Alors qu’un appel d’urgence signale une fusillade, un agent de police détourne sa mission pour une pause pizza… Le bilan : Deux personnes tuées. Un rapport, une vidéo GPS et un procès pour faute professionnelle.
Un appel d’urgence signale des coups de feu dans une petite ville du New Jersey. Deux victimes gisent au sol. Les témoins appellent à l’aide, persuadés qu’une voiture de police va arriver dans la minute. Pourtant, l’agent chargé d’intervenir ne se dirige pas vers la scène de la fusillade. Il s’arrête… acheter une pizza.
Le scandale a éclaté lorsque les enquêteurs ont comparé son rapport avec les données GPS de son véhicule de patrouille. L’agent affirme avoir circulé dans le secteur puis quitté les lieux après vingt minutes de vérification. Les enregistrements montrent tout autre chose : Sa voiture ne s’est jamais rapprochée du lieu de la fusillade. Elle s’est arrêtée devant une pizzeria, où il est resté près d’une heure.
Son comportement ne s’arrête pas là. Les données révèlent également qu’il a passé cinq heures stationné dans un cimetière voisin, sans qu’aucune mission ne justifie sa présence. Le parquet l’accuse désormais de s’être « volontairement abstenu d’exercer ses fonctions » et d’avoir falsifié son rapport officiel pour dissimuler son absence sur le terrain.
Pendant ce temps, deux personnes ont été tuées. Les autorités affirment qu’il est impossible de savoir si l’agent aurait pu empêcher le drame s’il avait immédiatement répondu à l’appel. Mais ce qui ne fait aucun doute, c’est qu’il n’était pas là où il aurait dû être. L’affaire, largement relayée aux États-Unis, a relancé un débat profond sur la fiabilité des forces de l’ordre et sur la manière dont certains agents gèrent les situations d’urgence.
Ce dossier met la police locale dans l’embarras. Les responsables redoutent un impact durable sur la confiance du public, déjà fragilisée par d’autres controverses. La scène est difficile à accepter : Deux vies perdues, un policier absent, et une pause pizza qui devient le symbole d’un manquement grave.
L’agent doit désormais comparaître devant la justice. Il est poursuivi pour non-exercice volontaire de ses fonctions et falsification de documents publics. Le tribunal devra déterminer si ses choix ont contribué, directement ou indirectement, à l’issue tragique de la fusillade. Le verdict pourrait faire jurisprudence pour les futurs cas de négligence en intervention.
👉 SOURCE : BFM TV