Barbe ou toilettes : laquelle est la plus sale ? L’enquête surprenante d’après TF1 Info, à lire sur MyJournal.fr.

Les barbes sont-elles vraiment aussi sales qu’une cuvette de toilettes ? Enquête et analyse scientifique

SANTE

Quand une barbe en dit long sur l’hygiène… ou sur ce que vous ne voyez pas

Il s’appelle Hugo. Il a 36 ans, vit à Lyon, travaille dans la tech et affiche avec fierté une barbe taillée à la perfection. Tous les matins, il la brosse, l’illumine d’huile d’argan et la poste fièrement sur Instagram. Jusqu’au jour où sa compagne lui tend son smartphone, l’air perplexe :

— Tu sais que ta barbe est probablement plus sale qu’une cuvette de toilettes ?

La phrase claque comme un coup de balai. Le lien partagé : Un article de TF1 Info, relayant une étude suisse sur la charge bactérienne des barbes masculines.

Une étude suisse, un IRM, et une révélation inattendue

Le contexte de l’étude est original. Publiée dans la revue European Radiology, elle ne cherchait pas à humilier les barbus. Son objectif ? Évaluer si l’utilisation d’un même appareil IRM pour les humains et les animaux présentait un risque de contamination microbienne.

Les chercheurs ont donc analysé les barbes de 18 hommes et les ont comparées non pas à des surfaces aléatoires… mais à des environnements reconnus pour leur forte exposition aux germes. Et parmi eux : Les cuvettes de toilettes.

Résultat : la charge microbienne trouvée dans les barbes était parfois supérieure à celle retrouvée sur les sièges de WC publics.

Une barbe, un nid à microbes plus dense que des toilettes ?

L’idée choque. Mais les chiffres sont là. Sur les 18 hommes testés, tous hébergeaient un niveau élevé de bactéries. Pire encore : 7 d’entre eux présentaient des germes pathogènes, potentiellement dangereux pour la santé humaine. On parle ici de bactéries responsables d’infections cutanées, respiratoires, voire urinaires.

En comparaison, la littérature hygiénique sur les cuvettes de toilettes publiques indique une moyenne de environ 50 bactéries par cm² sur un siège de WC. Les barbes analysées dans l’étude en contenaient parfois plus de 80.

TF1 Info rapporte donc cette comparaison édifiante : oui, dans certains cas, la barbe masculine est objectivement plus sale qu’une cuvette de toilettes.

Pourquoi la barbe est-elle un nid à bactéries ?

La barbe est chaude, humide, exposée à l’air libre, au sébum, aux restes alimentaires, au tabac, aux postillons…

Ajoutez à cela le fait qu’on y passe la main constamment, qu’elle est rarement lavée comme les cheveux, et vous obtenez une zone idéale pour le développement microbien.

Et contrairement aux toilettes, qui sont régulièrement nettoyées avec des produits désinfectants, peu de barbus lavent leur barbe à fond chaque jour. Résultat : Les WC sont parfois plus propres que leur visage.

Et pourtant… il ne faut pas forcément tout raser

Heureusement, TF1 Info nuance immédiatement : « pas besoin de courir se raser », lit-on dans leur article. Car si la barbe peut contenir beaucoup de microbes, tout dépend de l’entretien. Une barbe lavée, hydratée, brossée et bien entretenue ne présente pas plus de risques qu’un menton glabre.

Des études complémentaires ont même montré que certains soignants barbus ont une flore bactérienne moins pathogène que des collègues rasés au quotidien. Comme quoi, l’apparence n’est pas tout : L’hygiène fait la différence.

5 conseils pour que votre barbe ne devienne pas un WC ambulant

  1. Lavez-la tous les jours avec un shampoing doux adapté.
  2. Séchez-la parfaitement, surtout après la douche ou un bain.
  3. Évitez d’y toucher sans vous laver les mains.
  4. Désinfectez vos brosses, ciseaux et peignes régulièrement.
  5. Nourrissez la peau sous la barbe avec une crème ou une huile antiseptique naturelle (comme l’arbre à thé).

Ce que Hugo a fait

Choqué mais pas vexé, Hugo a décidé de ne pas raser sa barbe. Mais désormais, il la traite comme une zone à haut risque. Désinfection des accessoires, lavage quotidien, brossage méticuleux.

— « Je suis prêt à ce qu’on dise que je suis barbu, mais pas qu’on pense que je porte des toilettes sur la figure », plaisante-t-il.

Et si c’était ça, la morale de l’histoire ? Une barbe peut être aussi propre… ou aussi sale… qu’une cuvette de toilettes. Tout dépend de ce qu’on y laisse s’accumuler.

Barbe plus sale qu’une cuvette de toilettes

Barbe : TF1 Info la compare aux poils de chien… mais la vérité, c’est qu’elle est parfois aussi sale qu’une cuvette de toilettes

TF1 Info pensait sans doute frapper fort en titrant que les hommes barbus transporteraient plus de bactéries que les chiens. Mais si l’image fait sourire — ou frissonner — elle ne révèle qu’à moitié l’ampleur du phénomène. Car ce que l’étude scientifique suisse évoquée par TF1 Info suggère entre les lignes est bien plus inquiétant : Certaines barbes seraient en réalité aussi sales, voire plus contaminées qu’un siège de toilettes publiques.

Oui, vous avez bien lu. Votre barbe bien fournie, huilée, brossée avec soin, pourrait héberger davantage de germes qu’une cuvette de WC régulièrement nettoyée. L’étude publiée dans European Radiology, relayée par TF1 Info, comparait la charge microbienne présente dans les barbes humaines à celle d’animaux passés dans des machines IRM. Résultat : 100% des barbus testés avaient une concentration bactérienne élevée, et plus d’un tiers hébergeaient des bactéries pathogènes.

Et les chiens dans tout ça ? Ils faisaient presque figure de modèle de propreté.

Mais le plus choquant, c’est la comparaison implicite, rarement assumée dans les titres : La barbe, milieu chaud, humide, et mal lavé, est un terrain propice à la prolifération microbienne. Plus que le pelage d’un chien. Plus que le siège d’un WC désinfecté. Une barbe mal entretenue devient une véritable cuvette ambulante, posée sur le visage, à quelques centimètres de la bouche.

Alors oui, TF1 Info a choisi l’image du chien, peut-être pour ne pas trop heurter. Mais la réalité bactérienne qu’elle dévoile est encore plus crue, plus intime, plus dérangeante : Certains barbus portent sous leur nez un équivalent biologique de toilettes publiques.

La question n’est donc plus : « Dois-je me comparer à un chien ? »

Mais bien : « Suis-je un urinoir sur pattes sans le savoir ? »

Et là, le débat prend une toute autre dimension.

👉 Lien : TF1 Info – Santé

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