Des mots qui dépassent la pensée : le Top 10 des lapsus politiques français.

Top 10 des pires lapsus des politiciens français

POLITIQUE

Dans l’arène politique française, chaque mot pèse lourd. Une phrase de travers peut faire rire, choquer, ou même marquer l’histoire. Ces lapsus, parfois anodins, parfois révélateurs, deviennent des symboles qui collent à la peau des politiciens. Voici le Top 10 des pires lapsus des politiciens français, de Chirac à Macron, en passant par Sarkozy, Royal ou Raffarin.

📍 Jacques Chirac – « Le bruit et l’odeur » (1991)

En 1991, Jacques Chirac, alors maire de Paris, prononce un discours resté célèbre. En évoquant l’immigration, il utilise la formule « le bruit et l’odeur » pour décrire les familles immigrées vivant dans des HLM. Cette phrase déclenche immédiatement un tollé. Plus qu’un lapsus, c’est une maladresse historique qui a nourri de nombreuses polémiques.

📍 Nicolas Sarkozy – « Casse-toi, pauv’ con » (2008)

Salon de l’agriculture, février 2008. Un citoyen refuse de serrer la main du président en lui lançant : « Touche-moi pas, tu me salis ». Nicolas Sarkozy réplique aussitôt : « Casse-toi, pauv’ con ». La scène filmée fera le tour du monde. Une fulgurance verbale qui restera comme l’un des pires débordements d’un président en exercice.

📍 Ségolène Royal – « Bravitude » (2007)

Candidate socialiste à l’élection présidentielle, Ségolène Royal est en Chine en 2007. En voulant saluer le courage du peuple chinois, elle invente un mot : « la bravitude ». Lapsus ou néologisme improvisé, cette erreur linguistique devient rapidement un symbole de moquerie dans les médias.

📍 François Hollande – « Les sans-dents » (2014)

Révélée par Valérie Trierweiler dans son livre Merci pour ce moment, l’expression « les sans-dents » aurait été employée par François Hollande pour parler des plus démunis. Bien qu’il ait contesté cette version, cette phrase ternit durablement l’image d’un président déjà fragilisé.

📍 Emmanuel Macron – « Les Gaulois réfractaires » (2018)

Lors d’un discours au Danemark, Emmanuel Macron déclare : « Les Français sont des Gaulois réfractaires au changement ». En une phrase, il alimente l’image d’un président qui regarde son peuple avec une certaine distance, voire condescendance. Un lapsus qui fera beaucoup de bruit dans l’opinion publique.

📍 Georges Marchais – « Je suis le meilleur d’entre vous »

Connu pour son franc-parler et ses sorties fracassantes, Georges Marchais, figure du Parti communiste, lâche cette phrase restée culte. Même si elle est prononcée avec humour, elle renforce son image d’homme politique à l’ego surdimensionné.

📍 Jean-Pierre Raffarin – « Win the yes needs the no to win against the no » (2004)

En 2004, l’ancien Premier ministre tente de s’exprimer en anglais pour expliquer les enjeux du référendum sur l’Europe. Sa phrase, « Win the yes needs the no to win against the no », restera gravée dans la mémoire collective… pour son incompréhensibilité. Un lapsus linguistique monumental.

📍 Édith Cresson – « Les Anglais, ce sont des homosexuels » (1991)

Première femme Première ministre en France, Édith Cresson choque en 1991 par cette déclaration : « Les Anglais, ce sont des homosexuels ». Une phrase jugée sexiste, homophobe et déplacée qui déclenche un tollé diplomatique avec le Royaume-Uni.

📍 Laurent Fabius – « Le FN, c’est la France » (2011)

Lors d’un débat télévisé, Laurent Fabius fait un lapsus dramatique. En voulant dénoncer la montée du Front National, il lâche : « Le FN, c’est la France ». Une phrase qui sera immédiatement reprise par les adversaires politiques et qui restera dans les annales.

📍 Dominique Strauss-Kahn – « J’aime les entreprises » (2008)

Alors que la crise économique frappe durement les Français, Dominique Strauss-Kahn, alors directeur du FMI, prononce la phrase : « J’aime les entreprises ». Maladroit et décalé, ce lapsus renforce son image d’homme éloigné des préoccupations sociales.

Pourquoi ces lapsus marquent-ils autant ?

Ces phrases, parfois anodines dans leur contexte, ont frappé l’opinion publique parce qu’elles semblent révéler, malgré elles, une part de vérité cachée, un mépris, ou simplement une maladresse qui devient historique. En politique, le poids des mots dépasse souvent l’intention initiale.

⚡ Les mots restent, même quand ils dépassent la pensée

Les lapsus des politiciens français sont devenus des symboles, parfois drôles, parfois choquants, mais toujours marquants. Ils rappellent qu’en politique, chaque mot peut devenir éternel.

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