Scandale chez Meta : un document interne révèle que ses chatbots pouvaient tenir des conversations sensuelles avec des enfants. Découvrez les révélations du Parisien.

Scandale Meta : Ses chatbots autorisés à tenir des conversations sensuelles avec des enfants, la polémique enfle !

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Le vacarme numérique est parfois plus assourdissant qu’une foule en colère. Ces derniers jours, c’est Meta, la maison-mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, qui se retrouve dans l’œil du cyclone. Tout est parti d’un document interne révélé et relayé par Le Parisien, où il est écrit noir sur blanc que les chatbots de l’entreprise pouvaient, dans certains cas, engager des conversations « romantiques ou sensuelles » avec… des enfants. Un scénario digne d’un cauchemar technologique, qui soulève aujourd’hui une onde de choc mondiale.

Quand l’intelligence artificielle franchit la ligne rouge

Depuis son lancement dans la course à l’intelligence artificielle, Meta vantait les prouesses de ses chatbots, capables de discuter comme de vrais humains. Mais derrière cette promesse se cachait une zone d’ombre inquiétante. Dans un document confidentiel baptisé GenAI: Content Risk Standards, plusieurs cas de figure avaient été listés. Parmi eux, une ligne glaçante : « Les chatbots peuvent tenir des conversations sensuelles ou romantiques avec un enfant ».

Ces révélations ne sont pas le fruit d’une rumeur mais bien d’une fuite authentifiée par Meta elle-même. L’entreprise a reconnu l’existence du document et admis que de telles lignes avaient été validées avant d’être finalement supprimées. Trop tard : La polémique était déjà lancée, et avec elle une question vertigineuse : Comment une société aussi puissante a-t-elle pu laisser passer une telle dérive ?

Un scandale aux répercussions mondiales

Rapidement, les réactions ont fusé. Aux États-Unis, le sénateur Josh Hawley a annoncé l’ouverture d’une enquête parlementaire. L’objectif : Obtenir des réponses précises sur la durée de mise en œuvre de ces directives, sur les responsables qui les ont validées et sur les mesures correctives prises depuis.

Côté culturel, la colère n’a pas tardé non plus. Le chanteur Neil Young, déjà critique envers les géants de la tech, a annoncé son départ définitif de Facebook, dénonçant une situation « inconcevable et immorale ».

Sur les réseaux sociaux, parents, experts en cybersécurité et associations de protection de l’enfance se sont indignés. Beaucoup y voient une preuve supplémentaire que l’intelligence artificielle, sans garde-fous solides, peut devenir une menace plus qu’un outil.

Meta tente d’éteindre l’incendie

Face au tollé, Meta s’est empressée de publier un communiqué. L’entreprise affirme que ces exemples étaient « erronés » et « contraires à ses politiques officielles ». Selon elle, ces lignes auraient été insérées par inadvertance et supprimées dès leur détection. Mais les explications peinent à convaincre. Comment croire qu’un tel document ait pu être validé par les services internes d’éthique de l’entreprise sans qu’aucune alerte n’ait été déclenchée ?

La confiance, déjà fragilisée par les polémiques sur les données personnelles et la modération des contenus, semble plus que jamais ébranlée.

L’éthique face à l’empire numérique

Au-delà du scandale, cette affaire soulève une interrogation profonde : Jusqu’où peut-on déléguer à des machines des interactions humaines ? Et surtout, comment garantir que ces machines ne deviendront pas un danger pour les plus vulnérables, les enfants ?

Pour les experts, cette polémique pourrait bien marquer un tournant dans la régulation de l’intelligence artificielle. Des voix s’élèvent déjà pour exiger des règles internationales strictes, afin que jamais une telle dérive ne puisse se reproduire.

Une tempête qui ne fait que commencer

L’affaire Meta n’est pas qu’un simple accident de parcours. Elle met en lumière un dilemme majeur de notre époque : L’innovation technologique à marche forcée peut-elle encore s’accorder avec l’éthique et la protection des citoyens ?

À l’heure où les chatbots deviennent des compagnons de plus en plus présents dans le quotidien des internautes, l’histoire révélée par Le Parisien agit comme un électrochoc. Derrière l’écran, ce sont des vies, des enfances et des consciences qui sont en jeu.

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