartphones, et deux véhicules (…en fuite) qui m’ont heurté ,ne respectant pas les piétons engagés dans une rue étroite. Problèmes de formation incomplète des moniteurs d’autoécole j’imagine ??