Manon : « Et si cette fois, on allait jusqu’au bout ? Et si, le 10 septembre prochain, les Français se levaient enfin… pour tout arrêter ? »
Le vent se lève, et avec lui, une exaspération sourde que ni les discours présidentiels ni les primes temporaires ne semblent pouvoir contenir. À quelques semaines d’une rentrée sociale sous haute tension, un mot-dièse commence à circuler discrètement sur les réseaux sociaux : #Mobilisation10Septembre. Derrière cette bannière, un collectif anonyme, sans sigle ni visage, mais déterminé à faire ce qu’aucun syndicat n’a osé tenter ces dernières années : Arrêter la France. Totalement. Illimitement. Et sans retour en arrière.
Un appel radical à l’action totale
Tout commence par un texte, publié sur la plateforme collaborative Framasite. Un manifeste aussi simple que redoutable, signé d’un collectif baptisé « Mobilisation 10 septembre ». Ce groupe, composé de citoyens non encartés, de syndiqués en rupture avec leurs centrales, d’enseignants, de soignants, d’agents publics, de Gilets jaunes… appelle ni plus ni moins à mettre le pays à l’arrêt total et illimité à partir du 10 septembre 2025.
Leur mot d’ordre : « Nous n’avons plus rien à négocier. Nous arrêtons tout. Et nous ne redémarrerons que lorsque justice sera rendue. »
Le ton est donné. Il ne s’agit pas d’une énième journée de grève symbolique. Pas d’un baroud d’honneur de 24 heures. Non. Ce collectif veut frapper fort, et durablement. Il veut « boycotter la rentrée », paralyser l’économie, bloquer les lycées, ralentir les services publics, et même encourager les retraités à geler leurs virements, leurs achats, leurs services, dans un élan de désobéissance civique totale.
Une convergence populaire hors des cadres classiques
Ce mouvement n’a aucun leader médiatique, aucune figure tutélaire. Et pourtant, son message circule. Dans les groupes Telegram, sur Mastodon, Signal, WhatsApp. Et même dans les halls d’immeubles, sur les marchés, dans certaines permanences syndicales. Des tracts sont imprimés artisanalement. Des autocollants apparaissent sur les arrêts de bus. Une mobilisation souterraine, mais visiblement enracinée.
Le collectif dénonce pêle-mêle :
- La casse du service public
- La précarisation des travailleurs et allocataires
- La répression des mouvements sociaux
- Le refus du gouvernement d’écouter la rue
- L’inaction face à l’urgence climatique
- La montée de la pauvreté pendant que les milliardaires battent des records
Mais ce qui frappe surtout, c’est le ton employé. Pas de revendication précise. Pas de négociation prévue. Juste une volonté d’arrêt net. Et de ne pas reprendre.
Le boycott comme nouvelle forme de lutte
Le collectif va plus loin en appelant à boycotter tout ce qui fait tourner le système : les achats non vitaux, les abonnements, les services numériques payants, les transports, et même certaines applications bancaires.
Un mot d’ordre commence à se répandre :
« Ne payez rien. Ne travaillez pas. Ne consommez pas. Ne collaborez plus. »
Cette stratégie, inspirée des méthodes de lutte pacifique en Amérique Latine, vise à toucher l’économie au portefeuille, en dehors des formes traditionnelles de grève. Et surtout à déborder les cadres syndicaux parfois jugés trop mous ou institutionnels.
Une stratégie de rupture, soutenue par des figures de l’ombre
Si les grandes centrales syndicales restent silencieuses, certains militants de la base — ex-CGT, Sud, FSU, ou Gilets jaunes — relaient discrètement l’appel. Des collectifs d’enseignants, de soignants, et même de parents d’élèves commencent à relayer l’information sur leurs forums.
Le mot circule :
« Ce n’est pas un syndicat. Ce n’est pas un parti. C’est nous tous. »
Un vent de rébellion sans hiérarchie, sans permanence, sans site officiel, mais avec une détermination féroce. Les premiers appels à organiser des assemblées populaires locales dès la fin août fleurissent déjà en ligne. L’idée : Créer des comités de mobilisation autogérés partout en France.
L’inquiétude monte chez les autorités
Du côté du gouvernement, rien n’a encore filtré officiellement. Mais le ministère de l’Intérieur surveillerait de très près cette initiative, selon une source citée par Valeurs Actuelles. Les services de renseignement redouteraient une grève sauvage, illimitée, et impossible à encadrer.
Le plus grand danger pour l’exécutif ? Qu’une majorité silencieuse se laisse gagner par le mouvement. Que l’appel à l’arrêt total trouve un écho dans une France épuisée par les hausses de prix, les services saturés, la brutalité sociale, et l’indifférence politique.
🧩 « Le 10 septembre, tout peut basculer »
Si l’appel du collectif #Mobilisation10Septembre rencontre son public, la rentrée 2025 pourrait bien devenir un moment historique de bascule. Un moment de rupture entre un peuple exsangue et un pouvoir resté sourd trop longtemps. Un cri de désobéissance qui ne demanderait ni permission ni validation.
Alors, le 10 septembre, la France s’arrêtera-t-elle vraiment ? Cela dépend peut-être de vous.