cannibalisme

Le cannibale de la prison de Rouen : L’effroyable histoire de Nicolas Cocaign

CHOC

Une aube meurtrière à la prison Bonne-Nouvelle

C’était un matin glacial, le 3 janvier 2007, dans l’austère prison Bonne-Nouvelle à Rouen. La routine pénitentiaire battait son plein. Les lourdes portes des cellules se succédaient, s’ouvrant une à une pour le contrôle matinal des détenus. Rien n’annonçait l’horreur imminente qui allait surgir.

Quand le surveillant d’étage arriva devant la cellule 173, une inquiétude sourde se fit ressentir. Un silence étouffant, une absence de bruit anormale, inhabituelle dans cet espace exigu où trois hommes étaient enfermés ensemble, nuit après nuit, jour après jour. En pénétrant dans la cellule, le surveillant trébucha, son pied heurta un obstacle. En baissant les yeux, il fut saisi par une vision de cauchemar : Le corps de Thierry Baudry gisait là, éventré, sa cage thoracique béante, ses entrailles exposées. Une alerte générale retentit, mais l’horreur était déjà gravée dans chaque mur de la prison.

« J’ai tué, j’ai faim »

Nicolas Cocaign, le meurtrier, fut immédiatement emmené à l’isolement. Mais la prison était saturée, alors il fut confiné dans les vestiaires réservés au personnel, un lieu sombre et froid, propice aux confessions glaçantes. C’est là que Jean-Pierre Machain, un surveillant de jour, le retrouva, la voix tremblante, le regard hanté. Nicolas Cocaign, le visage à moitié tatoué, répétait inlassablement des mots terrifiants : « J’ai tué, j’ai tué, j’ai faim. J’ai tué Thierry Baudry. Et je l’ai mangé. »

Ces paroles résonnèrent longtemps dans l’esprit du surveillant, comme une incantation diabolique. Coralie Moreau, journaliste à France Bleu Normandie, s’est entretenue avec Machain des années plus tard, pour un épisode du podcast Crimes et Témoignages. Sa voix tremblait encore, à la simple évocation de cette scène macabre.

Une tension insoutenable

Les heures précédant le crime, l’atmosphère dans la cellule était devenue irrespirable. La tension montait comme un poison lent. Thierry Baudry, avec qui Cocaign partageait cet espace exigu, avait accidentellement bouché les toilettes. Cet acte anodin déchaîna une colère monstrueuse chez Cocaign, une rage qui n’avait rien d’humain. Le futur meurtrier avait menacé Baudry de mort, ses yeux brûlant d’une lueur de folie.

La nuit venue, cette menace prit une forme abominable. Nicolas Cocaign, submergé par une violence incontrôlable, se jeta sur Baudry, endormi. Il le frappa avec une brutalité inouïe, ses poings et ses genoux s’abattant sur son corps sans défense. Mais cela ne suffisait pas. Des ciseaux, fabriqués artisanalement, furent enfoncés dans le thorax de la victime. Quand Baudry perdit connaissance, Cocaign se crut victorieux. Mais sa folie n’était pas assouvie.

Une scène de cannibalisme d’une horreur indicible

C’est là que l’impensable se produisit. Nicolas Cocaign, emporté par ses démons, utilisa un couteau improvisé pour ouvrir la poitrine de Baudry. Il plongea sa main dans la chair encore tiède, arrachant ce qu’il croyait être le cœur de sa victime. L’horreur ne s’arrêta pas là. Déçu par le goût cru, il découpa un morceau de chair et le fit cuire sur un réchaud artisanal. Une fois son appétit macabre assouvi, il se recoucha, comme si la nuit avait retrouvé sa quiétude.

Des détails d’autopsie glaçants

L’autopsie confirma ce que personne ne voulait croire. Nicolas Cocaign avait bien mangé un morceau de Thierry Baudry. Mais il y avait une ironie macabre : Le morceau qu’il pensait être le cœur n’en était pas un. Il s’agissait en réalité d’un morceau de poumon, arraché avec une froideur chirurgicale. Les légistes révélèrent une autre vérité terrifiante : Thierry Baudry était encore vivant, quoique agonisant, lorsque Cocaign avait ouvert son torse.

Un procès surréaliste

Le 21 juin 2010, le procès de Nicolas Cocaign s’ouvrit devant la cour d’assises de la Seine-Maritime à Rouen. L’acte de cannibalisme, jamais envisagé par le droit pénal français, ajoutait une dimension d’horreur à une affaire déjà insoutenable. L’accusé, le visage tatoué comme un masque de cauchemar, se retrouva face à la famille de sa victime, les yeux pleins de douleur et de colère.

Maître Étienne Noël, avocat de la famille, se rappela ce moment surréaliste où la présidente exhiba la poêle utilisée par Cocaign pour cuire la chair humaine. Une image à vous glacer le sang, gravée dans l’esprit de tous ceux qui assistaient à ce procès. Le troisième homme de la cellule, David Lagrue, n’était pas là pour témoigner. Traumatisé à un point inimaginable, il avait mis fin à ses jours quelques mois après le drame, incapable de supporter les souvenirs.

La culpabilité du système carcéral

Pour l’avocat des parties civiles, ce procès n’était pas seulement celui de Nicolas Cocaign. C’était aussi le procès d’un système carcéral défaillant, qui avait ignoré la demande de transfert de Thierry Baudry, formulée le jour même de son meurtre. Une demande jetée à la poubelle, une indifférence qui avait coûté la vie à un homme.

Le verdict tomba après trois jours de débats. Cocaign fut condamné à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d’une période de sûreté de 20 ans. Mais une question reste suspendue : Que se passera-t-il en 2026, lorsque la période de sûreté expirera ? Maître Picchiotino, l’avocat de Cocaign, évoque déjà la possibilité de remises de peine pour bon comportement. Une perspective qui glace d’effroi tous ceux qui se souviennent de l’horreur de ce matin de janvier.

2 thoughts on “Le cannibale de la prison de Rouen : L’effroyable histoire de Nicolas Cocaign

  1. Je suis complètement horrifié…

    Je n’arrive pas à croire que ce que je viens de lire soit réel.

    L’idée qu’un être humain puisse commettre un acte d’une telle barbarie, d’une violence inimaginable, me glace le sang.

    C’est la chose la plus horrible que j’ai jamais lue sur Internet, et je n’arrive pas à me sortir cette scène effroyable de l’esprit.

    C’est terrifiant, comme si l’horreur elle-même avait pris forme.

  2. Je pensais avoir déjà lu des histoires horribles, mais rien ne m’avait préparé à ce niveau d’horreur pure.

    Ce récit est un véritable cauchemar éveillé, quelque chose que je n’aurais jamais cru possible.

    Lire que quelqu’un a non seulement tué, mais aussi mangé sa victime, c’est inimaginable.

    J’ai eu des frissons glacés dans le dos, et l’image de ce crime abominable me hantera sûrement pour longtemps.

    C’est la chose la plus horrible que j’ai jamais lue sur Internet, une vision d’effroi que je ne pourrai jamais effacer de mon esprit.

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