« Morgane se demande encore comment un simple matin d’été peut se transformer en cauchemar absolu… et pourquoi sa mère a échappé de si peu à la mort. »
Le 13 août 2025, dans le calme habituel du 9ᵉ arrondissement de Marseille, un fracas déchirant a mis fin à la tranquillité d’un petit immeuble résidentiel. Il était environ 6h20 du matin. Dans un appartement ordinaire, une femme de 92 ans rentrait tranquillement chez elle après avoir pris son petit-déjeuner. Elle n’imaginait pas que, quelques secondes plus tard, son univers allait littéralement exploser.
Un bruit sec, puis le chaos
Selon les faits rapportés par Franceinfo, un tir de mortier d’artifice est venu s’écraser directement sur le balcon de son logement. L’impact a été immédiat, brutal. Le souffle a balayé le salon comme un ouragan, propulsant éclats de verre, morceaux de meubles et poussière dans chaque recoin. Les murs ont tremblé, les cloisons se sont fissurées, le mobilier a volé en éclats.
La nonagénaire, figée par la peur, n’a dû son salut qu’à un hasard providentiel : Elle se trouvait légèrement en retrait, derrière un meuble, hors de l’axe direct de l’explosion. Sans cette protection improvisée, le souffle l’aurait probablement tuée sur le coup.
Un appartement méconnaissable
Les marins-pompiers, arrivés sur place, ont découvert un spectacle apocalyptique. Tout était soufflé. Le salon n’était plus qu’un champ de débris, les vitres éventrées, le plafond marqué par l’onde de choc. Les murs, eux, semblaient avoir encaissé le coup d’un bélier invisible. L’odeur de poudre et de brûlé flottait encore dans l’air, piquant les yeux et la gorge.
Le choc, puis l’hospitalisation
Sous le coup de la frayeur, la vieille dame a été transportée en urgence à l’hôpital de la Timone. Par miracle, elle ne souffrait d’aucune blessure physique grave. Mais le traumatisme, lui, était bien réel. Son fils, encore tremblant, a confié aux journalistes :
« Ma maman aurait pu ne plus être de ce monde… Ça aurait pu être un carnage. »
Une enquête sous haute tension
Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour « dégradation volontaire par moyens dangereux ou substance incendiaire » et « blessures involontaires par manquement délibéré à une obligation de sécurité ». Les autorités cherchent à déterminer si ce tir était un acte volontaire ou une manipulation irresponsable. Dans les deux cas, les conséquences auraient pu être irréversibles.
Un drame qui relance le débat
Cet incident relance la polémique sur l’usage des mortiers d’artifice, déjà dans le viseur des pouvoirs publics. Qualifiés « d’armes de prédilection des voyous » par certains responsables politiques, ils sont devenus synonymes de violence et d’accidents graves dans plusieurs villes françaises.
Une vie bouleversée
Aujourd’hui, l’appartement de la vieille dame est inhabitable. Elle a été relogée chez ses proches, le temps que les assurances et les travaux suivent leur cours. Mais au-delà des réparations matérielles, il faudra du temps pour effacer les images, le vacarme et la peur qui se sont imprimés dans sa mémoire.
Et dans le quartier, une question reste sur toutes les lèvres : Combien de temps encore faudra-t-il attendre avant qu’un drame ne se produise pour de bon ?