« Était-ce une simple boutade ou un message caché derrière les mots de Patrick Balkany adressés à Nicolas Sarkozy ? »
L’ancien maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, a une nouvelle fois fait parler de lui avec une sortie pour le moins déconcertante. Interrogé sur la possible incarcération de son ami de longue date, Nicolas Sarkozy, l’élu a confié avec son ironie habituelle :
« À la Santé, l’avantage, c’est que vous pouvez apprendre le Coran. »
Une phrase prononcée sur un ton à la fois sarcastique et moqueur, dans le contexte des affaires judiciaires entourant l’ancien président. Rappelons que la prison de la Santé, à Paris, a accueilli de nombreuses figures politiques, dont Balkany lui-même, condamné pour fraude fiscale et blanchiment.
Cette déclaration a immédiatement suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Certains y ont vu une simple plaisanterie entre deux hommes liés par une longue amitié politique, d’autres, en revanche, ont dénoncé un propos déplacé mêlant religion et dérision pénitentiaire.
Patrick Balkany, coutumier des provocations verbales, assume souvent un humour tranchant pour commenter l’actualité judiciaire de ses anciens collègues. Son allusion à l’apprentissage du Coran renvoie, selon certains observateurs, à une forme d’ironie sur les conditions de détention ou à une critique voilée de la société actuelle.
Qu’il s’agisse d’une pique amicale ou d’un trait d’esprit mal interprété, la phrase continue de circuler largement, relançant le débat sur la frontière entre humour et respect dans le discours public.
L’anecdote, relatée par Valeurs Actuelles, illustre une fois encore la liberté de ton inépuisable de Patrick Balkany, même lorsqu’il s’agit de commenter le sort judiciaire de son ami Nicolas Sarkozy.
