Jeune homme au regard bienveillant portant une chemise bleue, une cravate rouge et un gilet noir, se tenant près d’une fenêtre baignée de lumière naturelle, dans une atmosphère calme et chaleureuse.

Il tue son fils et sort libre après 7 ans : La mère est sous le choc !

CHOC

Lorsque la remise de peine survient après une courte incarcération pour un meurtre, la famille de la victime ne trouve ni apaisement ni justice…

Le 29 juillet 2018 restera gravé dans la mémoire de Patricia Perez comme le jour où tout a basculé. Ce soir-là, son fils Adrien, 26 ans, perdait la vie devant une discothèque du bassin grenoblois, à Meylan. Une rixe éclate, des coups pleuvent, un couteau jaillit. Adrien s’effondre, mortellement touché.

L’affaire avait bouleversé la France entière. Le procès, en 2021, s’était conclu par une condamnation à quinze ans de réclusion criminelle pour l’un des agresseurs, reconnu coupable du meurtre. La justice semblait avoir parlé. La famille croyait pouvoir enfin tourner la page, sans jamais oublier.

Mais sept ans plus tard, la nouvelle tombe comme un coup de massue : Le meurtrier d’Adrien Perez est libre. Après seulement sept années passées derrière les barreaux, l’homme bénéficie d’une libération conditionnelle, saluée par certains comme un « signe de réinsertion réussie ». Pour la famille de la victime, c’est un choc absolu.

Patricia Perez ne décolère pas. Dans une lettre adressée au ministère de la Justice, elle dénonce ce qu’elle considère comme une trahison. « Nous nous sentons abandonnés, oubliés, méprisés », écrit-elle, la gorge nouée. Pour elle, rien ne justifie qu’un homme qui a ôté une vie puisse déjà retrouver la sienne.

Au fil des mois, elle avait déjà appris que le condamné bénéficiait de permissions de sortie, dix-huit au total, pour “bon comportement”. Certaines lui ont permis de faire du sport, d’assister à son mariage ou même de préparer l’arrivée d’un enfant. Des privilèges que Patricia n’arrive pas à concevoir :

« Mon fils, lui, n’aura jamais cette chance. »

La mère d’Adrien n’en revient pas : « Le bon comportement, il faudrait surtout l’exiger avant de tuer quelqu’un ! » lâche-t-elle, amère. Pour elle, ce n’est pas la justice qui s’exprime, mais une administration déconnectée de la douleur des familles.

Ce dossier ravive le débat sur les remises de peine automatiques, les permissions de sortie et la façon dont la société mesure la notion de justice. Peut-on vraiment parler de réinsertion quand les proches d’une victime n’ont jamais pu se relever ?

Pour Patricia Perez, chaque décision de la justice est vécue comme une seconde condamnation : « On nous parle de réhabilitation, mais nous, les victimes, qui nous réhabilite ? Qui nous aide à vivre avec cette absence ? »

Son combat ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, elle demande une réforme du système judiciaire, pour que les familles soient entendues avant toute libération anticipée. Son message, simple mais percutant, résonne comme un cri du cœur :

« La justice a libéré un meurtrier, mais elle a condamné une mère à vie. »

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